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Les réserves de change en chute libre

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Moins de 47 milliards USD en 2021 !

En chute libre, les réserves de change suffiront à peine à satisfaire 16,2 mois d’importations de marchandises et de services.En effet, présenté hier devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi de finances 2021 prévoit une baisse des réserves de change à moins de 47 milliards de dollars américains en 2021, avant une reprise progressive lors des deux années suivantes.

Selon un exposé sur le projet de loi de finances du ministre des Finances,

Aymen Benabderrahmane, présenté en son nom par la ministre des Relations avec le Parlement, Besma Azouar, le niveau des réserves de change atteindra

46,84 milliards USD soit près de 16,2 mois d’importations de marchandises et de services hors facteurs de production.

Cette situation interviendra suite à l’amélioration prévue dans le déficit de la balance des paiements qui devrait atteindre -3,6 milliards en 2021.

Néanmoins, le niveau des réserves de change connaîtra une hausse progressive en 2022 (47,53 milliards USD) et en 2023 (50,02 milliards) grâce à l’excédent prévu pour ces deux années, ajoute le ministre des Finances.

Avant l’examen du PLF 2021 par les membres de la commission, la représentante du Gouvernement et ministre des Relations avec le Parlement a présenté un exposé sur ce projet, au nom du ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, dans lequel elle a relevé la spécificité du contexte économique et financier marquant l’élaboration de ce texte et ce «au vu d’une crise sanitaire extrêmement grave aux retombées imprévisibles sur les opérateurs économiques».

Pour Mme Azouar, la nouvelle loi de finances tend à consolider les fondamentaux économiques en 2021, à travers la reprise graduelle de l’activité et l’allègement de certains dysfonctionnements financiers, outre le soutien permanent des catégories vulnérables à faible revenu.

De son côté, le président de la commission des finances et du budget, Ahmed Zeghdar, a insisté, dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux de cette réunion, sur l’impérative consécration de tous les efforts pour l’élaboration d’une loi de finances répondant aux aspirations du peuple pour l’édification de l’Algérie», rappelant les circonstances que travers le paye à la lumière des défis imposés par le recul des revenus en devise d’une part et la pression de la pandémie mondiale, d’une autre part».

Soulignant que le PLF 2021 «fait triompher le caractère social de l’Etat», le même intervenant a mis l’accent sur l’importance de l’effort législatif pour «une distribution équitable des richesses et la simplification des mécanismes de leur création et développement, ainsi que l’encouragement des initiatives associant tous les enfants de l’Algérie».

Il s’est dit convaincu que «l’économie nationale peut toujours dépasser les risques avec succès et réaliser des résultats positifs», au regard de l’évolution des revenus de la fiscalité ordinaire devant couvrir les dépenses de fonctionnement en toute facilité, loin des rentes pétrolières, et ce grâce aux mesures prévues dans le projet pour optimiser le recouvrement fiscal et soutenir l’activité de production.

Ce projet, ajoute Zeghdar, «sera débattu, peaufiné et publié avec un meilleur contenu, dans le sens où il tiendra compte de la vulnérabilité du citoyen en cette conjoncture difficile et établira un équilibre entre les besoins de l’Etat et ses missions qui doivent se poursuivre, quels que soient les sacrifices».

Hafid Mesbah

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Président de la République: « La campagne électorale était propre »

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, ce samedi à Alger, que la campagne électorale pour la présidentielle était «très propre» et que les trois candidats à cette élection ont donné «une image honorable» de la démocratie en Algérie.

«Je souhaite le meilleur pour notre chère patrie et que l’Algérie triomphe en toutes circonstances», a déclaré le président de la République à la presse après avoir accompli son devoir électoral à l’école Ahmed-Aroua de Bouchaoui (Alger).

«Ceux qui nous ont suivi de l’intérieur et de l’extérieur ont constaté que la campagne électorale était très propre et que les trois candidats de ce scrutin étaient à la hauteur et ont donné une image très honorable de l’Algérie et de la démocratie en Algérie. J’espère que nous serons un exemple pour les autres», a-t-il dit.

Et de poursuivre : « Notre pays est une partie intégrante du monde, que ce soit pour le continent africain, pour le monde arabe ou pour l’espace méditerranéen».

Le président de la République a également souhaité voir «l’opération se poursuivre avec la même fluidité et dans la même ambiance démocratique», soulignant que cette élection présidentielle constitue un «tournant décisif» dans l’histoire du pays.

«J’espère que le vainqueur de ce scrutin poursuivra le parcours décisif pour l’Etat algérien et pour le peuple algérien, afin d’atteindre le point de non-retour dans le développement économique et la construction d’une véritable démocratie, une démocratie des droits du citoyen et non une démocratie de slogans», a ajouté le président de la République.

Le monde «constate que le citoyen algérien acquiert jour après jour de nouveaux droits», a-t-il soutenu, soulignant que des efforts continus sont déployés pour répondre à ses attentes et prendre en charge ses préoccupations.

A noter que trois candidats sont en lice pour cette élection, à savoir. Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS), le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, et le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP),  Abdelaâli Hassani Cherif.

R.N

 

 

 

 

 

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La Croix prend pour cible l’Algérie à la veille des élections présidentielles: Simple hasard de calendrier ?

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La Croix prend pour cible l’Algérie à la veille des élections présidentielles: Simple hasard de calendrier ?

Au moment où le peuple algérien se prépare avec enthousiasme à choisir son président de la République, les forces du mal se mettent en mouvement.

La presse française sort encore son artillerie lourde et s’en prend à nouveau à l’Algérie. Le choix de la date n’est pas fortuit lorsqu’on connaît toute la haine que lui portent certains « journaleux ». Dans son édition du 06 septembre en cours, soit la veille des élections présidentielles du 07, le quotidien La Croix, nous sort une drôle d’analyse, se focalisant justement sur ce rendez-vous.

Jean-Baptiste François, le rédacteur dudit article y met d’ailleurs tout son « talent », remettant en cause tout ce qui a été accompli par l’Algérie autant sur les plans social, économique et diplomatique. Jean-Baptiste François est allé jusqu’à dire que le candidat Abdelmadjid Tebboune n’a aucun autre rival « sérieux » pour succéder à lui-même à la magistrature suprême.Pis encore.

Ce dernier aurait même « éclipsé » le long de la campagne électorale, les deux autres candidats Youcef Aouchiche (FFS) et Abdelaali Hassani Cherif (MSP).

Dans ses diatribes, Jean-Baptiste François fait parler bien entendu Hasni Abidi, politologue algérien et suisse, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève.

Ce dernier affirme sans retenu aucune, que « c’est un président déterminé à faire un second mandat, après cinq années durant lesquelles il estime ne pas avoir eu le temps de réaliser l’Algérie nouvelle qu’il avait promise, en raison du Covid-19 ». Pas que ça. Selon le quotidien La Croix, le président Abdelmadjid Tebboune « serait mal élu » en2019 avec seulement 40 % de participation.

« Abdelmadjid Tebboune n’a pas vu la population répondre présente aux scrutins suivants », continue sur sa lancée Jean-Baptiste François.Sauf que le rédacteur de l’article feint d’ignorer que Abdelmadjid Tebboune est élu dès le premier tour avec 58,13 % des suffrages exprimés, quoique rien, et personne n’est en mesure d’obliger aucun des Algériens à se justifier.

Les journalistes français devraient par contre se tourner vers l’inédite crise politique dans laquelle patauge leur pays depuis près de deux mois même avec la désignation de Michel Barnier, au poste de Premier ministre. Certains politiques français évoquent d’ailleurs un « coup d’Etat » alors que 81 députés ont déjà signé la demande de destitution du président Emmanuel Macron. Le refus d’Emmanuel Macron de nommer à Matignon la candidate proposée par le Nouveau Front populaire, Lucie Castets, constitue en effet « un manquement grave au devoir de respect de la volonté exprimée par le suffrage universel ».

Des entretiens houleux avec les voisins ?

C’est ce que tente de faire croire Jean-Baptiste François, qui dans son article affirme qu’à l’exception de la Tunisie, Alger entretient des relations houleuses avec ses voisins : le Maroc, le Mali, la Mauritanie et le Niger.

« Le pays n’a pas non plus soldé son passif mémoriel avec la France. Paris, faute d’avancées, a préféré imiter l’Espagne et les États-Unis en apportant fin juillet son soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental. Au grand dam d’Alger, qui soutient les indépendantistes sahraouis », poursuit-il.

Là, s’imposent quelques vérités que le journaliste a fait exprès de ne pas mentionner car ce serait illogique d’exercer pour la Croix et ne pas les connaître. Commençons par la décision prise par l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec son voisin de l’Ouest qui n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays et ce, depuis l’indépendance de l’Algérie.

Cette animosité, dont le caractère systématique, méthodique et prémédité est documenté, avait débuté avec la guerre d’agression ouverte de 1963, guerre fratricide déclenchée par les forces armées royales marocaines contre l’Algérie qui venait de reconquérir son indépendance nationale. Plusieurs années plus tard, le 27 août 1994, le Maroc a décidé unilatéralement d’imposer un visa d’entrée sur son territoire, tant pour les citoyens algériens que pour les citoyens d’autres nationalités, mais d’origine algérienne.

La dernière provocation en date est le soutien du Maroc aux agents séparatistes après les incendies criminels qui ont ravagé, courant août 2021, plusieurs régions d’Algérie, causant la destruction de milliers d’hectares et la mort de 90 personnes dont 33 militaires.

Pour ce qui est de ses relations avec la France, cette dernière devrait en premier lieu reconnaître ses crimes commis en Algérie pendant un peu plus d’un siècle et s’en excuser.Quoi qu’il en soit, résolu et audacieux, le pays continuera d’avancer, indifférent aux manœuvres destinées à le faire trébucher.

Cette vitalité démocratique et ce dynamisme remarquable de l’Algérie ont suffi à exciter le prurit de ces esprits malveillants déterminés à freiner son ascension. Mais l’Algérie restera toujours debout face aux torrents de haine.

 

 

Yacine Ouffella

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Présidentielles : Un taux de participation de 4,56% à 10h

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Le président de l’instance indépendante des élections, Mohamed Cherfi a fait savoir que le taux de participation au scrutin présidentiel, était de 4,56% à 10 h.

A l’étranger, un taux de participation de 14,50% a été enregistré, selon les chiffres avancés  par le président de l’ANIE.

R.N

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