Actualité
Les élèves rejoindront leurs écoles demain
La grande hantise des parents d’élèves
Huit (8) millions élèves du cycle primaire vont retrouver demain les chemins de l’école après une rupture forcée du au Covid-19 qui a duré depuis 8 mois. Ils vont retrouver leurs classes avec une crainte et une hantise non dissimulées.
Le ministre de l’Education, Oudjaouta appelé à « assurer la sécurité les élèves, les enseignants et de tous les employés» et à en faire une priorité. Il a également souligné aux responsables de l’Éducation lanécessité de «respecter strictement le protocole de prévention sanitaire et de s’engager à mettre en œuvre toutes ses mesures préventives».A contrario,les parents d’élèves sont montés hier au créneau pour exiger le report de cette rentrée qui s’annonce de plus indécise. Ali Benzina, le président de l’organisation des parents d’élèves qui s’exprimait, hier dans les média a défendu bec et ongle le report de la rentrée scolaire, considérant que «dans la plupart des établissements scolaires, les conditions sanitaires ne sont pas toutes réunies pour une rentrée sans risque». Les syndicats pour leur part, s’ils sont pour la reprise des cours, restent tout de même partagés sur les modalités de cette dernière, à l’instar par exemple du porte parole du CNAPESTE qui est pour une rentrée unique le 3 novembre prochain. : «Il faut une rentrée unique pour tous les élèves, on n’est pas à une semaine près, d’autant plus que les établissements scolaires vont servir de bureaux de vote pour, à l’occasion du référendum sur la révision constitutionnel», justifiait Messaoud Boudiba. Des syndicats comme le FNTE et l’UNPEF sont vent debout contre ce qu’ils qualifient de «phobie scolaire» et défendent «le droit de l’élève à la scolarité» tout en mettant les autorités devant leurs responsabilités «à mettre en place les conditions matérielles, sanitaires et psychologiques. Le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), Lyes Mrabet, a souligné que le retour des élèves aux écoles « est nécessaire et qu’il n’y a aucune justification pour le report de la rentrée scolaire». Selon lui, l’enjeu principal «est de faire en sorte que les mesures de précaution contre le coronavirus soient respectées et incarnées». Intervenant sur la radio chaîne I, le président du Snpsp a expliqué que l’enjeu aujourd’hui « réside dans l’équilibre entre la nécessité pour nos enfants de retourner à l’école et de retourner à la vie sociale, économique et politique et à l’activité associative dans une ambiance normale au regard de ces circonstances extraordinaires tout en respectant le protocole sanitaire». En ce qui concerne la rentrée scolaire, le président du Snpsp a expliqué qu’il existe des «mesures matérielles et logistiques» sur lesquelles le ministère de l’Éducation et des groupes locaux « travaillent pour que la saison scolaire commence de manière confortable et garantissant toutes les conditions de sécurité et de prévention des virus, indiquant que fournir la condition de séparation par le biais de la constitution de groupes annoncée est l’une des mesures de précaution les plus importantes prises».
Les assurances du ministre de la Santé
Interpellé sur les conséquences de la reprise prochaine des cours scolaires, ministre de la Santé, Benbouzid estimé qu’il «faut bien reprendre et cohabiter avec ce virus, tout en maintenant la garde», notant que la longue période de confinement a «affecté psychologiquement les enfants qui ont même perdu les réflexes d’écoliers», insistant, toutefois, sur «le respect du protocole sanitaire dans les établissements scolaires». Benbouzid qui est intervenu sur les ondes de la radio nationale, pour tenter de rassurer les parents d’élèves les a mis en garde sur les rumeurs colportés ici et là «à ne pas écouter les rumeurs véhicules» sur les réseaux sociaux : «J’ai visité des zones d’ombres avec le Premier ministre, je puis vous assurer que des mesures sont prises pour garantir la protection des élèves avec un traçage au sol pour accéder à la classe, une distance physique entre les élèves, un fléchage du parcours d’entrée et de sortie pour éviter le croisement», fait savoir le ministre de la Santé. Ce dernier a ajouté que «la vie doit reprendre le dessus en Algérie comme dans tous les pays du monde confrontées à ce mal universel, on doit apprendre à vivre avec, nos enfants aussi dans les écoles». Les assurances du ministre de l’Éducation sur la rigueur du protocole sanitaire pourront-elles un tant soit peu apaiser la crainte justifiée des parents d’élèves ? Ces dernierscraignent en effet une propagation de ce virus. Cette inquiétude est mêmepartagée par tous les parents de l’établissement, qui craignent que le virus se propage dans l’école, lors des récréations notamment. Les autorités tentent de les rassurer : avec le protocole sanitaire, les élèves de différentes classes ne peuvent en théorie pas se croiser. Les cours alternés proposés par le ministère seront-ils la panacée ?
Mahmoud Tadjer
Actualité
Président de la République: « La campagne électorale était propre »
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, ce samedi à Alger, que la campagne électorale pour la présidentielle était «très propre» et que les trois candidats à cette élection ont donné «une image honorable» de la démocratie en Algérie.
«Je souhaite le meilleur pour notre chère patrie et que l’Algérie triomphe en toutes circonstances», a déclaré le président de la République à la presse après avoir accompli son devoir électoral à l’école Ahmed-Aroua de Bouchaoui (Alger).
«Ceux qui nous ont suivi de l’intérieur et de l’extérieur ont constaté que la campagne électorale était très propre et que les trois candidats de ce scrutin étaient à la hauteur et ont donné une image très honorable de l’Algérie et de la démocratie en Algérie. J’espère que nous serons un exemple pour les autres», a-t-il dit.
Et de poursuivre : « Notre pays est une partie intégrante du monde, que ce soit pour le continent africain, pour le monde arabe ou pour l’espace méditerranéen».
Le président de la République a également souhaité voir «l’opération se poursuivre avec la même fluidité et dans la même ambiance démocratique», soulignant que cette élection présidentielle constitue un «tournant décisif» dans l’histoire du pays.
«J’espère que le vainqueur de ce scrutin poursuivra le parcours décisif pour l’Etat algérien et pour le peuple algérien, afin d’atteindre le point de non-retour dans le développement économique et la construction d’une véritable démocratie, une démocratie des droits du citoyen et non une démocratie de slogans», a ajouté le président de la République.
Le monde «constate que le citoyen algérien acquiert jour après jour de nouveaux droits», a-t-il soutenu, soulignant que des efforts continus sont déployés pour répondre à ses attentes et prendre en charge ses préoccupations.
A noter que trois candidats sont en lice pour cette élection, à savoir. Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS), le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, et le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaâli Hassani Cherif.
R.N
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La Croix prend pour cible l’Algérie à la veille des élections présidentielles: Simple hasard de calendrier ?
La Croix prend pour cible l’Algérie à la veille des élections présidentielles: Simple hasard de calendrier ?
Au moment où le peuple algérien se prépare avec enthousiasme à choisir son président de la République, les forces du mal se mettent en mouvement.
La presse française sort encore son artillerie lourde et s’en prend à nouveau à l’Algérie. Le choix de la date n’est pas fortuit lorsqu’on connaît toute la haine que lui portent certains « journaleux ». Dans son édition du 06 septembre en cours, soit la veille des élections présidentielles du 07, le quotidien La Croix, nous sort une drôle d’analyse, se focalisant justement sur ce rendez-vous.
Jean-Baptiste François, le rédacteur dudit article y met d’ailleurs tout son « talent », remettant en cause tout ce qui a été accompli par l’Algérie autant sur les plans social, économique et diplomatique. Jean-Baptiste François est allé jusqu’à dire que le candidat Abdelmadjid Tebboune n’a aucun autre rival « sérieux » pour succéder à lui-même à la magistrature suprême.Pis encore.
Ce dernier aurait même « éclipsé » le long de la campagne électorale, les deux autres candidats Youcef Aouchiche (FFS) et Abdelaali Hassani Cherif (MSP).
Dans ses diatribes, Jean-Baptiste François fait parler bien entendu Hasni Abidi, politologue algérien et suisse, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève.
Ce dernier affirme sans retenu aucune, que « c’est un président déterminé à faire un second mandat, après cinq années durant lesquelles il estime ne pas avoir eu le temps de réaliser l’Algérie nouvelle qu’il avait promise, en raison du Covid-19 ». Pas que ça. Selon le quotidien La Croix, le président Abdelmadjid Tebboune « serait mal élu » en2019 avec seulement 40 % de participation.
« Abdelmadjid Tebboune n’a pas vu la population répondre présente aux scrutins suivants », continue sur sa lancée Jean-Baptiste François.Sauf que le rédacteur de l’article feint d’ignorer que Abdelmadjid Tebboune est élu dès le premier tour avec 58,13 % des suffrages exprimés, quoique rien, et personne n’est en mesure d’obliger aucun des Algériens à se justifier.
Les journalistes français devraient par contre se tourner vers l’inédite crise politique dans laquelle patauge leur pays depuis près de deux mois même avec la désignation de Michel Barnier, au poste de Premier ministre. Certains politiques français évoquent d’ailleurs un « coup d’Etat » alors que 81 députés ont déjà signé la demande de destitution du président Emmanuel Macron. Le refus d’Emmanuel Macron de nommer à Matignon la candidate proposée par le Nouveau Front populaire, Lucie Castets, constitue en effet « un manquement grave au devoir de respect de la volonté exprimée par le suffrage universel ».
Des entretiens houleux avec les voisins ?
C’est ce que tente de faire croire Jean-Baptiste François, qui dans son article affirme qu’à l’exception de la Tunisie, Alger entretient des relations houleuses avec ses voisins : le Maroc, le Mali, la Mauritanie et le Niger.
« Le pays n’a pas non plus soldé son passif mémoriel avec la France. Paris, faute d’avancées, a préféré imiter l’Espagne et les États-Unis en apportant fin juillet son soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental. Au grand dam d’Alger, qui soutient les indépendantistes sahraouis », poursuit-il.
Là, s’imposent quelques vérités que le journaliste a fait exprès de ne pas mentionner car ce serait illogique d’exercer pour la Croix et ne pas les connaître. Commençons par la décision prise par l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec son voisin de l’Ouest qui n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays et ce, depuis l’indépendance de l’Algérie.
Cette animosité, dont le caractère systématique, méthodique et prémédité est documenté, avait débuté avec la guerre d’agression ouverte de 1963, guerre fratricide déclenchée par les forces armées royales marocaines contre l’Algérie qui venait de reconquérir son indépendance nationale. Plusieurs années plus tard, le 27 août 1994, le Maroc a décidé unilatéralement d’imposer un visa d’entrée sur son territoire, tant pour les citoyens algériens que pour les citoyens d’autres nationalités, mais d’origine algérienne.
La dernière provocation en date est le soutien du Maroc aux agents séparatistes après les incendies criminels qui ont ravagé, courant août 2021, plusieurs régions d’Algérie, causant la destruction de milliers d’hectares et la mort de 90 personnes dont 33 militaires.
Pour ce qui est de ses relations avec la France, cette dernière devrait en premier lieu reconnaître ses crimes commis en Algérie pendant un peu plus d’un siècle et s’en excuser.Quoi qu’il en soit, résolu et audacieux, le pays continuera d’avancer, indifférent aux manœuvres destinées à le faire trébucher.
Cette vitalité démocratique et ce dynamisme remarquable de l’Algérie ont suffi à exciter le prurit de ces esprits malveillants déterminés à freiner son ascension. Mais l’Algérie restera toujours debout face aux torrents de haine.
Yacine Ouffella
Actualité
Présidentielles : Un taux de participation de 4,56% à 10h
Le président de l’instance indépendante des élections, Mohamed Cherfi a fait savoir que le taux de participation au scrutin présidentiel, était de 4,56% à 10 h.
A l’étranger, un taux de participation de 14,50% a été enregistré, selon les chiffres avancés par le président de l’ANIE.
R.N
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