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Bien qu’il n’ait pas donné de consignes de vote

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L’ex parti de Benflis apporte sa caution

Aïssa Moussi

Le parti Talaie El Hourriyet a annoncé sa participation au référendum sur la révision constitutionnelle du 1er novembre prochain, sans pour autant de donner de consigne de vote à ses militants. Après des semaines d’hésitations et à dix jours de la date du vote populaire, le parti a fini par décider d’y aller. La question devait être tranchée lors du congrès initialement prévu pour les 9 et 10 du mois en cours. Cependant et compte tenu de « l’impossibilité » de son organisation dans les délais, et « au vu de la situation sanitaire que traverse le pays, à cause de la propagation de l’épidémie de coronavirus, il a été décidé d’organiser une consultation à distance », expliquait, hier, Talaie El Hourriyet, dans un communiqué sanctionnant la réunion de son Bureau politique, présidée par Abdelkader Saâdi. A l’issue de cette consultation qui a touché « les structures et la base militante », le parti indique qu’« une orientation générale en faveur de la participation au referendum » sur la révision de la Constitution, « s’est dégagée », avec « un avis proportionnel soutenant la révision ».  

A demi-mot, le parti fondé par Ali Benflis qui s’est retiré en décembre 2019 au lendemain de sa troisième déception dans la course au Palais d’El Mouradia, s’aligne sur l’agenda du pouvoir. A défaut de voter oui, Talaie El Hourriyet « a décidé d’interagir positivement avec le choix de la participation au référendum sur la Constitution », indique son BP, appelant ses militants « à se diriger aux urnes, tout en leur laissant « le libre choix d’exprimer leur voix ». Il apparait ainsi clair que le parti se positionne dans l’après-référendum, en prévision des législatives anticipées qui devraient être convoquées juste après.

Rappelant avoir déjà exprimé ses appréciations et propositions sur le brouillon portant projet de révision de la Constitution, dans un mémorandum adressé au chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, le 4 juillet dernier, Talaie El Hourriyet, dit avoir enregistré avec « regret et étonnement » les conditions émises par l’ANIE concernant la participation à la campagne électorale. L’autorité de Mohamed Charfi a, « accordé aux partis politiques dont certains sans crédibilité et autres associations de la société civile, le droit d’animer la campagne », et a « exclu d’autres partis agréés d’exprimer librement  leur vision sur le processus constitutionnel », dénonce-t-on dans le communiqué. Pourtant, cette ‘’interdiction’’ des autorités face au partisans du « Non », n’a pas empêché Talaie El Hourriyet d’opter pour une participation au référendum, sans consigne de vote. La même démarche qu’a adoptée Jil Jadid de Djilali Soufiane et le Front El Moustakbal de Abdelaziz Belaid.

Dans son courrier adressé au chef de l’Etat, rappelle-t-on, le parti avait appelé à prendre en compte le contexte politique, économique et social qui a mené à la révolution du 22 février. Pour Talaie El Hourriyet, le changement radical du système implique « la réhabilitation de la citoyenneté, de la souveraineté populaire, la transformation de l’Etat national en Etat de droit et la refonte de l’ordre constitutionnel et institutionnel ».  

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Portabilité téléphonique: Elle sera lancée dans quelques mois

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Mohamed El Hadi Hannachi, président de l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARCE) estime que la récente sanction de plus de 1 (UN) milliard de dinars prononcée à l’encontre des trois opérateurs de téléphonie mobile était due au non-respect de leur obligation contractuelle en matière de qualité de service, et ce, après une opération de contrôle massive étendue sur l’ensemble du territoire national durant la période allant de 2022 à 2024.

Intervenant ce mardi, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale,  M Hannachi indique que « cette opération vise à assurer une meilleure qualité de service à travers le respect de leurs obligations contractuelles », arguant qu’il s’agit de l’engagement de l’Etat à protéger le droit des consommateurs en mettant fin à certaines défaillances, d’une part, et d’un défi pour ces opérateurs d’améliorer leurs prestations de service.

Selon ce responsable, il n’y a pas eu de sanctions sur la 2G, mais sur la 3G et la 4G sur la base des indicateurs de performances établis dans le cahier des charges.

« Ces sanctions ne sont pas une finalité pour l’ARCE. L’objectif est d’amener les trois opérateurs à être au rendez-vous en termes de respect de engagements vis-à-vis de leurs clients », précisant qu’« il y a un suivi rigoureux et il a été déjà fait. Quant un  manquement est constaté, un délai de 30 jours est accordé aux opérateurs pour se conformer au cahier des charges. Cela étant dit, la loi prévoit des cas de récidive. Les campagnes de contrôle concernent notamment les milieux urbaines, le réseau autoroutier et nous le faisons tous les ans».

« La portabilité, une guerre de la qualité de service »

Concernant la portabilité téléphonique (possibilité de changer d’opérateurs sans changer de numéro de téléphone-ndlr), M Hannachi a explique que « toutes les étapes ont été franchies et les opérateurs se sont constitués en groupements et la plateforme a été mis en place. Il ne reste que certaine détails pour que l’opération soit menée à terme. Ce sera, peut-être dans quelques mois ».

Il a dans ce sens précisé p que « la portabilité téléphonique donne un effet de mode au début, comme c’était le cas en Europe où elle a donné une courbe ascendante. C’est une opération importante dans la mesure où elle incite les opérateurs à améliorer la qualité de service pour ne pas perdre leurs clients au profit de la concurrence. Selon des statistiques, il faudra 18 mois pour un opérateur pour qu’il puisse récupérer un client perdu et cela coûte de l’argent en matière de publicité. Du coup, la portabilité se veut une guerre de la qualité de service».

La portabilité sur le numéro d’urgence sera bientôt opérationnelle

Abordant le projet sur l’itinérance sur les numéros d’urgence, M Hannachi annonce le lancement, dans quelques jours seulement,  de la portabilité sur le numéro d’urgence en Algérie.

« Désormais, un client pourra émettre un appel d’urgence à partir de n’importe quel lieu qui n’est pas couvert par son opérateur. Grâce à la portabilité, l’appel du client sera pris en charge par un autre opérateur présent sur place », annonce M Hannachi.

L’acquisition des équipements sensibles assouplie

Au sujet de la liste des équipements sensibles définis par l’arrêté interministériel du 13 octobre 2024, publié sur le Journal officiel, l’intervenant affirme que « cette liste vient expurger les équipements qui ne font plus partie des équipements sensibles. Il s’agit d’un assouplissement quant à leur acquisition et leur exploitation, y compris au bénéfice de l’ARCE, et qui va sensiblement alléger la demande des opérateurs, car les technologies évoluent très rapidement ».

Vaste programme pour mieux couvrir 1 400 zones d’ombres

Du reste, M Hannachi révèle qu’un vaste programme a été lancé pour couvrir 1 400 localités, classées zones d’ombres et qui ne dépassent pas 2 000 habitants, pour améliorer la qualité de service.

Ce projet répartis entre deux opérateurs, affirme-t-il, s’étale sur 1 093 jours, soit 3 ans, assurant que « l’opération se déroule convenablement ».

Quid du contrôle parental ?

Enfin, l’intervenant affirme que « l’ARCE a rôle majeur dans le contrôle parental. C’est un cadre général prévu par la loi 18-04, car il s’agit de la protection des enfants avant tout », précisant que « la substance de cette protection est incluse dans le cahier des charges des opérateurs de la téléphonie mobile ».

R.E

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Le président de la République reçoit le Secrétaire exécutif de l’OTICE

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce mardi, Robert Floyd, secrétaire exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), et la délégation qui l’accompagne, indique, ce mardi, un communiqué de la présidence de la République.

L’audience s’est déroulée au siège de la présidence de la République en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, du Le ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, et du Secrétaire général de la présidence de la République, Abdellah Moundji.

R.N

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Ingérence dans les affaires du pays : Boughali dénonce «certains cercles français»

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Tout en saluant le rôle de la justice algérienne dans la protection des droits et des libertés, ainsi que dans la «mise en échec des tentatives d’atteinte à la sécurité et à la stabilité de l’Algérie», le président de l’Assemblée  populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a fustigé les velléités d’ingérence de certains cercles français et le Parlement européen, dans les affaires intérieures de l’Algérie. Présidant une réunion du Bureau de l’APN, dimanche dernier, Boughali a salué «le rôle de la Justice algérienne, qui veille à protéger les droits et les libertés», affirmant que «la loi s’appliquera à quiconque s’aviserait de porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de l’Algérie», allusion claire, à l’arrestation de lécrivain Boualem Sansal. «Les velléités d’ingérence du Parlement européen et de certains cercles politiques et médiatiques français dans les affaires intérieures de l’Algérie, ne sont qu’une tentative patente de détourner les regards, des véritables violations des droits de l’Homme et du droit international», a soutenu le président de l’APN, tout en s’interrogeant sur ce qu’il reste de crédit à ces relais, concernant la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la magistrature». Évoquant en outre, la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le président de l’APN a dénoncé «la barbarie du terrorisme sioniste», saluant «le rôle agissant de la diplomatie algérienne, en faveur de la cause palestinienne dans les fora internationaux», ainsi que «sa position ferme envers les tentatives de contourner les décisions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), pour légitimer l’occupation des territoires sahraouis». Boughali a, par ailleurs, adressé au nom du Bureau de l’APN, «ses vœux à Monsieur le Premier ministre, ainsi qu’à Mesdames et Messieurs les membres de l’équipe gouvernementale, pour la confiance placée en eux par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune», réaffirmant «l’engagement de l’Assemblée populaire nationale, dans le cadre de ses compétences constitutionnelles, à conforter la pratique démocratique et à renforcer la synergie entre les institutions constitutionnelles de l’Etat, tout en veillant à la qualité des législations et au respect de la complémentarité interinstitutionnelle, au service de l’édification d’une Algérie forte».

A. I.

 

 

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