Actualité
La question sera tranchée au prochain conseil des ministres
L’importation des véhicules d’occasion au menu
Programmé initialement par le conseil des ministres qui devait se tenir la semaine passée, mais reporté pour des «raisons techniques», le dossier de l’importation des véhicules n’est que partie remise, selon le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham.
Lors de son passage hier sur la Radio nationale, le ministre a fait savoir que lors du prochain conseil des ministres, un exposé sur l’importation de voitures de moins de trois ans sera présenté.
S’exprimant précédemment sur ce sujet qui suscite beaucoup de réactions, notamment dans un contexte d’indisponibilité des véhicules neufs en Algérie, le ministre de l’Industrie se voulait rassurant quant au maintien de l’importation des véhicules de moins de trois ans. Selon lui, l’article 110 de la Loi de Finances 2020 relatif à l’importation de véhicules de moins de trois ans d’âge n’a pas été abrogé, mais il est actuellement gelé.
Visiblement peu emballé par l’idée d’importer de «la ferraille», Ait Ali a d’abord fait remarquer qu’une voiture de moins de trois ans achetée d’Europe «aura roulé 20.000 km au maximum» ce qui rend ces véhicules excessivement chers pour le consommateur algérien à revenu moyen.
«Maintenant, si on compte acheter les véhicules de moins de dix ans à le place de ceux de moins de trois ans, comme ça été fait dans le passé, le ferraille ne nous intéresse pas», a-t-il soutenu.
Selon lui, «lorsque cette mesure a été introduite dans la loi de finances de 2020, il n’y avait pas de possibilité d’importer les véhicules neufs». «Pour se payer les voitures d’occasion, les gens iront au marché de l’informel, alors que l’Etat ne peut en aucun cas encourager ce marché», a-t-il ajouté.
Outre les véhicules de moins de trois ans, le ministre a évoqué la question des zones industrielles.
A cet effet, il a annoncé que la création de l’office national du foncier industriel va récupérer les biens attribués à des indus bénéficiaires en plus de la gestion directe et effective des zones industrielles.
Le ministre a rappelé qu’une soixantaine de zones industrielles sont inégalement réparties, en plus de nombreuses petites zones d’activités qui contiennent de nombreux investisseurs fictifs.
Ait Ali a indiqué que la nouvelle loi sur l’investissement accordera plus de pouvoirs à l’Agence nationale pour le Développement des Investissements (ANDI) et expliquera de manière transparente les modalités d’octroi des avantages et de répartition du bien à travers une échelle d’évaluation. «Nous sommes en train de finaliser une nouvelle loi sur les investissements» a-t-il souligné, en rappelant que la «plus grande richesse de l’Algérie est la ressource humaine, et nous travaillons à la valoriser et à la développer».
H. M.
Actualité
Président de la République: « La campagne électorale était propre »
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, ce samedi à Alger, que la campagne électorale pour la présidentielle était «très propre» et que les trois candidats à cette élection ont donné «une image honorable» de la démocratie en Algérie.
«Je souhaite le meilleur pour notre chère patrie et que l’Algérie triomphe en toutes circonstances», a déclaré le président de la République à la presse après avoir accompli son devoir électoral à l’école Ahmed-Aroua de Bouchaoui (Alger).
«Ceux qui nous ont suivi de l’intérieur et de l’extérieur ont constaté que la campagne électorale était très propre et que les trois candidats de ce scrutin étaient à la hauteur et ont donné une image très honorable de l’Algérie et de la démocratie en Algérie. J’espère que nous serons un exemple pour les autres», a-t-il dit.
Et de poursuivre : « Notre pays est une partie intégrante du monde, que ce soit pour le continent africain, pour le monde arabe ou pour l’espace méditerranéen».
Le président de la République a également souhaité voir «l’opération se poursuivre avec la même fluidité et dans la même ambiance démocratique», soulignant que cette élection présidentielle constitue un «tournant décisif» dans l’histoire du pays.
«J’espère que le vainqueur de ce scrutin poursuivra le parcours décisif pour l’Etat algérien et pour le peuple algérien, afin d’atteindre le point de non-retour dans le développement économique et la construction d’une véritable démocratie, une démocratie des droits du citoyen et non une démocratie de slogans», a ajouté le président de la République.
Le monde «constate que le citoyen algérien acquiert jour après jour de nouveaux droits», a-t-il soutenu, soulignant que des efforts continus sont déployés pour répondre à ses attentes et prendre en charge ses préoccupations.
A noter que trois candidats sont en lice pour cette élection, à savoir. Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS), le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, et le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaâli Hassani Cherif.
R.N
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La Croix prend pour cible l’Algérie à la veille des élections présidentielles: Simple hasard de calendrier ?
La Croix prend pour cible l’Algérie à la veille des élections présidentielles: Simple hasard de calendrier ?
Au moment où le peuple algérien se prépare avec enthousiasme à choisir son président de la République, les forces du mal se mettent en mouvement.
La presse française sort encore son artillerie lourde et s’en prend à nouveau à l’Algérie. Le choix de la date n’est pas fortuit lorsqu’on connaît toute la haine que lui portent certains « journaleux ». Dans son édition du 06 septembre en cours, soit la veille des élections présidentielles du 07, le quotidien La Croix, nous sort une drôle d’analyse, se focalisant justement sur ce rendez-vous.
Jean-Baptiste François, le rédacteur dudit article y met d’ailleurs tout son « talent », remettant en cause tout ce qui a été accompli par l’Algérie autant sur les plans social, économique et diplomatique. Jean-Baptiste François est allé jusqu’à dire que le candidat Abdelmadjid Tebboune n’a aucun autre rival « sérieux » pour succéder à lui-même à la magistrature suprême.Pis encore.
Ce dernier aurait même « éclipsé » le long de la campagne électorale, les deux autres candidats Youcef Aouchiche (FFS) et Abdelaali Hassani Cherif (MSP).
Dans ses diatribes, Jean-Baptiste François fait parler bien entendu Hasni Abidi, politologue algérien et suisse, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève.
Ce dernier affirme sans retenu aucune, que « c’est un président déterminé à faire un second mandat, après cinq années durant lesquelles il estime ne pas avoir eu le temps de réaliser l’Algérie nouvelle qu’il avait promise, en raison du Covid-19 ». Pas que ça. Selon le quotidien La Croix, le président Abdelmadjid Tebboune « serait mal élu » en2019 avec seulement 40 % de participation.
« Abdelmadjid Tebboune n’a pas vu la population répondre présente aux scrutins suivants », continue sur sa lancée Jean-Baptiste François.Sauf que le rédacteur de l’article feint d’ignorer que Abdelmadjid Tebboune est élu dès le premier tour avec 58,13 % des suffrages exprimés, quoique rien, et personne n’est en mesure d’obliger aucun des Algériens à se justifier.
Les journalistes français devraient par contre se tourner vers l’inédite crise politique dans laquelle patauge leur pays depuis près de deux mois même avec la désignation de Michel Barnier, au poste de Premier ministre. Certains politiques français évoquent d’ailleurs un « coup d’Etat » alors que 81 députés ont déjà signé la demande de destitution du président Emmanuel Macron. Le refus d’Emmanuel Macron de nommer à Matignon la candidate proposée par le Nouveau Front populaire, Lucie Castets, constitue en effet « un manquement grave au devoir de respect de la volonté exprimée par le suffrage universel ».
Des entretiens houleux avec les voisins ?
C’est ce que tente de faire croire Jean-Baptiste François, qui dans son article affirme qu’à l’exception de la Tunisie, Alger entretient des relations houleuses avec ses voisins : le Maroc, le Mali, la Mauritanie et le Niger.
« Le pays n’a pas non plus soldé son passif mémoriel avec la France. Paris, faute d’avancées, a préféré imiter l’Espagne et les États-Unis en apportant fin juillet son soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental. Au grand dam d’Alger, qui soutient les indépendantistes sahraouis », poursuit-il.
Là, s’imposent quelques vérités que le journaliste a fait exprès de ne pas mentionner car ce serait illogique d’exercer pour la Croix et ne pas les connaître. Commençons par la décision prise par l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec son voisin de l’Ouest qui n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays et ce, depuis l’indépendance de l’Algérie.
Cette animosité, dont le caractère systématique, méthodique et prémédité est documenté, avait débuté avec la guerre d’agression ouverte de 1963, guerre fratricide déclenchée par les forces armées royales marocaines contre l’Algérie qui venait de reconquérir son indépendance nationale. Plusieurs années plus tard, le 27 août 1994, le Maroc a décidé unilatéralement d’imposer un visa d’entrée sur son territoire, tant pour les citoyens algériens que pour les citoyens d’autres nationalités, mais d’origine algérienne.
La dernière provocation en date est le soutien du Maroc aux agents séparatistes après les incendies criminels qui ont ravagé, courant août 2021, plusieurs régions d’Algérie, causant la destruction de milliers d’hectares et la mort de 90 personnes dont 33 militaires.
Pour ce qui est de ses relations avec la France, cette dernière devrait en premier lieu reconnaître ses crimes commis en Algérie pendant un peu plus d’un siècle et s’en excuser.Quoi qu’il en soit, résolu et audacieux, le pays continuera d’avancer, indifférent aux manœuvres destinées à le faire trébucher.
Cette vitalité démocratique et ce dynamisme remarquable de l’Algérie ont suffi à exciter le prurit de ces esprits malveillants déterminés à freiner son ascension. Mais l’Algérie restera toujours debout face aux torrents de haine.
Yacine Ouffella
Actualité
Présidentielles : Un taux de participation de 4,56% à 10h
Le président de l’instance indépendante des élections, Mohamed Cherfi a fait savoir que le taux de participation au scrutin présidentiel, était de 4,56% à 10 h.
A l’étranger, un taux de participation de 14,50% a été enregistré, selon les chiffres avancés par le président de l’ANIE.
R.N
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