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Confinement partiel à domicile dans 29 wilayas dès demain

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20h00, Bonne nuit !

Le nombre des wilayas concernées par le confinement partiel à domicile passe de 20 à 29. Le gouvernement a décidé d’élargir cette liste après une semaine marquée par une recrudescence des cas de contamination au coronavirus.  Aussi, les horaires de cette mesure de couvre-feu sont adaptés entre 20 heures et 5 heures du matin.

Les services du Premier ministère ont annoncé, hier, le prolongement du confinement partiel pour une durée de 15 jours à partir de demain mardi 10 novembre. La décision, prise par Abdelaziz Djerad après consultations avec le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus (Covid-19) et l’autorité sanitaire, est accompagnée d’une série de mesures à même de renforcer le dispositif de lutte contre l’épidémie. Ainsi, neuf nouvelles wilayas sont soumises au couvre-feu à partir de 20 heures jusqu’au lendemain 5 heures, «à savoir Adrar, Guelma, Illizi, Tindouf, Tissemsilt, El Oued, Khenchela, Tipasa et Aïn Temouchent», est-il précisé dans un communiqué. Ces dernières ont enregistré, selon la même source, «une recrudescence des cas de contamination». Elles s’ajoutent à la liste des wilayas déjà partiellement confinées (Batna, Béjaïa, Biskra, Blida, Bouira, Tébessa, Tlemcen, Tiaret, Tizi Ouzou, Alger, Jijel, Sétif, Annaba, Constantine, Médéa, M’sila, Ouargla, Oran, Bordj Bou Arréridj et Boumerdes). Quant à l’horaire du confinement, il est prolongé de 3 heures, puisqu’il commence à 20 heures au lieu de 23 heures.

Ces nouvelles annonces du gouvernement interviennent au lendemain d’une réunion d’urgence qu’a présidée Djerad en fin de semaine dernière. La barre des contaminations au coronavirus, qui a dépassé hier les 650 cas par jour, a poussé les autorités à agir devant un cri d’alerte lancé par le personnel soignant, submergé par le nombre de malades et le manque de moyens. Il faut dire que depuis la reprise du cours de la vie normale, un certain relâchement a été constaté sur le terrain. Non-respect des mesures barrières, absence du port de bavette dans des lieux supposés fermés et différents regroupements, les Algériens donnaient l’impression de vouloir défier le virus mortel. D’où cette réadaptation du confinement par le gouvernement. Même si, dans le fond, beaucoup de spécialistes réfutent ce «couvre-feu» qui ne servira pas à grand-chose, d’autant qu’il n’y a presque pas de vie la nuit dans les villes algériennes.

Fini les regroupements

Quoi qu’il en soit, le Premier ministre a autorisé les walis à «prendre toutes les mesures qu’exige la situation sanitaire de chaque wilaya, notamment l’instauration, la modification ou la modulation des horaires, la mesure de confinement à domicile partiel ou total ciblé d’une ou de plusieurs communes, localités ou quartiers connaissant des foyers de contamination». Ceci, «après accord des autorités compétentes», est-il précisé dans le communiqué du gouvernement. Les walis de la République auront même le pouvoir de «procéder à la fermeture totale ou partielle des lieux de plaisance et de détente, des espaces récréatifs et de loisirs et de tout lieu susceptible de recevoir une forte affluence du public».

Par ailleurs, et après avoir constaté enfin que les regroupements favorisaient «la propagation de l’épidémie», le gouvernement a prorogé la mesure portant «interdiction, à travers le territoire national, de tout type de rassemblement de personnes et de regroupement familial, notamment la célébration de mariages et de circoncisions et autres événements tels que les regroupements au niveau des cimetières».

Rappelant la nécessité «de respecter les mesures décidées» dans ce cadre, les services du Premier ministère avertissent que «les sanctions réglementaires seront prises à l’encontre des contrevenants et les propriétaires des lieux accueillant ces regroupements». 

Un contrôle rigoureux partout

Et pour «s’assurer du respect du protocole sanitaire» dans le milieu scolaire, le contrôle sera «continu, rigoureux et inopiné », a-t-on affirmé. Des inspecteurs du corps de l’éducation nationale se déplaceront dans les établissements des trois cycles, publics et privés. Des équipes médicales viendront aussi en renfort à ce dispositif pour s’assurer de la santé des élèves et du personnel. Idem pour les mosquées qui verront «le renforcement du contrôle de l’application du protocole sanitaire».

Le Premier ministre a, en outre, décidé de fermer, dès aujourd’hui 9 novembre et pour une période de 15 jours, les marchés de vente de véhicules d’occasion et de reporter la rentrée universitaire au 15 décembre. Les commerces, les activités accueillant du public et les marchés hebdomadaires connaîtront «un contrôle rigoureux» pour imposer le port obligatoire du masque et la distanciation physique. En cas d’infraction, les walis pourront procéder à «leur fermeture immédiate».

Enfin, le gouvernement a annoncé la dotation des structures hospitalières de «tous les moyens en matière d’équipements, de tests PCR, de tests antigéniques, de moyens de protection, d’oxygène et d’appareils respiratoires et la mobilisation de lits d’hospitalisation supplémentaires en cas de besoin», tout en s’engageant à «poursuivre» les efforts en matière d’amélioration des conditions d’hébergement et de transport pour les personnels de soins.

Aïssa Moussi

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Protection des données : 4 ministères chez l’ANPDP L’Autorité nationale de protection des données à caractère personnel (ANPDP) reçoit, aujourd’hui, les représentants du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit, du ministère des Relations avec le Parlement, du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, et du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, a indiqué un communiqué de l'Autorité.

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Cette rencontre «s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des organes publics et privés, responsables du traitement des données à caractère personnel en vue d’aligner les traitements effectués par ces derniers sur les dispositions de la loi 18-07 relative à la protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel», a précisé la même source. Cette démarche vise à protéger les droits fondamentaux des citoyens et à accélérer la cadence de l’opération de dépôt des déclarations et demandes d’autorisation de traitement, via la plateforme numérique dédiée à cet effet, a ajouté la même source.

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Le Président Tebboune reçoit Brahim Ghali : Un soutien indéfectible Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu, hier à Alger, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Brahim Ghali.

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La rencontre s’est déroulée en présence du chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général d’armée Saïd Chanegriha et du directeur de Cabinet à la présidence de la République, M. Boualem Boualem. Etaient présents également du côté sahraoui, le ministre conseiller chargé des affaires diplomatiques, Mohamed Salem Ould Salek, le chef d’Etat-major de l’Armée populaire de libération sahraouie, Mohamed El Ouali Akik et l’ambassadeur de la RASD à Alger, Abdelkader Taleb Omar. L’audience faut-il le préciser, intervient le jour même où  se tient une séance de consultation au Conseil de sécurité sur la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO).  Une occasion pour rappeler le soutien indéfectible de l’Algérie à la cause sahraouie et son  attachement à la légalité internationale, comme rappelé par le président tebboune dans son discours lors du sommet du mouvement des Non-alignés. «Le parcours du Mouvement des non-alignés, riche de nombreuses formes de solidarité avec les peuples opprimés et colonisés et qui se traduit par ses positions de soutien aux causes justes, lui impose aujourd’hui de soutenir le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, dont les territoires et les richesses ont été spoliés en flagrante violation du Droit international et qui est aussi victime de tentatives d’aliénation de sa cause juste et de ses aspirations à l’organisation d’un référendum libre et régulier, conformément à la Légalité internationale et aux résolutions pertinentes de l’ONU, aux fins de le priver de ses droits légitimes intangibles et imprescriptibles », avait-il affirmé.

 

L’ambassadeur sahraoui rencontre de Mistura

 

Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU et coordonnateur avec la MINURSO, Mohamed Sidi Omar s’est entretenu lundi, au siège du secrétariat des Nations unies, avec l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura. La rencontre qui s’est tenue à la veille de la séance de consultation sur la MINURSO), a porté sur la réalité et l’avenir du processus de paix parrainé par les Nations Unies au Sahara Occidental. M. Sidi Omar a notamment expliqué en détail la position du Front Polisario à cet égard et souligné que l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination est la seule voie vers une solution pacifique, juste et durable à la décolonisation du Sahara occidental. Le représentant du Front Polisario a, en outre, réaffirmé que le plan de règlement de l’Union Africaine (UA) et des Nations Unies, accepté par les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Maroc, en août 1988, et approuvé à l’unanimité par le Conseil de sécurité dans ses résolutions 658 (1990) et 690 (1991), demeure la solution réaliste, raisonnable et consensuelle à la question de la décolonisation du Sahara occidental. Dans ce contexte, il a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures concrètes pour permettre à la MINURSO de mettre pleinement en œuvre son mandat tel que spécifié dans le Plan de règlement onusien et africain. M. Sidi Omar a également renouvelé la volonté de la partie sahraouie de continuer à travailler avec les Nations Unies et l’Union africaine dans le but de parvenir à une solution pacifique, juste et durable au conflit entre la République sahraouie et le royaume du Maroc conformément aux buts et principes de la charte de l’ONU et de l’Acte constitutif de l’UA.

A.I.

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Lancement prochain d’une plateforme d’orientation : L’IA au service des bacheliers Le directeur de l’Ecole nationale supérieure de l'Intelligence artificielle (ENSIA), le professeur Abdelmalik Bachir s’est exprimé hier à propos du lancement prochain d’une nouvelle plateforme nationale « intégrant l’IA » pour faciliter l’orientation des futurs bacheliers.

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Le responsable, de passage sur les ondes de la Radio nationale à l’occasion de la Journée du savoir, explique en substance que l’Algérie «se positionne» en vue d’accompagner le «tournant vers les technologies numériques». Un savoir qu’il convient de maîtriser, mais également «de sécuriser». L’école accueille depuis la rentrée 2021/2022, «l’élite» parmi les étudiants du pays. Ces derniers, en collaboration avec leurs professeurs et cadres du ministère de l’Enseignement supérieur ont participé à la création d’une nouvelle plateforme visant à «aider à l’orientation des futurs bacheliers », a annoncé Abdelmalik Bachir. L’outil sera lancé cet été pour la préparation de la prochaine rentrée universitaire. «Nous en sommes déjà très fiers», précise le responsable. «Bien que ce programme pourra être amélioré davantage (…) l’Algérie à l’un des meilleurs systèmes d’orientation des bacheliers au monde, le processus est transparent et ne se base que sur les résultats de l’étudiant», s’est-il réjoui. Le programme, selon ses explications, prend en effet en compte l’ensemble des informations et notes du candidat afin de lui proposer un choix personnalisé de filières d’étude. « Le développement a été rendu possible grâce à l’implication du secteur de l’enseignement supérieur qui nous a fourni les données nécessaires. Sans la numérisation préalable du secteur cela aurait été impossible», précise le directeur de l’ENSIA. Et dans cette logique, le professeur Abdelmalik Bachir à rappelé que le développement de l’intelligence artificielle est aujourd’hui inévitable en Algérie et dans le monde. Une réalité, prise en compte par les autorités du pays, l’objectif étant aujourd’hui de maîtriser et d’user des technologies dans l’intérêt national. «Il y a trois piliers à maîtriser. la ressources humaine qualifiée, l’équipement en supercalculateurs et l’existence de données en grande quantité et de qualité », précise l’invité de la radio. «Les autorités algériennes ont montré leur intérêt. L’Algérie est l’un des rares pays à avoir une école supérieure nationale dédiée à l’IA», a-t-il relevé. Par ailleurs, sans donner de chiffres, le responsable explique que les financements sont «conséquents», évoquant même l’existence d’une véritable «course» au niveau mondial pour l’acquisition des supercalculateurs. Toutefois, le directeur de l’ENSIA explique que le secteur économique doit comprendre l’importance des tournants numériques. Le pays ne pouvant pas bénéficier de l’apport de l’université en matière d’IA, qu’en cas de réelle «collaboration avec le secteur économique (…) c’est comme cela que l’on pourra mettre en application ce que l’on transmet de manière théorique». Les entreprises, et plus largement les partenaires intéressés par le développement de leur productivité grâce à l’IA doivent dès à présent travailler sur la collecte et la sécurisation des données. L’IA, plaide le responsable, est un moyen de choix pour multiplier le chiffre d’affaires et le rendement. «Cette technologie donne la possibilité de tirer profit de la puissance de la machine», dit-il. Quant aux dangers potentiellement liés au développement incontrôlé de l’IA, M. Abdelmalik Bachir explique que les autorités suivent le débat en cours au niveau mondial. «Il y’a des divergences au niveau mondial sur les conséquences de l’utilisation de l’Intelligence artificielle, certains pensent que ces programmes de ces outils  doivent êtres en source ouverte afin que l’on sache exactement comment ils fonctionnent, mais d’autre estiment au contrarient que les programmes doivent être protégées pour ne pas qu’il tombe entre de mauvaises mains. C’est un véritable débat ». L’Algérie en tout cas «suit ce qui se passe», précise Abdelmalik Bachir. «Un conseil scientifique de l’IA a même été créé» dans ce but.

N.K.

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