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Le nombre de nouveaux cas de contamination au Covid explose

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753

Le décalage entre la gravité de la situation et le déficit des moyens de prises charge conjugué à un manque de conscience chez la majorité des citoyens risque de nous mener à un état d’urgence sanitaire.

Rien ne va plus sur le front de la lutte contre la pandémie. Hier, en milieu de journée, le nombre des nouveaux contaminés a atteint 753, un record absolu, soit une augmentation de plus de 100 malades par rapport à la veille. Des patients qui rejoignent les milliers de personnes déjà atteintes par le virus. Le nombre de citoyens contaminés paraît, certes, bien en deçà des tableaux actuels affichés dans beaucoup d’autres pays européens, mais comparaison n’est pas toujours raison tant les capacités d’accueil et de prise en charge des malades là-bas sont sans commune mesure avec les nôtres.

Pour rappel, de hauts responsables ont appelé avant-hier à plus de vigilance et au respect des mesures de précaution face à une recrudescence des cas qui se confirme depuis quelques jours. Le professeur Ryadh Mahyaoui, membre du Comité scientifique de suivi de la pandémie de coronavirus (covid-19), et le professeur Mohamed Belhocine, président de la cellule opérationnelle d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques au ministère de la Santé, ont ainsi alerté l’opinion publique sur l’aggravation de la situation.  Des mises en garde bien opportunes puisque le lendemain, c’est-à-dire hier, le nombre de nouveaux malades atteignait en début d’après-midi 753, soit près de 100 cas de plus que la veille, traduisant une propagation du virus à une plus grande vitesse. Inquiétant.

Les blouses blanches sur le front à l’intérieur du pays tirent aussi la sonnette d’alarme.  A partir des réseaux sociaux, on témoigne que les hôpitaux sont déjà saturés. Plus de place dans les services de réanimation et l’oxygène commence à manquer dans nombre de structures sanitaires. Une situation qui devient alarmante parce que les gestes barrières et les précautions urgentes à prendre ne sont pas encore de mise au sein d’une population visiblement en déphasage avec la gravité de la situation.

Après plus de sept mois de crise sanitaire, la sensibilisation est devenue très difficile à cause du relâchement naturel chez la grande majorité, d’une lassitude face à la menace invisible et, surtout, en raison d’un nécessaire retour à la vie normale.

Etat d’urgence sanitaire

Certes, les autorités ont réagi en revenant à l’option du confinement partiel pour 29 wilayas, en plus de décisions de fermeture de la Grande Mosquée d’Alger, d’interruption de rendez-vous sportifs, de contrôle plus rigoureux du port du masque et autres mesures qui doivent rappeler l’importance de la prévention dans cette bataille contre le virus. Mais il faudra certainement plus que ce dispositif pour inverser la courbe des contaminations qui a pris une ascendance effrayante. Ainsi, il serait peut-être temps de décréter un état d’urgence sanitaire en passant à un confinement total de quelques jours en assurant, bien sûr, la logistique minimale pour les besoins vitaux, tels l’alimentation et les soins.

L’expérience de la ville de Blida au début de la pandémie pourrait profiter à l’élaboration de la conduite à tenir le plus tôt possible afin de casser un tant soit peu la chaîne de transmission infernale du virus. Les établissements scolaires pourraient refermer leurs portes temporairement pour éviter tout nouveau cluster. Le préjudice socioéconomique sera bien moins grave que ce que pourrait entraîner l’augmentation des contaminations au rythme actuel.

Les médias lourds et la Toile doivent convaincre les Algériens de suspendre un temps toutes leurs activités «mortelles» dans l’objectif de conjurer le sort d’une tragédie nationale. «Puisque nous ne pouvons soigner tout le monde, tâchons de ne pas être tous malades» a déclaré hier un médecin en tenue anti-Covid dans les couloirs d’un hôpital saturé de la banlieue d’Alger. A méditer.

Nordine Mzala

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Plus de 220 exposants prennent part aux salons «Sinaa Expo» et «Secura North Africa» à Alger

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Plus de 220 exposants nationaux et étrangers prennent part à la 3e édition du Salon international de l’industrie «Sinaa Expo», ainsi qu’à la 6e édition du Salon de sécurité «Secura North Africa», qui ont ouvert leurs portes ce mardi, au Palais des expositions d’Alger.

Ces deux Salons, qui se tiennent simultanément dans les deux pavillons «Central» et «Ahaggar» jusqu’au 5 décembre, réunissent les principaux acteurs du secteur industriel d’Algérie et des étrangers, venus notamment de Turquie, de Chine, d’Italie et du Qatar, représentant des domaines tels que la sidérurgie, l’industrie textile, la maintenance, les hydrocarbures, la logistique, les outils de production et l’automatisation et la robotique, ainsi que les domaines de la sécurité, l’hygiène et l’environnement.

Considéré comme l’évènement de référence de l’industrie en Algérie, le Salon «Sinaa» a enregistré la participation des entreprises publiques comme l’Entreprise nationale des services aux puits (ENSP), l’Entreprise nationale de forage (ENAFOR) et l’Entreprise nationale de grands travaux pétroliers, ainsi que l’Entreprise Electrification d’Algérie (ELEC-AL).

Outre la participation de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), plusieurs organismes sous la tutelle du ministère de l’Industrie y prennent part également à cet évènement, à l’image de l’Institut algérien de normalisation (IANOR) et l’Institut de la productivité et du développement industriel (INPED).

Des compagnies d’assurances et établissements bancaires publics et privés font partie des exposants présents à cette 3ème édition, qui sera marquée cette année par la place réservée à la digitalisation et l’industrie 4.0, et qui verra la présentation de nouveaux équipements permettant de suivre de manière digitale et en ligne l’usine de production pour optimiser son fonctionnement et réduire les divers incidents, selon les organisateurs.

En parallèle, il est prévu un programme de conférences autour du secteur industriel algérien, portant notamment sur les thèmes de l’innovation, l’économie circulaire, la maintenance industrielle et le financement des projets.

S’agissant de la 6ème édition du Salon «Secura North Africa», dédié aux technologies et solutions dans le domaine de la sécurité, il enregistre la participation de 70 exposants algériens et étrangers représentant l’Italie, la Tunisie, l’Espagne et les Emirats Arabes Unis, dont plusieurs marques et fournisseurs d’équipements et services de pointe liés à la sécurité des personnes et des infrastructures.

Cet événement regroupe aussi des services de départements faisant partie du ministère de la Défense nationale (MDN), de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Protection civile.

Dans le cadre de ce Salon, il est prévu aussi un programme de conférences consacrées aux thèmes de la sécurité industrielle, des événements de grande envergure et les solutions pour la sécurité des transactions financières et bancaires, ainsi que la sécurité dans les milieux de travail et sites de production.

Les organisateurs de ces évènements s’attendent cette année à plus de 11.000 visiteurs professionnels, en rappelant que les éditions tenues en 2023 avaient permis d’enregistrer près de 9500 visiteurs.

R.E

 

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Portabilité téléphonique: Elle sera lancée dans quelques mois

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Mohamed El Hadi Hannachi, président de l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARCE) estime que la récente sanction de plus de 1 (UN) milliard de dinars prononcée à l’encontre des trois opérateurs de téléphonie mobile était due au non-respect de leur obligation contractuelle en matière de qualité de service, et ce, après une opération de contrôle massive étendue sur l’ensemble du territoire national durant la période allant de 2022 à 2024.

Intervenant ce mardi, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale,  M Hannachi indique que « cette opération vise à assurer une meilleure qualité de service à travers le respect de leurs obligations contractuelles », arguant qu’il s’agit de l’engagement de l’Etat à protéger le droit des consommateurs en mettant fin à certaines défaillances, d’une part, et d’un défi pour ces opérateurs d’améliorer leurs prestations de service.

Selon ce responsable, il n’y a pas eu de sanctions sur la 2G, mais sur la 3G et la 4G sur la base des indicateurs de performances établis dans le cahier des charges.

« Ces sanctions ne sont pas une finalité pour l’ARCE. L’objectif est d’amener les trois opérateurs à être au rendez-vous en termes de respect de engagements vis-à-vis de leurs clients », précisant qu’« il y a un suivi rigoureux et il a été déjà fait. Quant un  manquement est constaté, un délai de 30 jours est accordé aux opérateurs pour se conformer au cahier des charges. Cela étant dit, la loi prévoit des cas de récidive. Les campagnes de contrôle concernent notamment les milieux urbaines, le réseau autoroutier et nous le faisons tous les ans».

« La portabilité, une guerre de la qualité de service »

Concernant la portabilité téléphonique (possibilité de changer d’opérateurs sans changer de numéro de téléphone-ndlr), M Hannachi a explique que « toutes les étapes ont été franchies et les opérateurs se sont constitués en groupements et la plateforme a été mis en place. Il ne reste que certaine détails pour que l’opération soit menée à terme. Ce sera, peut-être dans quelques mois ».

Il a dans ce sens précisé p que « la portabilité téléphonique donne un effet de mode au début, comme c’était le cas en Europe où elle a donné une courbe ascendante. C’est une opération importante dans la mesure où elle incite les opérateurs à améliorer la qualité de service pour ne pas perdre leurs clients au profit de la concurrence. Selon des statistiques, il faudra 18 mois pour un opérateur pour qu’il puisse récupérer un client perdu et cela coûte de l’argent en matière de publicité. Du coup, la portabilité se veut une guerre de la qualité de service».

La portabilité sur le numéro d’urgence sera bientôt opérationnelle

Abordant le projet sur l’itinérance sur les numéros d’urgence, M Hannachi annonce le lancement, dans quelques jours seulement,  de la portabilité sur le numéro d’urgence en Algérie.

« Désormais, un client pourra émettre un appel d’urgence à partir de n’importe quel lieu qui n’est pas couvert par son opérateur. Grâce à la portabilité, l’appel du client sera pris en charge par un autre opérateur présent sur place », annonce M Hannachi.

L’acquisition des équipements sensibles assouplie

Au sujet de la liste des équipements sensibles définis par l’arrêté interministériel du 13 octobre 2024, publié sur le Journal officiel, l’intervenant affirme que « cette liste vient expurger les équipements qui ne font plus partie des équipements sensibles. Il s’agit d’un assouplissement quant à leur acquisition et leur exploitation, y compris au bénéfice de l’ARCE, et qui va sensiblement alléger la demande des opérateurs, car les technologies évoluent très rapidement ».

Vaste programme pour mieux couvrir 1 400 zones d’ombres

Du reste, M Hannachi révèle qu’un vaste programme a été lancé pour couvrir 1 400 localités, classées zones d’ombres et qui ne dépassent pas 2 000 habitants, pour améliorer la qualité de service.

Ce projet répartis entre deux opérateurs, affirme-t-il, s’étale sur 1 093 jours, soit 3 ans, assurant que « l’opération se déroule convenablement ».

Quid du contrôle parental ?

Enfin, l’intervenant affirme que « l’ARCE a rôle majeur dans le contrôle parental. C’est un cadre général prévu par la loi 18-04, car il s’agit de la protection des enfants avant tout », précisant que « la substance de cette protection est incluse dans le cahier des charges des opérateurs de la téléphonie mobile ».

R.E

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Le président de la République reçoit le Secrétaire exécutif de l’OTICE

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce mardi, Robert Floyd, secrétaire exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), et la délégation qui l’accompagne, indique, ce mardi, un communiqué de la présidence de la République.

L’audience s’est déroulée au siège de la présidence de la République en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, du Le ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, et du Secrétaire général de la présidence de la République, Abdellah Moundji.

R.N

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