D’aucuns reprochent à «une certaine presse» pour rester fidèle à l’euphémisme son esprit quelque peu chauvin. Il faut d’avoir rappelé que nous avons, de mon point de vue en tout cas, globalement une presse sportive compétitive. Et toutes catégories confondues : écrite, parlée et télévisuelle. Je pense à cet effet que, parmi les nombreux lecteurs de la presse sportive, il s’en trouvera très peu pour me contredire. Au demeurant, la plupart des confrères qui se sont expatriés, notamment dans les pays du Golfe, ont réussi à s’imposer autant sur le plan de la maîtrise de leur sujet (bonne acuité analytique) que de la langue. Pour autant, si on peut comprendre et excuser un certain chauvinisme dicté par le fameux sentiment national (iste) lorsque le commentaire concerne l’équipe nationale, en revanche, il est plus pénible de relever un certain parti pris de quelques confrères dont on devine, à la lecture fouillée de leurs comptes-rendus (pour la presse écrite) ou d’autres segments de communication (tv-radio), un certain subjectivisme qui en altère la vocation première supposée neutre. Ceci étant, il y a des signatures et, là, je me permets de citer avec votre permission mon ami Boubekeur Hamidchi dont l’excellence de la littérature sportive (et de la littérature tout court) en fait l’un des plus beaux fleurons sinon le plus beau. Impartial, orfèvre et ciseleur des mots, c’est un vrai régal et une délectation recommencée. Et pour ceux qui ont la chance et le privilège de le connaître, quelle humilité qui plus est ! Mais bon, vous me direz aussi que c’est une autre école, une tout autre que celle d’El Hadef, référence incontournable, toujours de mon point de vue, du paysage médiatique national et international sans chauvinisme aucun… Car un commentateur n’est pas un supporter dans l’exercice de ses fonctions s’entend…
Amar Zentar