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Un hôtel militaire converti en un hôpital temporaire, l’Armée à la rescousse du système de santé

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L’Algérie a décidé de recourir aux moyens de son armée qui dès, mars dernier, s’était préparée à cette éventualité en ordonnant à toutes ses composantes de rester sur le qui-vive en prévision d’une intervention à tout moment. La première s’est traduite avec la conversion temporaire d’un hôtel militaire en une structure sanitaire.


Le Général de Corps d’Armée, Saïd Chanegriha, a effectué, jeudi dernier, une visite de travail et d’inspection au Centre de Regroupement et de Préparation des Equipes Sportives Militaires en 1ère Région Militaire. Une sortie à double objectifs. Le chef d’Etat-major a, en premier, coupé court à la rumeur insistante sur son état de santé et sa prétendue hospitalisation à l’étranger en raison d’une atteinte au covid-19, largement relayée par les réseaux sociaux et les médias d’un pays voisin mais il s’est, surtout enquis du degré de disponibilité des structures de la santé militaire à faire face à la propagation de la pandémie du nouveau Coronavirus. Et c’était là le but majeur. Car pour le général, il ne s’agit nullement de démentir «des campagnes acharnées (qui) sont dirigées par des cercles hostiles bien connus, gênés par la ligne nationale honnête et courageuse adoptée par les hautes autorités du pays» mais plutôt de «renforcer la cohésion nationale et asseoir les fondements de l’unité et du raffermissement des rangs internes à travers la conjugaison des efforts de tout un chacun pour pouvoir surpasser cette crise sanitaire».

Lors de son déplacement, le général Chengriha a présidé une cérémonie de conversion temporaire de l’hôtel militaire du centre de regroupement et de préparation des équipes sportives militaires en une structure sanitaire dédiée exclusivement à la prise en charge des citoyens malades contaminés de la Covid-19. Une conversion qui annonce l’entrée en jeu de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la lutte contre le coronavirus. En fait, les moyens de l’ANP n’ont, jusque là, pas été déployés dans ce «combat» mené contre le virus et été réservés comme dernier recours en cas de complication de la situation. Et c’est ce qu’avait déclaré le président Abdelmadjid Tebboune, en avril dernier où il avait assuré «la situation est sous contrôle, car nous disposons des moyens permettant de faire face à la pandémie, même en phase 5, d’autant que les capacités de l’Armée nationale populaire (ANP) n’ont pas encore été utilisées».

Le chef de l’Etat avait expliqué que si la situation sanitaire le justifiait, l’armée pourrait être mise à contribution en soutien à la lutte contre le coronavirus. Et il semble bien que le système de santé national soit en besoin urgent de soutien. C’est dire que l’heure est grave et que la saturation des établissements de santé se rapproche en raison de la hausse vertigineuse des contaminations. Avec plus de 1000 cas quotidiennement depuis plus d’une semaine, il est clair que les difficultés du système de la santé commence à se ressentir. L’Algérie a donc décidé de recourir aux moyens de son armée qui, dès mars dernier, s’était préparée à cette éventualité en ordonnant à toutes ses composantes de rester sur le qui-vive en prévision d’une intervention à tout moment. La première intervention de l’armée donc s’est traduite avec la conversion temporaire d’un hôtel militaire en une structure sanitaire. D’autres pourraient bien suivre comme le laissera entendre le général de corps d’armée qui a affirmé, en marge de la cérémonie que l’ensemble des structures de la santé militaire était prêt «afin de faire face à la propagation de l’épidémie du nouveau Coronavirus» tout en faisant état de «l’entière disponibilité à déployer des hôpitaux de campagne, en cas de nécessité, afin de réduire la pression sur les établissements hospitaliers civils». Revenant sur l’hôtel militaire converti, le chef d’état-major indiquera «j’ai dispensé des instructions à l’effet de doter cette infrastructure hôtelière, d’une capacité de (120) lits, de tous les équipements médicaux nécessaires, à l’instar des équipements de respiration artificielle, et d’un staff médical et paramédical qualifié, et de la mettre à la disposition du système de santé publique». Saïd Chengriha ne manquera pas aussi d’insister sur le fait que «cette mesure exceptionnelle, prise à la suite de la recrudescence inquiétante du nombre des contaminés par ce virus, à travers tout le territoire national, traduit notre souci permanent de concrétiser nos engagements envers la patrie et le peuple».

Le général Chengriha a, enfin, souligné que «la réussite de l’approche nationale de lutte contre la propagation de cette épidémie demeure tributaire d’une collaboration plus étroite entre les différents intervenants dans ce domaine, que ce soit entre les départements ministériels concernés ou en matière de réaction positive des différentes franges de la société aux mesures de prévention édictées par l’État et les institutions sanitaires du pays, lesquelles consistent, entre autres, à respecter le confinement sanitaire, à éviter les regroupements et à se conformer au protocole sanitaire dans les écoles, établissements et lieux publics »

AG

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Le président de la République d’Afrique du Sud entame jeudi une visite d’Etat en Algérie

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Le président de la République d’Afrique du Sud, pays frère, Cyril Ramaphosa, entamera, jeudi, une visite d’Etat en Algérie, à l’invitation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, indique ce mercredi un communiqué de la Présidence de la République.

 

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Mise en échec de tentatives d’introduction de plus de 19 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc

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Des tentatives d’introduction de plus de 19 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc ont été mises en échec et 43 narcotrafiquants ont été interceptés lors d’opérations distinctes menées par des détachements combinés de l’Armée nationale populaire (ANP) durant la période allant du 27 novembre au 3 décembre, selon un bilan opérationnel du ministère de la Défense nationale (MDN), rendu public ce mercredi.

«Dans la dynamique des efforts soutenus dans la lutte antiterroriste et contre la criminalité organisée multiforme, des unités et des détachements de l’ANP ont exécuté, durant la période allant du 27 novembre au 3 décembre 2024, plusieurs opérations ayant abouti à des résultats de qualité qui reflètent le haut professionnalisme, la vigilance et la disponibilité permanente de nos Forces armées à travers tout le territoire national», précise la même source.

Dans le cadre de la lutte antiterroriste, «des détachements de l’ANP ont arrêté 10 éléments de soutien aux groupes terroristes dans différentes opérations à travers le territoire national», relève le MDN.

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et «en continuité des efforts soutenus visant à contrecarrer le fléau du narcotrafic dans notre pays», des détachements combinés de l’ANP «ont intercepté, en coordination avec les différents services de sécurité, lors d’opérations exécutées à travers les Régions militaires, 43 narcotrafiquants et mis en échec des tentatives d’introduction de 19 quintaux et 36 kilogrammes de kif traité provenant des frontières avec le Maroc», ajoute-t-on.

Dans le même contexte, les services de sécurité de l’ANP «ont saisi, en coordination avec les services des Douanes, à Tlemcen en 2ème Région militaire, 50,212 kilogrammes de Cocaïne, alors que 471858 comprimés psychotropes ont été saisis, lors de différentes opérations à travers le territoire national».

A Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar, In Salah et Illizi, des détachements de l’ANP «ont arrêté 303 individus et saisi 27 véhicules, 311 groupes électrogènes, 148 marteaux piqueurs ainsi que des quantités de mélange d’or brut et de pierres, d’explosifs, d’outils de détonation et d’équipements utilisés dans des opérations d’orpaillage illicite».

De même, «11 autres individus ont été arrêtés et 8 fusils de chasse, 5 pistolets automatiques, 33600 litres de carburants, ainsi que 59,60 tonnes de denrées alimentaires destinées à la contrebande et la spéculation ont été saisis».

D’autre part, les Garde-côtes «ont déjoué, au niveau de nos côtes nationales, des tentatives d’émigration clandestine et ont procédé au sauvetage de 545 individus à bord d’embarcations de construction artisanale, alors que 461 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été arrêtés à travers le territoire national», conclut le MDN.

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Gisement de zinc et plomb d’Amizour et Tala-Hamza: L’Etat indemnisera les propriétaires de terrains expropriés

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Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab a rassuré, mardi, les propriétaires, expropriés de leur terre au bénéfice du gisement de plomb et zinc d’Amizour-Tala Hamza, en maturation depuis 2020, de bénéficier d’une indemnisation satisfaisante, juste et équitable.

«Nous sommes totalement tranquille et nous n’avons aucun souci à revoir le niveau des indemnisations», a-t-il clamé devant les représentants de la société civile, rencontrés, en fin d’après midi à Tala-Hamza, à 15 km au sud-ouest de Bejaia, conviés expressément pour soumettre leurs doléances et réaffirmer leur totale adhésion quant à la concrétisation du projet qui, selon, le ministre «revêt une importance majeure» et suivi de très près.

«Lors du dernier Conseil du gouvernement, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, m’a instruit de telle sorte à ce que le projet ne rentre en fonction qu’une fois les indemnisations aient satisfait le dernier des expropriés», a-t-il assuré. Il a souligné que le projet, «au delà de ses potentialités, est de nature à aider à mettre en place un pôle économique, dédiés aux industries de transformation, utilisant à la base le zinc et le plomb», appelant la population locale à le soutenir, car «le gisement est porteur de grandes promesses».

Lui emboitant le pas, la directrice de la WMZ (Western medietranean zinc), une joint-venture  Algero-australienne, titulaire du permis d’exploitation, a expliqué longuement les qualités de ce gisement, qui figure parmi les 12 plus grands gisements au monde.

Le gisement a une réserve exploitable de 24 millions de tonnes annuellement et avec l’épuisement de plusieurs filons dans divers endroits de la planète, celui d’Amizour est en état de devenir un gisement pivot, d’autant qu’il va recourir dans son exploitation à une technologie innovatrice (chambre remblayées descendantes), et des techniques pointues non polluantes, a-t-il dit.

Le gisement est attendu pour commencer à entrer en production dès 2026, coïncidant avec la fin des expropriation-indemnisations et l’installation d’une usine de traitement des deux minerais.

Durant sa visite à Bejaia, le ministre, accompagné de la Secrétaire d’état, chargée des mines au ministère de l’Energie, et des présidents directeurs généraux de Sonatrach et de la Sonarem, en a profité pour passer en revue le chantier qui accueille les travaux de réalisation de la station de dessalement de l’eau de mer.

Implantée à Tighremt dans la commune balnéaire de Toudja à 38 km à l’ouest de Bejaia, le niveau d’avancement de la station dépasse 85% et les travaux vont bon train laissant augure une possible réception dans quelques semaines.

«C’est une fierté pour l’Algérie» a affirmé M. Arkab, indiquant que cela «traduit les efforts de l’Algérie nouvelle».

La station est modulée pour produire 300.000 mètres cubes d’eau potable quotidiennement et conçue pour alimenter en appoint plusieurs wilayas limitrophes à Bejaia, notamment Stif, Bordj Bou Arredj, et Bouira.

R.E

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