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Cause sahraouie

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La passivité de l’ONU !

La diplomate sahraouie, Mahfouda Rehal Bida a dénoncé la passivité de l’ONU dans le traitement du plan de règlement ayant entrainé l’effondrement du cessez-le-feu et le déclenchement d’affrontements armés le long du mur de la honte, estimant que le peuple sahraoui avait été victime de ce plan qui manquait d’une volonté réelle.

La représentante du front Polisario en Finlande a rappelé que la République sahraouie avait signé l’accord de cessez-le-feu et s’était engagée au règlement pacifique de sa cause, mais sans résultat devant la passivité de l’ONU et le silence de la communauté internationale face notamment aux agressions et violations récurrentes par le Maroc, la dernière en date étant l’attaque militaire à El-Guerguerat, marquant d’ailleurs la rupture du cessez-le-feu.

Le Maroc a profité du cessez-le-feu pour imposer la politique du fait accompli afin de servir ses intérêts et son plan expansionniste au détriment bien entendu du peuple sahraoui « victime de ce plan qui manquait de mesures concrètes et d’une volonté réelle attendues par l’ONU pour faire respecter les clauses de l’accord », a-t-elle déploré.

Et d’affirmer qu’il est temps que la communauté internationale prenne des mesures tangibles menant à l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination, de même qu’il faudrait attribuer plus de prérogatives à la Minurso pour lui permettre de relever les violations commises dans les territoires occupés.

« Pour récompenser la patience du peuple sahraoui et son engagement à la paix trente ans durant, le Maroc ne ratait aucune occasion pour commettre des actions illégales dans le Sahara Occidental, dont l’agression militaire perpétrée le 13 novembre passé contre des civils sahraouis désarmés dans la zone tampon d’El-Guerguerat », a-t-elle rappelé.

Les manifestations animées par des dizaines de civils sahraouis revendiquant la fermeture de la brèche d’El-Guerguerat ont été organisées après avoir constaté l’échec de la Minurso à mener à bien les missions qui lui ont été dévolues.

Une nouvelle étape dans la lutte «sacrée»

Le Président sahraoui, Brahim Ghali, a participé, à l’invitation de l’Union de la jeunesse communiste de Cuba, à l’événement « Idées pionnières » qui s’est tenu à La Havane, où il a mis en avant la détermination des Sahraouis à mener une nouvelle étape de leur lutte sacrée et légitime.

Brahim Ghali, a été invité par l’Union de la jeunesse communiste de Cuba à participer par visioconférence à l’évènement « Idées pionnières » organisé à La Havane, a précisé l’agence de presse sahraouie (SPS).

Lors de cet événement dédié à la fois à l’Afrique et au Moyen-Orient et au leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, à l’occasion du 4e anniversaire de sa disparition, le président Ghali a adressé ses remerciements à la jeunesse cubaine et à tous ceux qui sont solidaires de la lutte légitime du peuple sahraoui.

« On ne saurait parler de questions fondamentales dans le monde comme la paix, l’autodétermination, la souveraineté des nations, les droits de l’homme et la justice sociale sans évoquer avec reconnaissance le rôle joué en ce sens par la Révolution cubaine et son valeureux peuple sous la direction de Fidel Castro », a-t-il estimé. l’égide des Nations Unies ».

Le rôle négatif de la France

Le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Sidati a déclaré que le rôle « négatif » que joue la France dans le conflit au Sahara occidental complique la mise en œuvre du plan de règlement de l’ONU, appelant le gouvernement français à faire preuve de « neutralité », indique un communiqué du Groupe d’étude sur le Sahara occidental.

S’exprimant lors d’une réunion sur les derniers développements à la suite de l’agression marocaine à El-Guerguerat, organisée mercredi dernier par le Groupe, Mohamed Sidati, a déclaré que « si ce n’était le rôle négatif de la France dans le conflit du Sahara occidental, la question aurait été réglée, justement et pacifiquement, il y a belle lurette ».

Le diplomate sahraoui, a soutenu que « le parti pris du gouvernement français des thèses marocaines concernant la question du Sahara occidental n’a fait que compliquer la tâche de l’ONU », appelant le gouvernement français à saisir le contexte actuel afin de « s’acquitter d’un rôle autrement plus neutre et plus positif au Sahara occidental, un rôle qui sied à la France en tant que membre permanent du Conseil de sécurité ».

« La France a, en effet, les moyens de convaincre le Maroc pour qu’il retrouve la voie de la légalité Internationale et pour respecter le droit inaliénable du peuple Sahraoui à l’autodétermination.

«L’expansion marocaine freine l’UMA»

L’ambassadeur de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a affirmé mercredi dernier que « l’expansion marocaine a freiné le projet de l’Union du Maghreb arabe (UMA) et non pas la cause sahraouie comme le prétend le régime marocain », ajoutant que « l’annexion de la RASD constituera un facteur de destruction dans la région et toute l’Afrique ».

Intervenant lors de l’annonce officielle de la naissance de l’Association nationale des journalistes algériens solidaires avec le combat du peuple sahraoui pour l’indépendance, M. Taleb a indiqué que « la charte constitutive de l’Union africaine (UA) prévoit le respect des frontières héritées au lendemain de l’indépendance étant un facteur de stabilité sur lequel reposent la sécurité et la paix en Afrique ».

« L’UA était le premier à avoir compris la question en reconnaissant l’Etat sahraoui et sa qualité de membre, face à la manipulation du Maroc dont la politique expansive menace toute la région », a-t-il déclaré, ajoutant que  « la RASD constitue un facteur de stabilité dans la région et toute tentative d’annexion serait un facteur de destruction ».

Et d’ajouter que le peuple sahraoui qui n’est guère un adepte de guerre, ne renoncera jamais à la lutte armée». Il a fait savoir, en outre, que «le régime marocain tend à retourner à la période précédant le 13 novembre pour imposer le blocage et la stagnation…»

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Équateur : Le Venezuela ferme son ambassade Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a annoncé, mardi dernier, la fermeture de toutes les représentations diplomatiques de son pays en Equateur pour protester contre le raid des policiers équatoriens intervenu dans l’ambassade mexicaine, à Quito, pour arrêter l’ancien vice-président équatorien, Jorge Glas.

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  «J’ai donné l’ordre de fermer notre ambassade en Equateur, le consulat de Quito, le consulat de Guayaquil et que le personnel diplomatique au Venezuela revienne immédiatement (…) jusqu’à ce que le droit international soit expressément rétabli en Equateur», a lancé Maduro, de Caracas, lors du sommet virtuel de la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac). L’intrusion, le 5 avril, de policiers équatoriens dans l’ambassade mexicaine à Quito pour arrêter  Glas -sous le coup d’un mandat d’arrêt pour détournement de fonds présumé- a provoqué la rupture des relations diplomatiques entre Mexico et Quito ainsi qu’un tollé international. Maduro a critiqué le président équatorien, Daniel Noboa, pour avoir défendu le raid : «Les déclarations du président Noboa sont, plus qu’un acte de provocation contre le Mexique, un acte de provocation contre le droit international et un mépris absolu de tout le cadre juridique». Au Venezuela, six cadres de l’opposition, accusés d’«actions de déstabilisation» contre le gouvernement Maduro, sont eux-mêmes réfugiés à l’ambassade d’Argentine à Caracas.

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Haïti : Un conseil de transition désigné Cet organe a pour mission de nommer «rapidement» un nouveau premier ministre et de rétablir l’ordre public dans ce pays en proie à la violence des gangs.

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  Près de deux mois après le début de la crise qui a plongé Haïti dans le chaos et poussé le premier ministre, Ariel Henry, à annoncer sa démission, les neuf membres du conseil présidentiel de transition ont été nommés mardi, un arrêté officiel paru dans le journal officiel, Le Moniteur. Cet organe a pour mission de rétablir l’ordre public et assurer une transition politique dans ce pays en proie à la violence des gangs, poussant près de 100.000 Haïtiens à fuir la capitale Port-au-Prince. Ce conseil avait été créé officiellement le 12 avril par un décret signé du premier ministre très impopulaire, Henry. Ce dernier a annoncé sa démission en mars tout en précisant que son départ ne sera effectif qu’une fois que ce conseil sera mis en place et aura nommé un premier ministre. Le premier décret prévoit d’ailleurs que les membres du conseil présidentiel de transition devront désigner «rapidement» un premier ministre ainsi qu’un gouvernement «inclusif». Le mandat du conseil présidentiel de transition prend fin, au plus tard, le 7 février 2026, ajoute le document. Sans mentionner le nom des membres, ce premier décret demandait aux «personnalités désignées par les parties prenantes» de soumettre des documents aux autorités à des fins d’approbation. Ce qui a suscité la crainte chez les neuf groupes et partis politiques représentés dans ce conseil que le gouvernement puisse en rejeter un certain nombre. Le conseil est donc censé assurer une transition en douceur lorsque Henry  nommé quelques jours avant l’assassinat en 2021 du président Jovenel Moïse quittera ses fonctions, ce qui ouvrira la voie à une élection présidentielle. Sans président ni Parlement, Haïti n’a connu aucune élection depuis 2016. Après deux mois de crise, la capitale est toujours à 80 % aux mains des bandes criminelles, accusées de nombreuses exactions, en particulier de meurtres, viols, pillages et d’enlèvements contre rançon.

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Italie : Meloni poursuit ses opposants La présidente du Conseil, Giorgia Meloni a obtenu la tenue d’un procès pour diffamation contre un historien qui l’avait qualifiée de néonazie dans l’âme en 2022.

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    Des procédures dont la coalition de droite et d’extrême droite est coutumière. Une nouvelle fois, un contentieux entre la présidente du conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, et une personnalité opposée à sa politique va se régler au tribunal. Le 16 avril, s’est tenue à Bari, dans les Pouilles, une audience préliminaire dans le cadre d’un dossier concernant l’historien et philologue classique Luciano Canfora, 81 ans, renvoyé devant la justice pour diffamation à l’égard de l’actuelle cheffe de l’exécutif. Mme Meloni avait porté plainte contre l’universitaire engagé à gauche, alors qu’elle était encore dans l’opposition. Si le procès doit commencer le 7 octobre, les faits en question remontent au mois d’avril 2022, lorsque Canfora, professeur émérite à l’université de Bari, avait déclaré, au cours d’une rencontre dans un lycée de cette même ville, que la présidente du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia avait été considérée comme une «pauvre fille» et une «folle dangereuse» avant de fournir des gages d’atlantisme sur le conflit ukrainien. La conférence de Canfora portait sur la guerre en Ukraine et le chercheur avait, dans la même phrase, analysé les positions prises par Mme Meloni en jugeant que, «néonazie dans l’âme», elle s’était naturellement «rangée aux côtés des néonazis ukrainiens».  Au sortir du tribunal de Bari et aux côtés d’un Luciano Canfora frêle, voûté, marchant à l’aide d’une canne et visiblement affaibli, l’avocat Michele Laforgia a présenté la position de la défense en qualifiant les propos de l’historien d’«exercice du droit de critique et, en particulier, de critique politique». Interrogé au cours d’une émission en ligne, «Metropolis», du quotidien La Repubblica, Canfora s’est, quant à lui, défendu en déclarant que les termes utilisés à l’encontre de Mme Meloni ne reflétaient pas sa pensée, mais la manière dont elle était perçue par d’autres avant que «sa conversion atlantiste» ne change son image et ne la transforme, aux yeux des mêmes, en femme d’Etat.

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