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Evolution du marché pétrolier

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Les ministres de l’OPEP se réunissent à nouveau

Pour examiner la situation du marché pétrolier international, les ministres des Etats membres de la Conférence de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prendront part après-demain aux travaux de la 180e réunion ministérielle, devant se tenir par visioconférence, a indiqué le ministère de l’Energie dans un communiqué, précisant qu’Abdelmadjid Attar présidera la rencontre.

Cette réunion, «qui se tiendra dans un contexte difficile caractérisé par les effets de la Covid-19 sur l’économie mondiale, sera suivie le lendemain par la tenue de la 12e réunion ministérielle OPEP et non-OPEP qui réunira les pays signataires de la Déclaration de coopération», a fait savoir la même source. Ces deux réunions seront consacrées, notamment, à l’examen de la situation du marché pétrolier international et à ses perspectives d’évolution à court et moyen termes, a souligné le ministère.

Les 23 pays membres (13 pays de l’OPEP et 10 non membres de l’Organisation) procéderont également à l’évaluation de la mise en œuvre et du niveau de respect des engagements de baisse de la production des pays signataires de la Déclaration de coopération, tels que décidés par la 10e réunion ministérielle OPEP et Non-OPEP du 12 avril 2020. Selon le communiqué, cette évaluation devra permettre aux participants de «prendre les décisions qui s’imposent afin de préserver les équilibres du marché et assurer sa stabilité dans l’intérêt des pays producteurs et des consommateurs».

Le pétrole en ordre dispersé en attendant l’OPEP+

Dans un marché calme qui attend le sommet décisif des pays producteurs d’or noir, les deux cours de référence du pétrole brut étaient partagés hier en première partie de séance européenne. En fin de matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier gagnait 0,67% par rapport à la clôture de la veille, à 48,12 dollars. A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance cédait 0,83% à 45,33 dollars. Le Brent et le WTI ont, par ailleurs, atteint cette semaine leur record en huit mois et demi, à respectivement 49,09 et 46,26 dollars le baril. Ils continuaient d’engranger environ 25% depuis le début du mois de novembre.

Le pétrole «se maintient, les investisseurs s’accrochant à l’espoir que la réunion de l’OPEP+ de la semaine prochaine aura pour conséquence de repousser de trois mois» le niveau de coupe actuel de leur production d’or noir, a indiqué Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank. Selon lui, le retrait actuel du marché de 7,7 millions de barils par jour doit être ramené à 5,8 millions à compter de janvier 2021. Si une prorogation de six mois circulait chez les observateurs et acteurs de marchés ces derniers jours, «l’obligation d’en faire plus que trois mois a finalement diminué», estime Neil Wilson de Markets.com. «Trois mois permet déjà de gagner du temps avec l’option de les prolonger si nécessaire», a-t-il ajouté. Mais «si le cartel ne change rien, cela constituerait un choc désastreux pour le pétrole», a prévenu Weinberg, qui rappelle les perspectives toujours fragiles du côté de la demande en raison de la pandémie de Covid-19 et des diverses restrictions de déplacement des biens et des personnes qu’elle entraîne à travers le monde.

H. M.

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