Alors que sa venue aurait pu poser un souci pour Vinicius Jr, positionné sur l’aile gauche depuis de nombreuses années, l’attaquant français a accepté d’occuper la pointe du onze de Carlo Ancelotti. «Mbappé accepte d’être le 9 », titre même AS pour son édition du jour. Une concession du Bleu ? Pas vraiment. Son entourage estime même que ce repositionnement permanent est une bonne chose pour qu’il puisse rapidement être le leader de sa nouvelle équipe, où Vinicius Jr, Rodrygo et Jude Bellingham se partagent la lourde tâche de marquer. Avec Mbappé, l’histoire sera bien différente.

   Si l’actuel deuxième de Liga a fixé sa clause libératoire à un milliard d’euros, la presse espagnole révélait ces dernières semaines que la pépite internationale espagnole de 16 ans pourrait être vendue cet été contre une offre supérieure à 200 millions d’euros. Même si les relations entre Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, et Joan Laporta, son homologue barcelonais, ne sont pas au beau fixe, le champion de France en titre aurait une carte non-négligeable dans sa manche : l’agent de Lamine Yamal, actuellement lié au Barça jusqu’en juin 2026, est Jorge Mendes, qui représente également les intérêts de Warren Zaïre-Emery, Vitinha, Bradley Barcola, Marco Asensio, Manuel Ugarte ou Gonçalo Ramos, précise Le Parisien.

Auteur d’une très belle saison 2023-24 (6 buts et 8 passes décisives toutes compétitions confondues), Lamine Yamal, qui a fait des misères au PSG lors du quart de finale retour de la Ligue des champions (1-4) mercredi dernier avant sa sortie à la demi-heure de jeu, a également été approché par le Barça en vue d’une éventuelle prolongation. «Cela me fait très plaisir que mon travail et mon football soient reconnus, mais je suis concentré sur le prochain match. Il me reste encore deux ans de contrat. J’espère pouvoir être une légende du Barça », soulignait-il le 5 avril dernier à Mundo Deportivo.

   Au Stadio Olimpico de Rome, Taty Castellanos avait, dans un premier temps, remonté le retard des siens (12e, 49e). Avant qu’Arkadiusz Milik (83e) ne brise finalement les rêves adverses. La Vieille Dame disputera donc bien la finale, le mercredi 15 mai prochain. Ce sera contre le vainqueur du duel entre la Fiorentina et l’Atalanta Bergame. Un premier ballon qui vaut cher. Entré à la 82e minute, Arkadiusz Milik n’a pas eu besoin de plus d’une minute pour s’illustrer. Bien trouvé, depuis le côté droit, par Timothy Weah, qui avait voulu frapper plutôt que centrer, l’ancien Marseillais, présent au second poteau, s’est arraché pour marquer, dans le but vide (83e, 2-1). Seul meilleur buteur de la Coupe d’Italie cette saison, l’international polonais est le premier joueur de la Juventus Turin à inscrire quatre buts dans une seule et même édition, depuis Paulo Dybala en 2016-17. Ce précieux but a également récompensé le coaching gagnant de Massimiliano Allegri, dans la mesure où Weah est lui aussi entré en cours de jeu.

Les 82 premières minutes avaient été bien compliquées pour la Vieille Dame. D’ailleurs, Dusan Vlahovic, remplacé par Milik, avait été le seul à cadrer une tentative. A la conclusion d’une très belle action collective, le Serbe avait finalement buté sur Christos Mandas (23e). Pendant presque l’intégralité de cette rencontre, les Bianconeri ont montré le visage qui est le leur dans cette seconde partie de saison, en étant très peu dangereux.

La Lazio Rome avait d’ailleurs rapidement su en profiter. Sur un deuxième corner consécutif, Taty Castellanos, trouvé au second poteau par Luis Alberto, avait trop facilement dominé Alex Sandro, dans les airs, pour ouvrir la marque, de la tête (12e ,1-0). Les hommes d’Igor Tudor avaient ensuite idéalement entamé la seconde période, avec le break et le doublé pour l’Argentin, encore une fois servi par Alberto (49e, 2-0).

A ce moment-là, les Biancocelesti avaient donc déjà rattrapé leur retard du match aller (0-2). Finalement, les Laziale n’ont jamais réussi à en mettre un troisième, malgré, pourtant, deux face-à-face pour Castellanos. L’avant-centre a buté, à chaque fois, sur un Mattia Perin vigilant et décisif (44e, 58e). A ses côtés, Adam Marusic (63e) ou bien encore Alberto (78e) n’ont pas eu plus de réussite. Les regrets pourront donc être nombreux pour la Lazio. De son côté, la Juventus Turin, qui pourra, une fois n’est pas coutume, fêter une défaite, va pouvoir tenter de sauver sa saison et aller décrocher la quinzième Coupe d’Italie de son histoire.