La demande nationale de médicaments anticoagulants, liés au protocole thérapeutique contre le coronavirus, est assurée grâce notamment à la production locale a indiqué Lotfi Benbahmed, ministre de l’Industrie pharmaceutique,
Dans une déclaration à l’APS, le ministre a affirmé que “la production nationale a beaucoup contribué à la mise à disponibilité des anticoagulants, très demandés car prescrits dans le protocole thérapeutique contre le coronavirus, ce qui a multiplié de cinq fois leur utilisation”, relevant qu’il “n’est pas possible de compter seulement sur les quantités importées de ce produit très demandé à l’échelle mondiale du fait de la conjoncture sanitaire”.
Le ministre a précisé que “la disponibilité de ces médicaments au niveau des agences pharmaceutiques et établissements hospitaliers, est largement suffisantes dans le futur”, faisant état de “la mise à disponibilité, sous peu, de 300.000 boites de Lovenox au niveau du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP)”.
Cette quantité vient s’ajouter à “un (1) million de boites, dont le labo +Sanofi Algérie+ en a importé une partie au courant de cette semaine, en attendant de mettre le reste sur le marché national début janvier 2021”, a-t-il poursuivi.
De son côté, le secrétaire général des Laboratoires Frater-Razes, fabricant local de l’anticoagulant Varenox, Abderrahmane Boudiba a indiqué que les laboratoires qui produisent ce médicament depuis novembre dernier, soit après avoir enregistré une forte demande, sont mobilisés 24 heures sur 24 pour répondre aux besoins nationaux, rappelant que ce médicament est utilisé dans le traitement de plusieurs maladies, ainsi que dans le protocole thérapeutique contre la Covid-19.
Il a précisé, dans ce cadre, que l’usine avait augmenté ses capacités de production anticoagulants, toutes doses confondues, de manière a approvisionné les grossistes à raison de deux fois par semaine, relevant que cette démarche permettra de satisfaire les besoins pour cette matière tant au niveau des officines qu’au niveau de la PCH.
Rappellent que les anticoagulants ont connu une rupture, les semaines écoulées, au niveau des officines, ce qui a amené les citoyens à se les procurer via les réseaux sociaux, notamment les patients qui se sont vus prescrire ces médicaments au titre du traitement contre le nouveau Coronavirus qui entraîne un dysfonctionnement de la coagulation.
R.E