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économie

Pénurie de lait en sachet: L’Etat va sévir

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Le lait en sachet subventionné reste l’un des produits de première nécessité dont la distribution est la plus irrégulière. Pour preuve, il suffit de passer devant un magasin d’alimentation générale pour constater des files interminables de citoyens attendant leur tour pour être servis.

Pour mettre un terme à une situation aussi récurrente, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Hemdani, a fait savoir que son département s’attelait à revoir le circuit de commercialisation du lait subventionné pour venir à bout de la pénurie de cette matière essentielle. Répondant aux interrogations des députés lors d’une plénière consacrée aux questions orales à l’APN concernant la pénurie, dans certaines communes, de cette matière essentielle, Hemdani a indiqué que son département ministériel comptait revoir le circuit de commercialisation de lait en prenant en compte les spécificités des régions éloignées et les capacités de production des laiteries à travers toutes les communes.

Outre la réorganisation du circuit de commercialisation, le ministre a promis de contrecarrer la spéculation sur ce produit subventionné. A ce propos, il a fait savoir que le comité mixte de contrôle de la distribution de lait, composé de représentants des directions du commerce et des services agricoles et de l’Office national interprofessionnel du lait et produits laitiers (ONIL), a doublé les sorties d’inspection en vue de limiter le transfert de la matière de base entrant dans la production de fromages et d’autres produits. Dans ce contexte, il a fait état de l’existence de plusieurs dépassements par les laiteries et les détaillants sur l’ensemble du territoire national, relevant la prise de mesures juridiques à l’encontre des opérateurs qui ont violé les termes de l’accord conclu avec l’ONIL, un accord interdisant l’utilisation de la poudre de lait dans la production d’autres produits tels le fromage et les produits laitiers.

Parmi les autres mesures que le département de l’Agriculture compte prendre figure celui de la réduction des distances aux distributeurs pour faire baisser les coûts de distribution, tout en évitant d’ouvrir des laiteries rapprochées dans un même lieu, a précisé le ministre. Dans ce sens, Hemdani a salué les démarches du ministère visant à encourager la création d’exploitations pour l’élevage bovin et la création de laiteries, soulignant que les entreprises publiques bénéficient de parts considérables de poudre de lait destinées au lait subventionné qui se vend au prix de 25 DA le sachet. Dans ce contexte, le ministre a rappelé les mesures d’urgence prises par l’Etat pour satisfaire les besoins du marché en quantités considérables de poudre de lait à travers l’approvisionnement des laiteries par l’ONIL. Le secteur avait, via l’ONIL, mis en place durant le mois de ramadhan dernier, qui a coïncidé avec la propagation du coronavirus, plusieurs mesures pour approvisionner 15 laiteries publiques et 102 autres privées en matières essentielles pour couvrir la demande sur cet aliment nécessaire, a-t-il rappelé.

Annulation des impôts des agriculteurs

Le ministère a tracé des programmes de développement spéciaux pour la promotion de la filière lait et la réduction de la facture d’importation et ce, en encourageant la production de lait frais et son intégration dans le lait pasteurisé, a souligné le ministre. Pour ce qui est des impôts qui «pèsent sur les agriculteurs» en cette conjoncture exceptionnelle marquée par le stress hydrique et la crise sanitaire, le ministre a plaidé pour l’annulation des impôts aux agriculteurs, estimant que «l’agriculture n’est pas une activité commerciale».

Répondant à une question sur les conditions d’octroi aux investisseurs privés de terrains relevant des domaines de l’Etat, Hemdani a précisé, «dans le cadre du plan national de développement agricole et rural, il est autorisé aux citoyens d’exploiter les domaines forestiers en vue de la mise en valeur des terres arides, la plantation d’arbres fruitiers et l’élevage de bétail conformément à un cadre juridique définissant les conditions et les modalités d’exploitation du patrimoine forestier». La durée d’exploitation est définie selon la nature de l’activité. Elle est de 20 ans pour les activités d’élevage et 40 ans pour les activités liées à la plantation d’arbres, a mis en avant le ministre. Un cadre réglementaire a été mis en place, définissant les conditions et les modalités d’octroi d’autorisations d’exploitation dans le domaine forestier à travers le décret exécutif de 2001 permettant aux citoyens de bénéficier de lots de terrain pour les mettre en valeur et y établir des investissements visant à rentabiliser le patrimoine forestier de l’Etat.

Hafid M.

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économie

Pétrole : Le Brent en chute 

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    Cette semaine, les prix du pétrole ont baissé sur tous les points de référence malgré la décision de l’OPEP+ de reporter les augmentations de production.Les prix du pétrole ont connu une baisse de plus de 1% vendredi, culminant en pertes hebdomadaires, alors que les analystes prédisaient un surplus d’approvisionnement pour l’année à venir. Cette baisse sest produite malgré la décision de lOPEP+ jeudi de reporter les augmentations de production jusqu’en avril 2025 et de prolonger la réduction complète des quotas de production jusqu’à fin 2026. Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent se sont établis à 71,12 dollars le baril (-1,35 pour cent). Les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate ont également baissé, clôturant à 67,20 dollars le baril, soit une baisse de 1,61 pour cent. Au cours de la semaine, le prix du Brent a chuté de plus de 2,5 pour cent, tandis que le WTI a connu une baisse plus faible de 1,2 pour cent. L’augmentation du nombre de plates-formes pétrolières et gazières déployées aux États-Unis cette semaine, signalant une augmentation de la production du plus grand producteur de brut au monde, a contribué à la baisse des prix.

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Port d’Alger : Plusieurs dysfonctionnements relevés

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Le ministre des Transports, Said Sayoud, a effectué, hier, une visite surprise au port d’Alger. Selon un communiqué officiel du ministère, cette initiative s’inscrit dans le cadre du suivi des orientations stratégiques énoncées lors des précédentes réunions de coordination et de sa dernière visite sur les lieux.Au cours de cette inspection, le ministre sest penché sur plusieurs projets, notamment les travaux de réaménagement des quais 19, 20 et 21, ainsi que le projet de réhabilitation de la façade maritime du port. Devant certains dysfonctionnements constatés, le ministre, tout en exprimant son insatisfaction, a exigé une mobilisation immédiate de toutes les parties concernées pour lever les obstacles identifiés et améliorer les performances du port.

Par ailleurs, le ministre a visité le dock de l’entreprise de réparation navale (ERENAV) et sest rendu à la gare maritime dédiée au transport des voyageurs. À cette occasion, il a souligné l’importance dune meilleure prise en charge des passagers, en particulier les membres de la diaspora algérienne. Il a également insisté sur le renforcement de la coordination entre les différentes parties impliquées afin d’assurer un service de qualité.

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Coopération algéro-tunisienne : Un nouvel élan

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La coopération économique entre l’Algérie et la Tunisie a connu un nouvel élan, samedi à Alger, lors dune rencontre entre une délégation de la Confédération Algérienne du Patronat Citoyen (CAPC), dirigée par SouheilGuessoum, Vice-président de la CAPC, et le Ministre tunisien de l’économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Les discussions, décrites comme intenses et constructives, ont porté sur les nombreuses opportunités de partenariat offertes par les marchés des deux pays. Plusieurs secteurs d’activité ont été évoqués, témoignant de la complémentarité économique entre ces deux nations voisines.

Les deux parties ont exprimé leur volonté commune d’inscrire cette coopération dans une dynamique durable, visant à refléter les ambitions de développement amorcées de part et d’autre. Cette rencontre s’inscrit dans une démarche plus large de renforcement des relations bilatérales, avec pour objectif de promouvoir un développement économique intégré et bénéfique aux deux pays.

Avec des bases solides et une volonté politique affirmée, l’Algérie et la Tunisie ambitionnent de porter leur partenariat à des niveaux encore plus élevés.

Par ailleurs, Samir Abdelhafidh sest entretenu avec des représentants de l’association nationale des exportateurs algériens. Ces discussions se sont inscrites dans une démarche visant à simplifier les démarches pour les investisseurs des deux nations.

Cette réunion a permis de discuter des moyens pour stimuler les investissements bilatéraux et développer des partenariats stratégiques, notamment à destination de marchés prometteurs comme celui du continent africain.

La visite de Samir Abdelhafidh coïncidait avec sa participation au troisième congrès africain des startups, organisé à Alger et inauguré jeudi par le Premier ministre algérien, NadhirLarbaoui. Ce congrès a offert un cadre propice pour mettre en lumière les opportunités d’innovation et de coopération entrepreneuriale.

Par ailleurs, lors dun entretien avec SifiGhérib, ministre de l’industrie et de la Production pharmaceutique, Samir Abdelhafidh a insisté sur les multiples atouts que partagent la Tunisie et l’Algérie pour approfondir leurs relations économiques dans divers secteurs. Il a également réaffirmé l’engagement de la Tunisie à accompagner ces efforts en mobilisant les ressources nécessaires pour renforcer les partenariats bilatéraux.

Les discussions ont également porté sur l’importance de développer les zones frontalières, perçues comme des leviers majeurs pour dynamiser léconomie locale et renforcer les échanges entre les deux pays.

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