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Agriculture

L’or bleu, les céréales et la sécurité alimentaire

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Les Algériens consacrent 42% en moyenne de leur budget à l’alimentation, un des budgets les plus élevés, même par rapport aux pays même européens. Des différences existent selon les catégories socioprofessionnelles et oscillent entre 30 et 50% respectivement pour les classes aisées et les pauvres. Les dépenses alimentaires sont estimées à plus de 2000 milliards DA, soit 15 milliards de dollars.

Les produits à base de céréales représentaient plus de 30% des dépenses alimentaires des ménages où le blé dur demeure la base de l’alimentation à travers la semoule et les pâtes). Le blé tendre connaît une progression rapide à travers le pain, les biscuiteries et la pâtisserie induit par une occidentalisation du modèle de consommation. L’orge et le maïs restent globalement destinés à l’alimentation animale. La consommation moyenne en céréales reste l’une des plus élevées au monde avec plus de 230 kg par habitant et par an.

Les céréales occupent en moyenne 3 millions d’ha soit près de 35% des terres arables où la jachère est encore présente et représente 25% ce qui est énorme connaissant le besoins en céréales. C’est des cultures pluviales avec moins de 3% en irrigué et surtout localisées dans le nord du pays. Prés de  590 000 producteurs soit 58% des exploitants agricoles produisent des céréales mais restent de petites exploitations inférieures à 10 hectares ne permettant aucune modernisation des pratiques culturales.

Conditionnée à plus de 90% par les précipitations, la production de céréales en Algérie est impactée par une forte irrégularité des pluies et les changements climatiques qui se sont traduits par une régression de l’ordre de 15%. La production moyenne fluctue entre 15 et 50 millions de quintaux soit une moyenne brute de 40 millions de quintaux pour des besoins de 80 millions de quintaux.

La production de blé se répartit entre blé dur à 70% et blé tendre à 30%, d’où la nécessité de valoriser le blé dur qui reste la céréale prépondérante en Algérie. Généralement bien adapté aux conditions locales, sa production progresse au même titre que l’orge qui peut intégrer la consommation humaine à travers des pains particuliers.

Malgré tous les programmes de développement agricole, les rendements céréaliers demeurent faibles et très irréguliers souvent inférieurs à 15 quintaux sauf exception ou avec irrigation. Les  causes sont naturelles (sol et climat), techniques (semences, pratiques culturales) et humaine (organisation et formation des producteurs).

Le potentiel existant pour la production nationale de blé dur et d’orge pourrait permettre à l’Algérie de se rapprocher de l’autosuffisance si une réelle transition agricole vers les cultures stratégiques à hauts rendements est mise en place. Le pays est confronté à une forte dépendance des importations qui s’accompagnent de lourdes factures et de fortes incertitudes en raison de la volatilité des marchés. Le coût des importations de céréales et dérivés a presque quadruplé depuis 2000 pour s’approcher des 4 milliards de dollars où figurent le blé, le maïs, les aliments pour enfants ainsi que pour l’orge.

Un potentiel de production et de transformation existe et il ne reste qu’une stratégie réaliste et technique à appliquer. Une première action relève d’un aménagement spatial des terrains agricole selon leur potentiel écologique afin d’y installer des spéculations adaptées. La seconde opération déterminante dépend de l’or bleu qui reste un facteur limitant toute augmentation significative des rendements céréaliers. Le recours à une simple irrigation d’appoint multiplierait par deux au moins les rendements actuels. La superficie irriguée reste inférieure à 1 million d’hectare où les céréales n’occupent que 200 000 hectares.

En parallèle l’augmentation des capacités de stockage s’impose dans le but d’assurer une sécurité alimentaire et réserver la qualité des céréales. Les capacités de stockage sont de l’ordre de 35 millions de quintaux, insuffisants puisque en cas de crise ce stock stratégique devrait dépasser les 60 millions de quintaux pour faire face au risque éventuel.

Le pilotage des filières agroalimentaires stratégiques que sont les céréales, les oléagineux, et lait est à repenser dans le nouveau contexte socio-économique global avec le respect de 3 paramètres essentiels : la démographique qui dépassera les 45 millions d’habitants en 2030 ; le social avec la création de 15 millions d’emplois sont à créer à l’horizon 2030 pour résorber le chômage et économique pour limiter la forte dépendance alimentaire de l’étranger.

Moralité dans cette stratégie : viser la sécurité alimentaire au lieu de l’autosuffisance alimentaire tant vantée mais impossible à concrétiser.

La sécheresse, ennemi de la sécurité alimentaire

La sécurité alimentaire en matière de gestion du risque alimentation de la population en cas de conflit ou de période calamiteuse doit prendre en considération toutes les potentialités mais également les forces et les faiblesses du secteur agricole. Il faut accepter que la position géographique de l’Algérie en matière de climat et de sol n’est pas favorable à une autosuffisance alimentaire tant vantée. Parmi les contraintes majeures il y a lieu de signaler la rareté des terres à haut potentiel agricole, l’urbanisation des terres agricoles alarmante, un accroissement de la population et un ratio de SAU par habitant inférieur à 0,25 ; l’un des plus faibles au monde. La majorité de la surface agricole utile est localisée dans des zones arides et semi-arides sous un stresse hydrique chronique induisant un fort déficit pluviométrique. Les précipitations restent inférieures à 350 mm dans les Hauts-Plateaux et 800 mm au Tell. Les précipitations et le réchauffement climatique ne permettent que des tranches annuelles insuffisantes pour le booster le secteur de l’agriculture, grand consommateur d’eau. Le manque de maîtrise de production en arido-culture accentue l’évaporation et le stresse hydrique. A cela s’ajoute des pratiques culturales traditionnelles axées sur des labours profonds du sol et une forte utilisation de l’eau sans commune mesure avec les besoins réels des spéculations.

L’aménagement du territoire et l’adaptation à la sécheresse

L’or bleu reste pour toujours une contrainte majeure dont la prise en charge par les gestionnaires est prioritaire. Seul un aménagement du territoire basé sur la délimitation écologique des territoires à travers leurs potentialités édaphiques et hydriques induisant la détermination des possibilités d’exploitation contribuera à gérer cette contrainte.

La seconde action vitale pour le secteur agricole reste l’adaptation appropriée aux situations de chaque territoire à travers l’évaluation de leurs efficacités, leurs faisabilités économiques et leurs compatibilités techniques et économiques. Ces mesures d’adaptation prises dans le secteur agricole mettent généralement l’accent sur les stratégies visant à régler les pénuries d’eau, en ayant recours à de nouvelles technologies, et exigent toutefois, des investissements forts importants.

La sécheresse est un ennemi invisible et imprévisible qu’il faut intégrer dans toutes les actions programmées dans le secteur agricole. Seule une gestion durable de l’or bleu par la mobilisation, le stockage, le transfert et l’utilisation rationnelle dans des productions stratégiques pour le pays permettrait à l’Algérie de sortir de sa dépendance alimentaire des importations.

K. Benabdeli

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 Exploitations  agricoles affectées par la sécheresse : Des indemnisations «en nature» en vue Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Mohamed Abdelhafid Henni, a fait savoir jeudi, que son secteur travaille actuellement au lancement d’une campagne de recensement des pertes et «dépenses» causées par les épisodes de sécheresse.

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Le même responsable, pour qui le manque de pluie est devenu l’un des principaux «défis» de l’agriculture du pays, explique en ce sens, à la radio nationale, que des indemnisations en nature pourront être accordées aux exploitants victimes de la sécheresse. La situation durant l’hiver 2023 semble toutefois maîtrisée, du moins en ce concerne la filière des céréales, grâce notamment aux programmes d’irrigation d’appoint. En effet, premier responsable du secteur de l’agriculture qui place «la sécheresse, conséquente au réchauffement climatique» parmi les «deux défis» de son ministère, au côté de la gestion des retombés sur le pays, de la « situation géopolitique mondiale ». M. Mohamed Abdelhafid Henni à en ce sens déclaré que à propos de l’indemnisation des agriculteurs qui seraient reconnues comme des victimes de la sécheresse : « nous ne pouvons pas laisser les agriculteurs « livrés à eux même ». Une campagne de recensement des pertes est en effet en préparation : «entre le 1er et le 15 juin, des commissions se déplaceront au niveau local afin d’évaluer le degré de dépenses des agriculteurs». Toutefois, il est à rappeler que le manque de pluie et les épisodes de sécheresse enregistrés cette année, ne sont – pour le moment – pas déclarés «calamités naturelles», le modèle de prises en charge que devrait adopter le ministère devrait être similaire aux mesures prises suites aux incendies de dernières années. Ainsi le ministre a fait savoir : « je ne pense pas que ce sera des indemnisations en espèces, mais plutôt une prises en charges, en nature, des besoins des agricole (…) je fais ici le parallèle avec les indemnisations des pertes lors des incendies de forêts, avec les replacements des cheptels des ruches, des plantations… ». Par ailleurs, concernant le cadre réglementaire permettant la gestion des assurances contre les épisodes de sécheresses,  des situations qui devraient malheureusement se multiplier dans les prochaines années selon les spécialistes ; le ministre annonce également le lancement d’une révision de «l’ancrage juridique». M. Mohamed Abdelhafid Henni estime en effet que les épisodes de sécheresses doivent être intégré plus aisément dans la catégorie de calamité naturelle : «C’est un problème complexe, le dossier est ouvert, la caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) doit disposer d’un ancrage juridique pour indemniser les agriculteurs. Il faudra intégrer cette problématique de la sécheresse au fond dédié aux calamités naturelles. Nous considérons cette question comme une urgence».

 

Quant aux premiers chiffres concernant les récoltes de céréales, une filière particulièrement exposée aux conséquences du manque de pluies, le ministre précise que «la situation de la filière céréale est particulière (…) ». «Nous avons noté une baisse importante de la pluviométrie notamment sur l’ouest du pays», ajoute -t-il cependant  affirmant que les objectifs ont été atteints. «La préservation des semences nationales a été faite, même dans les zones touchées par la sécheresse et la baisses des pluies. Nous avons utilisé l’irrigation d’appoint et toutes les semences ont été relativement protégées et sauvées ». En ce sens, il apparaît que la récolte sera similaire à celle de 2022 : «Les premiers chiffres indiquent qu’il n’y pas de grands changements comparativement à 2022 (…) les rendements sont identiques selon les premières informations, un niveau de production relativement élevé». Par ailleurs concernant l’agriculture dans les régions du sud du pays, M. Mohamed Abdelhafid Henni à une nouvelle fois confirmé que la production agricole bénéficiera des eaux de la nappe phréatique «les volumes de nappe albienne autorisent une utilisation pour des siècles». Un moyen de rassurer et d’encourager les investissements, d’autant que l’agriculture du sud est aujourd’hui présentée comme la «nouvelle orientation» du secteur : «Il s’agira de production stratégiques» grâce à des investissements selon des cahiers de charges «des plans de cultures ont été mis en place, il y’a 230 000 hectares avait été mis à disposition des investisseurs en 2022 et 120.000 cette année».

 

Nadir K.

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Développement de l’agriculture saharienne : Du politique au scientifique À travers l'intensification de la recherche pratique et la relance de la banque de gènes pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les producteurs dans ce domaine.

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Les instituts techniques et ceux et de la recherche scientifique relevant du secteur sont appelés à multiplier les travaux de recherche dans ce cadre pour contribuer efficacement à la mise en œuvre de la stratégie agricole particulièrement dans le Grand Sud. Et surtout de réduire les importations comme inscrit dans les priorités du gouvernement. Mais faudrait-il assurer les conditions nécessaires permettant à ces établissements de jouer pleinement leur rôle d’accompagnateurs.
Deux ans sont passées depuis le lancement de l’Office de Développement de l’Agriculture en terres sahariennes (ODAS). Créé en 2020, l’office dont la mission principale à travers son guichet unique est de permettre la mise en œuvre efficiente et l’aboutissement des projets d’investissement cherche toujours à drainer les porteurs de projets. Les appels se multiplient dans ce cadre surtout avec la rareté du foncier agricole au nord du pays. Le 3 décembre dernier, le Secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Abdellatif Dilmi, n’a pas manqué justement d’inviter les «gros investisseurs» à se lancer dans l’agriculture saharienne. À partir de l’université de Boumerdes, il a plaidé pour l’orientation des projets agricoles vers les hauts plateaux et le Grand-Sud. À l’occasion de la célébration du 48è anniversaire de la fondation de l’Union nationale des paysans algériens, à l’université M’hamed Bougarra à Boumerdes, M. Dilimi a fait valoir les grandes opportunités offertes par ces régions. De même qu’il a mis l’accent sur le défi de la sécurité alimentaire nationale. Il a estimé dans ce sillage que l’orientation vers ces wilayas est devenue aujourd’hui «plus qu’une nécessité» surtout que les mesures incitatives ne manquent pas notamment à travers l’autorisation d’importer les matériels agricoles annoncée début octobre lors d’un conseil des ministres. Le bilan enregistré jusque-là en la matière par l’ODAS est certes satisfaisant au regard des chiffres rendus publics. Mais beaucoup reste à faire pour permettre à l’agriculture saharienne de jouer pleinement son rôle dans l’amélioration des rendements agricoles dans les filières agricoles tout en préservant l’environnement. Notons à ce sujet que les derniers chiffres font état de plus de 130.000 hectares attribués à 140 opérateurs en attendant les résultats du deuxième appel à projets d’investissement agricole et agro-industriel stratégiques (blé dur, blé tendre, maïs grains, tournesol et betterave sucrière) ouvert entre le 1er et le 21 octobre dernier. Et ce, dans les wilayas d’El Meniaa, Ghardaïa, Touggourt et Ouargla. Des régions où le potentiel est important mais où l’investissement nécessite un accompagnement de la part du monde scientifique. Un point que le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a déjà souligné appelant à faire sortir l’agriculture de son caractère social vers un caractère plutôt scientifique. Il s’agit en fait d’adopter une vision moderne qui donne une place de taille à la formation et à la qualification des ressources humaines. Une question que de nombreux agriculteurs ne prennent pas en considération aujourd’hui alors que l’apport du savoir-faire notamment en ce qui concerne les nouvelles techniques (de la plantation passant par l’irrigation jusqu’à la récolte) est prouvé de par le monde.
Conditions
Les instituts techniques et ceux et de la recherche scientifique relevant du secteur sont donc appelés à multiplier les travaux de recherche dans ce cadre pour contribuer efficacement à la mise en œuvre de la stratégie agricole particulièrement dans le Grand Sud d’autant qu’il s’agit d’augmenter la production et la productivité. Et surtout de réduire les importations comme inscrit dans les priorités du gouvernement. Mais faudrait-il assurer les conditions nécessaires permettant à ces établissements de jouer leur rôle d’accompagnateurs. Le ministre de l’agriculture et du développement rural , Mohamed Abdelhafid Henni a à maintes reprises évoqué ce point dans le cadre du programme de réorganisation de ces établissements scientifiques. L’accent a en effet été mis sur l’importance de la dotation de ces Instituts d’un nouveau système les habilitant à participer pleinement à l’application de la nouvelle stratégie sectorielle Ces Instituts ont même été appelés en tant qu’établissements techniques et scientifiques à adapter leur mode de travail et à adopter une vision économique dans leurs travaux de recherches et de développement et en se focalisant sur les défis à relever dans le secteur agricole. Et ce, à travers l’intensification de la recherche pratique et la relance de la banque de gènes pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les producteurs dans ce domaine. Le travail a commencé comme c’est le cas pour la banque de gènes mais il s’annonce de longue haleine pour les autres aspects. Il nécessite surtout des financements pour permettre aux chercheurs de mener à bon port leurs projets et de sortir avec des recommandations à la hauteur des attentes du monde agricole. Autant alors passer des discours à l’acte en mettant les moyens à la disposition du monde de la recherche et de l’enseignement supérieur. À commencer par lever les entraves administratives. Ce sont autant de préoccupations à prendre en charge
 Zakya A.
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La production sur les cinq dernières années ne dépasse pas 42 millions de quintaux : Un séminaire sur la problématique des céréales en Algérie Un séminaire sur la problématique des céréales en Algérie sera organisé aujourd’hui à Mostaganem. I

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ntitulé des céréales en Algérie : Entre réalités et perspectives, le séminaire sera organisé par l’Ecole supérieure d’agronomie (ESA) de Mostaganem. Il se tiendra à l’hôtel Zohor à la ville de Mostaganem. Trois grands thèmes seront abordés lors de ce séminaire à savoir les céréales en Algérie : «Stockage et consommation»,  «La céréaliculture dans le sud et le nord de l’Algérie» «Problématique des variétés et semences». Ces thématiques seront animées par des professeurs d’universités algériennes. Des invitations pour participer à ce séminaire ont été transmises  au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), l’Institut national d’études de stratégie globale (INESG) et le Moulin Sidi Bendhaiba. Les organisateurs du séminaire ont souligné que les céréales en Algérie occupent une superficie de 3,3 millions d’hectare, alors que la moyenne de la production sur les cinq dernières années «ne dépasse guère 42 millions de quintaux. Cette production est très insuffisante. Elle ne couvre que 30% des besoins des algériens». Le déficit enregistré est comblé par les importations. La facture d’importation des céréales est lourde de conséquence, soit plus de 1.8 milliard de dollars en 2020. L’importation du blé (dur et tendre) a représenté 65% des importations des céréales, dont le blé tendre représente 70% de l’importation du blé, ont précisé les organisateurs. «Les études réalisées montrent que plusieurs facteurs impactent de façon chronique ce déficit, dont la faible pluviométrie qui perdure depuis plusieurs années, la mauvaise maîtrise des itinéraires techniques, le mauvais choix des variétés de semences, les attaques des bio agresseurs et le choix des traitements phytosanitaires adéquats », ont-ils expliqué. Et d’ajouter : «D’autres études mettent encore en cause le modèle de consommation des algériens qu’il faut revoir, rationaliser et l’adapter à la nouvelle conjoncture mondiale notamment celle relative à la difficulté de s’approvisionner continuellement du marché extérieur, ou plutôt réduire notre dépendance vis-à-vis des marchés mondiaux en blé. Maîtriser les pertes à la récolte couplée de moyens et modalités de stockage seront un challenge qu’il faut maîtriser sur le plan économique et technique à moyen terme», ont estimé les organisateurs, qui ajoutent : «Ce sont autant de sujets et de préoccupations du secteur qui peuvent intéresser les décideurs, les opérateurs économiques, agriculteurs et enseignants chercheurs, dont il serait important de les aborder dans le cadre de ce séminaire».
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