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Faible débit d’internet et insuffisance de liquidités dans les bureaux de poste: Les députés interpellent Boumzar

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Les membres de la commission des transports et des télécommunications de l’Assemblée populaire nationale (APN) qui ont entendu mardi dernier le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, ont jugé primordial de «traiter le faible débit d’internet», de «développer les prestations des services postaux» et enfin de «remédier à l’insuffisance de liquidités et au manque de bureaux postaux».

Trois points qui noircissent la vie de tous les jours des citoyens depuis des années, mais qui ne semblent pas outre mesure connaître une issue favorable.   Boumzar, qui présentait le bilan d’activités du secteur pour l’exercice 2020 sur les perspectives du secteur, a appelé à la «poursuite de la modernisation et du renforcement du réseau national de télécommu-nications» en faisant savoir que le projet du câble sous-marin en fibre optique Alval/Orval (reliant Alger et Oran à Valence en Espagne) «permettra d’améliorer la capacité de transmission», outre la poursuite du programme de modernisation et du renforcement du réseau de télécommunications et des transports. Il a également fait état de réalisation de
7 000 km de fibres optiques. Boumzar a fait savoir que son secteur «œuvre à la valorisation et la rationalisation du spectre national des fréquences en vue d’améliorer les prestations des opérateurs».

Pour ce qui est des zones d’ombre et du grand Sud, le ministre a indiqué que son secteur avait réalisé
«166 000 points d’accès pour la 4G outre,l’élar- gissement de la couverture à 85% au niveau de 508 zones isolées». Au volet de la poste, Boumzar a mis en avant «la coordination efficace entre son départe-ment et la Banque d’Algérie, soulignant que les retraits en 2020 ont atteint près de 4 549 milliards de dinars, un chiffre avoisinant le niveau enregistré en 2019». 

Par ailleurs, le ministre a affirmé que le paiement électronique via la plateforme d’Algérie Poste a connu une croissance de 487% alors que les opérations enregistrées au niveau des dispositifs de paiement électronique d’Algérie Poste ont vu une hausse de 773%. Quant à la numérisation du secteur, le représentant du gouvernement a passé en revue «les efforts déployés afin de finaliser la numérisation du retrait de l’allocation forfaitaire de solidarité (AFS), le versement des taxes des inscriptions scolaires des trois cycles d’enseignement via le service e-paiement ou par carte Eddahabia». 

Concernant l’amélioration de l’accueil des clients de la Poste, Boumzar a tenu à rappeler que «la période de distribution des retraites est passée de 4 à 12 jours», citant également l’optimisation de l’opérateur public Express mail service (EMS), passant de la 61e position à la 16e à l’échelle mondiale.

Le ministre a mis en avant le rôle du portail Safqatik dédié à l’encouragement des projets à travers la publication des appels d’offres publics du secteur de la Poste de même qu’il a souligné l’impor-tance de la convention destinée aux entreprises financées dans le cadre du dispositif de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepre-neuriat (ANADE), rappelant par là même l’élaboration d’un guide des bonnes pratiques simplifiant l’accès des micro-entreprises à la commande publique. Les députés se sont félicité des efforts consentis par l’Etat au service du citoyen et du pays, notamment en matière de mise en service du câble sous-marin à fibre optique, et l’élaboration de textes réglementaires à approuver ultérieurement par le gouvernement.

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Mustapha Bourzama, politologue : « La résolution n’est pas contraignante » Près de six mois après le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, le Conseil de Sécurité de l’ONU est enfin parvenu à une position commune.

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L’adoption de la résolution 2728 (2024) ouvre ainsi la voie à l’instauration d’un cessez-le-feu. Toutefois, le Dr Mustapha Bourzama, enseignant universitaire, chercheur et politologue, estime que la situation est bien plus complexe, l’application réel du texte sur le terrain est même « incertaine ». Le Vote, ou plus exactement l’absence de veto américain, reflétant davantage, selon l’expert, une modification des équilibres à l’intérieur de l’admiration américaine. Notamment face à la pression populaire à la veille des élections de novembre.

 

Crésus : Après près de six mois de conflit, le conseil de sécurité de l’ONU est enfin arrivé à une résolution. Quelle lecture peut-on faire ?

 

Dr Mustapha Bourzama : Depuis 6 mois, tous les votes manqués d’une résolution exigeant la fin du drame, ont mis le Conseil de Sécurité dans une situation difficile, dans une impasse. Les derniers échanges d’accusations entre les représentants Américains, Russes et Chinois en est la preuve la plus visible. J’ajoute que le veto américain à la proposition de l’Algérie, ne pouvait pas durer. Il a révélé à tous ou était le pouvoir de décision. Ce sont les Etats-Unis qui fournissent les armes, les fonds et la logistique. Toutefois, l’abstention américaine et le vote favorable de tous les autres membres, notamment européens, ne mettra pas fin au soutien militaire et politique. Les Etats-Unis et leurs alliés continueront à prétendre que le problème vient du Hamas. Le vote de la résolution marque toutefois le début d’une nouvelle étape.

 

 

 

Justement, comment expliquer l’abstention des Etats-Unis, alors que l’admiration américaine avait posé son veto au projet algérien il y a moins d’un mois ?

 

Il y a plusieurs explications possibles. Tout d’abord la pression populaire dans les pays occidentaux ne peut plus être cachée ou ignorée par les dirigeants de ces pays. J’en tiens pour preuve les millions de manifestants, profondément touchés par la question palaisienne. Que ce soit à Londres, Paris ou New York.

D’un autre côté, des pays se sont réellement mobilisés, font pression, parlent de la situation dans les instances internationales. Les actions de l’Afrique du sud, de l’Algérie, le soutien de la Russie ou de la Chine… tout cela est perçu en Occident comme les prémices d’un nouveau monde multipolaire, avec des puissances totalement détachées des Etats-Unis. Dans ces conditions, la poursuite de l’agression, qui aboutirait à une nouvelle défaite sur le terrain, serait un coup dur, difficilement justifiable politiquement. Je rappelle que les Etats-Unis ont échoué en Irak, en Somalie ou dernièrement en Afghanistan. Ce dernier point doit être compris dans le cadre de la situation interne aux Etats-Unis. Le pays est à la veille d’élections incertaines. La propagande électorale a plus que jamais besoin de montrer l’Amérique comme un pays qui veut la paix et instaurer la démocratie. Cette posture est d’ailleurs systématique à chaque élection.

 

 

 

La résolution demande un cessez-le-feu et la libération des otages. Quelles sont les garanties de son application sur le terrain ?

 

J’estime que cette résolution marque avant tout le double jeu de l’admiration américaine, d’un côté elle a besoins d’un cessez le feu, mais de l’autre – de leurs point de vu – il ne faut pas que l’adoption de la résolution soit perçu comme une défaite. C’est pour cela qu’il y a un certain flou sur les termes même de la résolution. L’échange tendu entre les représentants russes et américains est d’ailleurs très révélateur. Parle-t-on d’un cessez le feu définitif ou seulement d’un cessez les feu de quelques mois ou semaines. Dans ce second cas rien n’empêcherait l’entité sioniste de reprendre son agression. C’est pour cela qu’il ne faut pas attendre la moindre garantie d’application de la résolution, il ne peut y en avoir (…) personnellement j’estime que son application réel sur le terrain sera difficile, incertaine. D’autant que les Etats-Unis ont encore rappelé qu’il considère la résolution, votée sous l’article 7, comme non-contraignante.

Entretien réalisé par Nadir K.

 

 

 

 

 

 

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Bengrina lance un défi à l’opposition Officiellement partant pour l’élection présidentielle du 7 septembre, le mouvement El Bina de Abdelkader Bengrina, qui a installé  hier, une «commission nationale» pour préparer cette échéance, a adressé des « piques » à l’opposition, du moins une partie, qu’il défie de présenter des candidats crédibles.

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Dans son discours à l’occasion de l’installation de cette commission électorale nationale, Abdelkader Bengrina  a profité de l’occasion pour, dit-il «envoyer un message clair» et s’en prendre à «ceux qui prétendent détenir la légitimité et le monopole de la démocratie, en se proclamant les seuls représentants du peuple».  «Le président de la République a déjà annoncé sa date de l’élection. Venez et rivalisez pour le poste de président, écartez le président de son poste par la souveraineté populaire, et non pas par les réseaux sociaux», lance Bengrina, assurant ses « cibles» qu’il ne cite pas, qu’ils continueront à «nager dans les illusions pour récolter des mirages».  Aussi a-t-il fustigé ceux qu’il  ceux qu’il qualifie d’«ennemis de l’Algérie» qui misaient selon lui «sur le report des échéances présidentielles à chaque fois », et qui n’ont rien trouvé cette fois-ci «que la fabrication d’un nouveau mirage » en considérant l’annonce de la présidentielle anticipée comme prétexte pour parler d’une « crise ». Ils commencent selon Bengrina à «tisser des illusions pour les promouvoir, espérant les voir adoptées par ceux qui vivent dans la déception et le désœuvrement politique, envahissant ainsi les espaces virtuels en pensant qu’ils peuvent changer la réalité ». Cependant, «très vite, la futilité de leurs rêves et de leurs spéculations est dévoilée », juge-t-il. Considérant l’échéance du 7 septembre d’élection «pas comme les autres»,  Bengrina prône pourtant «l’unité » et préconise des « alliances prennes à l’occasion de ce scrutin qui constitue «une étape décisive pour consolider les valeurs et la pratique démocratiques». «Nous croyons que les élections présidentielles de cette année seront décisives pour concrétiser les aspirations nationales vers un avenir meilleur, sécurisé et prospère, jetant ainsi les bases claires de la nouvelle Algérie », a-t-il affirmé ajoutant : « Notre vision au sein du Mouvement El Bina est claire : soutenir la stabilité institutionnelle».  S’il n’est pas «dit» si Bengrina sera candidat ou pas à la prochaine échéance, ses propos par contre font croire qu’il y pense en assurant que son parti est une force de mobilisation et en cherchant à contracter des «alliances». «Nous nous efforcerons avec nos partenaires sur la scène nationale de mener des consultations pour construire des alliances électorales importantes qui, à l’avenir, constitueront des alliances stratégiques solides et enracinées, visant à constituer un front national face aux défis et aux risques », a-t-il affirmé. D’où l’importance pour lui de la « réussite de ce rendez-vous et de la mobilisation populaire. «Nous travaillerons avec nos partenaires pour assurer le succès de cet événement, en nous éloignant de l’esprit partisan égoïste, de la volonté de domination mesquine, et de l’hégémonie», dit-il à ce propos. «Ce qui nous importe dans cette élection présidentielle, c’est le succès de l’Algérie, loin de toute aventure ou risque, car il s’agit ici du peuple algérien et de la nation dans une période critique et sensible», a-t-il ajouté, tout en rappelant que son mouvement est «prêt» pour  cette échéance. «Le Mouvement El Bina n’a jamais cessé ses activités et ses initiatives depuis sa création. Par conséquent, la Commission Électorale Nationale aura de grandes opportunités de réussite dans ses nobles missions, car le mouvement est maintenant prêt, expérimenté et capable de mobilisation», dira Bengrina  assurant qu’il «élèvera son niveau de présence, de préparation électorale et de mobilisation populaire, en particulier parmi les jeunes, les femmes et les élites pour garantir le succès de cet événement», pour lui il s’agit de «contrer les plans de tous les agendas hostiles au pays, qui pariaient sur le fait que cette échéance serait une occasion de perturber les institutions de l’État, de semer le doute et la confusion dans les rangs nationaux, et de nourrir l’ingérence et la propagation de rumeurs».

A.I.

 

 

 

 

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En confirmant que le Makhzen est leur allié : Les sionistes enfoncent le Maroc Le porte-parole de l’armée israélienne  a dit « Le Maroc est avec Israël, l’Algérie est avec la Palestine».

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Une déclaration qui fait tomber le masque du prétendu président du comité d’El Qods. Sur i24 News, Olivier Rafowicz, le porte-parole de l’armée sioniste, a été interrogé sur les positions de l’Algérie et du Maroc vis-à-vis de l’entité sioniste et de la Palestine. Sa réponse n’a pas surpris. «L’Algérie essaye de rallier le Fatah et le Hamas pour que les Palestiniens se rallient les uns avec les autres contre l’État d’Israël. Donc, quelque part, le Maroc est avec Israël et l’Algérie se radicalise aujourd’hui face à Israël et se radicalise également face au Maroc», a-t-il répondu.  Mais, il faut le dire, même si sa réponse est sans surprise, elle demeure un véritable camouflet pour la diplomatie du royaume qui tente depuis le début de l’agression de Ghaza de mettre en avant le soutien du Maroc à la cause palestinienne. Mais le Makhzen et son roi Mohamed VI n’ont pu leurrer personne. Le supposé président du comité d’Al-Qods ne sait pas gêner pour trahir la mère des causes en normalisant ses relations avec l’entité sioniste contre un «illégitime» tweet de Donald Trump dans lequel il reconnaissait la marocanité du Sahara Occidental. Un pacte honteux qui a terni l’image de l’Amérique. Quant au Maroc, le voir emboîter le pas au Soudan, à Bahreïn et aux Emirats arabes unis, n’était en fait qu’une formalité car le Makhzen a toujours joué la carte de l’entité sioniste. C’est d’ailleurs le seul Etat qui a toujours eu des relations suivies avec Tel-Aviv où dès les années 90, il y avait ouvert des bureaux de liaison avant de les fermer au début des années 2000. L’Histoire est têtue et rappellera toujours au voisin de l’Ouest sa danse du ventre avec l’occupant israélien depuis sa trahison des chefs arabes lors du conclave de 1965 au coup de poignard dans le dos qu’il a asséné à la cause palestinienne. Les déclarations Olivier Rafowicz ne font que confirmer que le Makhzen est un allié proche des sionistes.  Le Maroc a choisi son camp. Le roi Mohamed VI est d’ailleurs, l’un des rares dirigeants de la planète qui ne se sont pas exprimés publiquement sur la guerre à Ghaza, en dépit du bilan humain très lourd infligé aux Palestiniens. Que peut-il bien dire ? Surtout à son propre peuple qui multiplie les manifestations pro-Palestine. Le Makhzen tente de les interdire alors que le roi, lui, continue de gérer les affaires de son «royaume» par «télétravail».  Mais jusqu’à quand ?

Déluge contre la normalisation

Dernièrement, l  a députée marocaine du parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib, a prévenu que les Marocains, tout comme leurs frères Palestiniens, enclencheront bientôt leur « déluge» contre la normalisation au royaume, faisant remarquer que «les répercussions du processus de normalisation avec l’entité sioniste initié par le Makhzen commencent à se faire sentir et payées dans tous les secteurs». Pour la militante des droits de l’Homme, le processus de normalisation initié par le gouvernement marocain avec l’entité sioniste « était une faute stratégique », affirmant que « le premier objectif des sionistes à travers cet ‘accord-transaction’ n’est que de se trouver un autre pays alternatif dans le cas où ils seraient chassés de la Palestine ». Lors des marches grandioses organisées au Maroc, les manifestants ne cessent de dénoncer « Le peuple veut abolir la normalisation » ou encore «La Palestine est un engagement sacré, la normalisation est une trahison ».Mais qui entendra sa voix ?

A.G.

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