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Des gestes d’apaisement sont attendus avant les législatives: L’Etat compte-t-il lâcher du lest ?

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L’Etat a-t-il décidé de lâcher du lest en vue des prochaines élections législatives et locales en procédant à des mesures d’apaisement, prélude à un dialogue national ?

La libération hier de l’activiste et blogueur Walid Kechida, les programmations prochaines des procès du général à la retraite Ali Ghediri le 7 février et celui du journaliste Khaled Drareni le 25 février sont autant de signes d’apaisement qui montrent que le pouvoir entend s’inscrire dans une nouvelle démarche afin de créer un climat de confiance en prévision des prochaines échéances électorales. Autant de signes qui visent à rassurer la classe politique dans son ensemble. Mais surtout par son souci de promouvoir un climat de paix et de cohésion sociale afin de construire un front uni pour parer à toute menace extérieure et relever les défis qui attendent le pays sur le front économique, sanitaire et social.

Une source judiciaire a révélé  hier que la majorité des détenus emprisonnés dans le cadre du hirak seront libérés avant le 22 février couranr, augurant ainsi une nouvelle phase de détente et de confiance entre le peuple et le pouvoir en place. D’ailleurs c’est le mot d’ordre des partis composant le Pacte de l’alternative démocratique (PAD) composé du RCD, du MDS, du PT, l’UCP, du PST et une branche du FFS représenté par l’ancien responsable du FFS Ali Laskri) et enfin le MSP. Ces derniers n’ont de cesse de réclamer la disponibilité du gouverne-ment à ouvrir un dialogue national sur les questions qui cristallisent l’atmosphère sociopolitique dans le pays et exigent des actes d’apaisement depuis une année. Ces actes d’apaisement passent, selon eux, par la «libération immédiate des détenus politiques et d’opinion, la levée des entraves aux libertés publiques et la libération des champs politique et médiatique».

De son côté le FFS (voir papier de A.M) a indiqué dans un communiqué que «la démocratie ne se résume pas à l’isoloir. Elle suppose un climat politique de libertés qui permette un choix libre et conscient». Aussi, le parti réitère son attachement à la construction d’un «consensus politique autour d’une issue politique, globale et démocratique».

Pour la réussite d’un tel dialogue, le FFS  juge indispensable de créer, au préalable,  «un climat de confiance et d’ouverture en direction de la société et de ses représentants politiques, syndicaux et associatifs». Le MSP recommande, quant à lui, aux autorités d’analyser « les causes qui sont derrière la défiance des Algériens à l’égard des rendez-vous électoraux » et préconise «une approche qui pointe les failles de la loi électorale ainsi qu’une prise en considération des propositions faites par les partis politiques au projet élaboré par le Pr Laraba».

Ce parti appelle le pouvoir «à prendre des mesures d’apaisement politique et judicaire» pour créer des conditions favorables aux futures échéances politiques et cela précise-t-il  à travers «l’accélération de la cadence d’agrément des nouveaux partis politiques et associations, l’ouverture de l’audiovisuel privé et public  aux partis politiques et associations  pour exprimer leur point de vue sur les questions nationales, régionales et internationales».

Enfin, le MSP plaide pour un travail conjoint avec les partis politiques sur les questions qui demandent un consensus pour «renforcer le front intérieur et le projet national» dans une conjoncture qui exige selon lui  «une responsabilité des acteurs politiques et sociaux, face aux menaces qui pèsent sur l’Algérie». La détermination des uns et des autres n’est pas le moindre des obstacles à un accord qu’on attend depuis si longtemps.
M.T 

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Algériens bloqués à Ghaza : Une opération d’évacuation en préparation

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  Après le rapatriement des ressortissants algériens au Liban, une autre opération concernant les Algériens bloqués à Ghaza est en cours de préparation, a révélé le directeur général des Affaires consulaires et de la Communauté nationale à l’étranger, au ministère des Affaires étrangères, Rachid Meddah. L’État évacuerait, dans les prochains jours, les ressortissants bloqués dans la bande de Ghaza, a-t-il en effet annoncé. Dans une déclaration de presse, Rachid Meddah a affirmé que les efforts et les communications se poursuivent, dans l’objectif de leur permettre de quitter la zone d’insécurité, et d’alléger leurs souffrances, notant que «l’Algérie est toujours présente et n’oublie pas son peuple». Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, avait, en avril dernier, évoqué les efforts déployés par les autorités algériennes, pour surmonter les obstacles et les difficultés entravant le processus d’évacuation des ressortissants algériens bloqués dans la bande de Ghaza, depuis le début de l’agression sioniste et ce, en coordination avec les autorités égyptiennes et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Dans ce contexte, Ahmed Attaf a souligné que «l’État algérien ne ménagera aucun effort, pour protéger ses citoyens où qu’ils se trouvent, comme il l’a toujours démontré, à travers les opérations d’évacuation vers l’Algérie que notre pays a menées ces dernières années». Il est à noter, que Rachid Meddah a reçu, au siège du ministère, les représentants des familles de la communauté nationale établie à Ghaza, qui ont fait part de leurs inquiétudes et de leurs interrogations, sur le processus d’évacuation des ressortissants algériens de Ghaza avec leurs proches bloqués, exprimant leur inquiétude quant aux conditions et aux dangers résultant des attaques barbares des forces d’occupation. Selon un communiqué du ministère, lors de cette réunion, le directeur général des Affaires consulaires et de la Communauté nationale à l’étranger, a affirmé que toutes les mesures et dispositions nécessaires ont été prises, pour mener à bien une opération d’évacuation des ressortissants algériens de Ghaza, dans les meilleures conditions, conformément aux instructions des plus hautes autorités du pays, qui attachent une grande importance au suivi de la situation de notre communauté à Ghaza. Toutes les mesures et dispositions nécessaires ont été prises, au niveau du ministère des Affaires étrangères en coordination avec l’ambassade d’Algérie au Caire, afin d’entamer le processus d’évacuation, dès que les autorisations de transit seront obtenues, via le port de Rafah par les autorités égyptiennes.

R.N.

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Guerre au Liban : 306 ressortissants algériens rapatriés

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L’opération de rapatriement des ressortissants algériens au Liban a débuté vendredi, en application des hautes instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la prise en charge des membres de la communauté algérienne établie dans ce pays. L’opération de rapatriement des ressortissants algériens a été entamée, suivant un plan mis en place à cet effet. Ainsi, les ressortissants algériens ont été transférés de l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth, vers l’aéroport international du Caire, à bord de deux vols spécialement mobilisés pour cette opération. La compagnie aérienne Air Algérie assurera ultérieurement leur transport vers l’Algérie, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. L’arrivée des ressortissants algériens, au nombre de 306, en Algérie, est prévue vendredi (hier, Ndlr) tôt le matin, selon la même source. Il s’agit de la deuxième opération du genre, après celle réalisée en août 2024, ayant permis le rapatriement de plus de 125 citoyens algériens. Tous les moyens nécessaires ont été mobilisés pour assurer le succès de cette opération et permettre aux membres de notre communauté, de regagner le pays dans les meilleures conditions, a assuré le ministère des Affaires étrangères, ajoutant que d’autres opérations de rapatriement seront organisées, si besoin est. En application des instructions des hautes autorités du pays concernant la prise en charge de la communauté à l’étranger, l’Etat algérien, à travers le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, ne ménagera aucun effort, pour se tenir aux côtés de ses enfants à l’étranger, dans les moments de joie ou de peine, selon le communiqué. «L’Algérie espère sincèrement, que la situation en Palestine et au Liban connaîtra prochainement un dénouement positif, et que la paix et la stabilité reviendront dans ces régions, chères à tous les Algériens», souligne la même source.

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Situation au Liban et en Palestine : L’Algérie a plaidé pour un cessez-le-feu «immédiat»

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 Jusqu’à quand l’entité sioniste, qui a désormais étendu son agression barbare au Liban, continuera-t-elle à bénéficier de l’impunité de la part du Conseil de sécurité ? Un cessez-le-feu «immédiat » doit être décrété, réclame l’Algérie qui met en garde contre l’imminence d’une «guerre totale», au Proche-Orient. 

 

«La première étape pour parvenir à un calme global dans la région est un cessez-le-feu immédiat, à Ghaza et au Liban», a déclaré le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations-unies, M. Amar Bendjama, devant les membres du Conseil de sécurité, réunis pour débattre de la situation au Liban. Il a réaffirmé, à ce titre, que l’Algérie considère que «la seule voie pour assurer la stabilité au Liban et la paix dans la région, est la mise en œuvre intégrale et immédiate, de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU». Cela, a-t-il poursuivi, «comprend le déploiement de l’armée libanaise sur tout le territoire libanais à l’intérieur des frontières internationalement reconnues», et «le retrait complet» des forces sionistes des terres libanaises. Rappelant, que l’Algérie a déjà averti que les actions militaires de la puissance occupante sioniste, ne se limiteront pas à Ghaza et à la Cisjordanie, M. Bendjama a affirmé, une nouvelle fois, que «l’agression ne s’arrêtera pas au Liban». Selon l’ambassadeur Amar Bendjama, «la menace réelle et persistante pour le Moyen-Orient, est et restera l’occupation continue des terres arabes, en Palestine, au Liban et en Syrie», par les forces sionistes. Il a estimé, à ce titre, que «ne pas s’attaquer à cette cause profonde et se concentrer uniquement sur les symptômes, ne fera que garantir que la tragédie se répétera». «L’occupation doit cesser maintenant, avant que nous ne soyons à nouveau confrontés à une catastrophe irréversible», a-t-il plaidé. Soulignant «la détérioration alarmante» de la situation au Liban, et «l’escalade dangereuse» qui met gravement en danger la vie des civils et des soldats de la paix de l’ONU, l’ambassadeur Bendjama a mis en garde contre la passivité du Conseil de sécurité.

«L’occupation doit cesser»

«La persistance de cette invasion et la violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Liban, sans réaction sérieuse du Conseil de sécurité», ne feront qu’enhardir l’entité sioniste et encourager davantage de «violations du droit international, et une instabilité plus grande encore dans toute la région», a-t-il souligné. Il a ajouté, que tant que l’entité sioniste continue de «bénéficier de l’impunité de la part du Conseil, elle perpétuera le cycle de la violence, en employant les mêmes tactiques flagrantes de destruction massive, et en ciblant des vies civiles innocentes». Il s’est interrogé, à ce titre, «quand ce Conseil assumera-t-il ses responsabilités, en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales ? Quand ce Conseil imposera-t-il des sanctions» aux autorités sionistes, pour «les atrocités et les violations qu’elles commettent ?». Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations-unies a déploré le comportement de l’armée d’occupation sioniste au Liban, laquelle «fait fi de toutes les restrictions légales, considérant le ciel, la mer et les terres du pays, comme un champ libre pour son agression». «Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 1,2 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du Liban, et des centaines de milliers d’autres, ont été forcées de se réfugier en Syrie voisine. Des milliers d’autres personnes ont été tuées ou blessées, et les infrastructures du Liban sont en ruines», a-t-il déploré, réitérant la solidarité et le soutien de l’Algérie au Liban, face à cette «agression barbare». L’ambassadeur Bendjama a salué, à l’occasion, «le rôle central» de la FINUL dans la sauvegarde de la stabilité régionale, exprimant sa «profonde préoccupation» face à l’établissement, par les forces d’occupation sionistes, d’une zone de rassemblement adjacente à la position de la FINUL, dans la ville de Maroun al-Ras. «Et nous condamnons» les forces sionistes, pour avoir tiré sur trois positions utilisées par la FINUL, blessant deux de nos soldats de la paix, a-t-il ajouté.

A. I.

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