Monde
Coup d’état en Birmanie : Le bourreau des musulmans au pouvoir
En Birmanie, au lendemain du coup d’Etat contre Aung San Suu Kyi, l’opposante historique qui avait finalement été élue à la tête du pays, les militaires ont hissé le vice-président Myint Swe aux commandes, sous leur contrôle, dans le cadre de l’Etat d’urgence proclamé pour une année. Mais la rue gronde…
Les condamnations fusent à travers le monde sans pour autant perturber le régime militaire birman expérimenté dans la gestion des crises politiques depuis plus d’un demi-siècle. Les tenants du pouvoir ont proclamé l’état d’urgence et remplacé la «chancelière» par son vice-président Myint Swe. Une intervention que les militaires justifieraient par «les dernières élections entachées de fraude en novembre 2020.»
Effervescence
Quant à Aung San Suu Kyi, elle serait en résidence surveillée ainsi que quelques uns de ses partisans selon Myo Nyunt, porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), le parti de Aung San Suu Kyi. Un parti fort de sa base militante qui demandait aujourd’hui leur libération : «Libérez tous les détenus, y compris le président [Win Myint] et la conseillère d’Etat [Aung San Suu Kyi].
Ce putsch est une tache dans l’histoire de l’Etat et de Tatmadaw [l’armée birmane].»Tandis qu’une polémique enfle au sujet d’un «appel à la mobilisation» qui lui a été imputé comme une coupable exhortation au soulèvement et les grands risques de répression. Un document aurait circulé et pousserait les Birmans à ne «pas accepter le coup d’état» alors que sur les réseaux sociaux on s’interrogerait sur l’auteur dudit appel.
Il faut savoir que la jeunesse birmane serait plutôt acquise à Aung San Suu Kyi et une mobilisation aurait commencé sur la toile avec l’éventualité d’une protestation de rue. Climat donc tendu au lendemain de ce coup d’état qui rappelle les quinze années d’assignation à résidence subie par celle qui est devenue l’opposante la plus populaire d’Asie.
Le tueur de rohingyas
En face, l’armée est dirigée par le général Min Aung Hlaing, tristement connu pour avoir organisé le massacre des populations musulmanes rohingya, véritable génocide encore impuni pendant que la Cour internationale de Justice attend toujours l’arrestation des responsables birmans. L’armée birmane n’a donc pas accepté la dernière victoire de la «Dame de Rangoon» contre le parti créé de toutes pièces par les militaires pour l’empêcher de briguer un deuxième mandat. «33 sièges sur les 476 que compte l’Assemblée, soit moins de 10%, le parti d’Aung San Suu Kyi a raflé plus de 80% des députés.» rappelle un internaute partisan de la démocratie qui craignait un retour à la case départ. A moins que la rue en décide autrement.
Nordine Mzala et agences
Actualité
Somalie-Éthiopie : Des pourparlers cruciaux en Turquie
L’agence de presse somalienne officielle a rapporté, ce mardi, que le président Hassan Sheikh Mohamud se rendait à la capitale turque, Ankara, pour participer à la troisième série de pourparlers visant à apaiser les tensions avec l’Éthiopie.
Sur la plateforme X, l’agence de presse nationale somalienne a indiqué que le président Hassan Sheikh Mohamud avait quitté le pays à l’invitation officielle du président turc Recep Tayyip Erdoğan.
Elle a ajouté que «la troisième série de pourparlers entre la Somalie et l’Éthiopie, sous la médiation de la Turquie, sera reprise».
Le différend entre la Somalie et l’Éthiopie menace de déstabiliser davantage la région de la Corne de l’Afrique. Il n’est pas précisé si le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed assistera à la réunion qui se tiendra à Ankara.
Les relations entre les deux pays se sont détériorées depuis qu’Addis-Abeba a annoncé des projets de construction d’un port dans la région séparatiste du Somaliland, ce qui a provoqué la colère de Mogadiscio.
L’Éthiopie a affirmé qu’elle reconnaîtrait officiellement l’indépendance du Somaliland en échange de l’acquisition d’une bande de terre stratégique près du point de rencontre entre la mer Rouge et l’océan Indien.
Il est à noter que l’Éthiopie n’a pas d’accès direct à la mer et qu’elle déploie des milliers de soldats en Somalie, qu’elle dit combattre des rebelles liés à Al-Qaïda.
Le Somaliland lutte pour obtenir une reconnaissance internationale, bien qu’il bénéficie d’un gouvernement autonome et jouisse d’une paix et d’une stabilité relatives depuis sa déclaration d’indépendance en 1991.
Monde
Affaire de la loi martiale : Le bureau présidentiel perquisitionné
L’agence sud-coréenne Yonhap a rapporté que la police a perquisitionné le bureau présidentiel dans le cadre d’une enquête sur la déclaration de la loi martiale, tandis que des informations ont fait état d’une tentative de suicide de l’ex-ministre de la Défense, actuellement incarcéré dans cette affaire.
Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, est sous enquête criminelle pour insurrection après avoir instauré brièvement la loi martiale, bien que les autorités ne l’aient ni arrêté ni interrogé jusqu’à présent.
La police a déclaré dans un communiqué que «l’équipe d’enquête spéciale a effectué des perquisitions au bureau présidentiel, à l’Agence de la police nationale, à la police de Séoul, ainsi qu’à la direction de la sécurité de l’Assemblée nationale».
Préalablement, la police avait annoncé l’arrestation du chef de la police nationale et du chef de la police de Séoul, impliqués dans la mise en uvre du décret de la loi martiale, promulgué la semaine dernière par le président Yoon, mais qui a été rapidement annulé.
Cette évolution survient quelques heures avant qu’un nouveau projet de destitution du président Yoon ne soit présenté par le Parti démocratique libéral, le principal groupe d’opposition, qui a prévu de soumettre la question au vote samedi.
D’autre part, des médias ont rapporté que Kim Yong-hyun, l’ex-ministre de la Défense du gouvernement Yoon, aurait tenté de se suicider, bien que des sources officielles aient rapidement indiqué qu’il était toujours en vie.
Kim a été arrêté après qu’un tribunal de Séoul ait délivré un mandat d’arrêt contre lui, en raison de son rôle présumé dans l’insurrection et l’abus de pouvoir. Il est ainsi devenu la première personne à être incarcérée dans le cadre de l’affaire de la loi martiale, que le président Yoon avait décrétée le 3 décembre avant de faire marche arrière.
Monde
Les Houthis frappent ciblent des navires militaires sionistes : Nouvelle escalade
Le groupe Houthi yéménite a annoncé, ce mardi, avoir lancé une attaque visant trois navires de ravitaillement américains, ainsi que deux destroyers américains dans le golfe d’Aden, après leur départ du port de Djibouti. Par ailleurs, des drones ont frappé des cibles militaires à Jaffa et Ashkelon.
Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a indiqué dans une déclaration télévisée que les forces navales, l’aviation de drones et les unités de missiles du groupe avaient mené une opération militaire contre trois navires de ravitaillement américains quittant Djibouti. Selon lui, l’opération a également ciblé les deux destroyers américains qui escortaient ces navires dans le golfe d’Aden, en utilisant des missiles et des drones, et a atteint ses objectifs avec succès.
Saree a précisé que, ce matin, les forces houthis ont mené deux autres attaques sur des objectifs militaires à Jaffa et Ashkelon, en Palestine occupée, avec deux drones. Il a ajouté que ces opérations avaient également réussi et a réaffirmé l’engagement des Houthis à continuer de soutenir la résistance palestinienne et à défendre le Yémen jusqu’à ce que l’agression sioniste prenne fin et que le blocus de Ghaza soit levé.
Plus tôt dans la journée, l’armée sioniste a annoncé avoir échoué à intercepter un drone lancé depuis le Yémen, qui est tombé dans la ville de Yavne. L’armée a précisé que ce drone n’avait pas été classé «hostile».
«En solidarité avec Ghaza» qui subit une offensive sioniste soutenue par les États-Unis les Houthis ciblent régulièrement des navires sionistes ou liés à lentité sioniste dans la mer Rouge, la mer d’Oman et l’océan Indien, tout en menant des attaques sur lentité sioniste, y compris sur Tel-Aviv, à l’aide de missiles et de drones.
En réponse, les États-Unis et le Royaume-Uni, au sein d’une coalition internationale dirigée par Washington, ont intensifié leurs frappes aériennes sur des positions des Houthis à travers le Yémen depuis le début de l’année.
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