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L’UE récidive au sujet des Droits de l’Homme en Algérie : Les lobbyistes s’acharnent !
Encore une fois le parlement européen s’intéresse à la situation des droits de l’homme en Algérie avec les approximations habituelles et un dérapage inacceptable au sujet des camps de réfugiés de Tindouf. Nouvelle offensive du parlement lobbyiste, diluée mais toujours au pernicieuse.
«L’UE suit de près la situation politique ainsi que l’évolution des droits de l’homme en Algérie en ce moment important, y compris la situation dans la région de Tindouf (…) le respect des libertés fondamentales et des droits de l’homme est inscrit dans la Constitution algérienne et constitue un élément essentiel des relations UE-Algérie.»
Etonnante déclaration de Josep Borrell, vice-président et Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité au Parlement européen. Surprenante parce que ces accusations provenant du lobby très actif du Maroc à Bruxelles, où des députés grassement rémunérés par le Makhzen soumettent des rapports mensongers à leurs pairs. Pour exemple, cette folle propagande au sujet des réfugiés sahraouis des camps de Tindouf qui seraient «otages et maltraités» alors que le HCR et de nombreuses associations étrangères ont toujours démenti ces griefs politiques. Ces témoins neutres ont démonté, à plusieurs reprises, les campagnes de diffamation portant sur de prétendus détournements de l’aide humanitaire ou de la séquestration des réfugiés…
Pourquoi alors revenir à la charge par des périphrases empreintes de suspicion ? Comment promouvoir un dialogue serein sur la base de postulats mensongers qui prennent parti en faveur de l’occupant marocain qui refuse de se soumettre aux résolutions onusiennes pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ? Monsieur Borrell préférant énnoncer des généralités à la limite du paternalisme : «L’UE a déjà offert son soutien au plan de réformes des autorités algériennes pour répondre aux attentes légitimes du peuple algérien y compris un échange très ouvert et franc sur les droits de l’homme dans la sous-commission sur le dialogue politique, la sécurité et les droits de l’homme le 19 octobre 2020». Confusion volontaire entre une question régionale où l’Algérie défend manifestement les droits de l’homme et le droit international d’un peuple et la politique intérieure souveraine algérienne qui n’attend aucune ingérence de l’UE.
Ce jeu dialectique du Parlement européen n’est pas nouveau et pourrait irriter une nouvelle fois Alger qui regrette que ce lobbyisme marocain parasite régulièrement le partenariat de qualité en passe maintenant de prendre forme avec la Nouvelle Algérie forte de sa politique extérieure qui bannit tout arrangement contre les intérêts des peuples. L’évaluation de l’état des droits de l’Homme en Algérie ne peut pas devenir une carte de chantage au profit des agents infiltrés au Parlement européen. Ni les autorités algériennes ni le peuple ne sauraient le tolérer.
Les réactions lors de la résolution non contraignante contre l’Algérie, adoptée par Bruxelles à l’automne dernier, l’ont prouvé.
N. M.