Le premier worskshop digital, d’une série de trois ateliers, à propos de la e-Gouvernance a été inauguré, aujourd’hui, par le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Économie de la connaissance et des Start-ups ainsi que le Secrétaire Général de l’union pour la méditerranée (UpM), lit-on sur le communiqué de l’événement.
D’après ce document, ces ateliers «sont programmés et mis en œuvre pour les pays du sud de la Méditerranée intéressés par la thématique».
Pour le cas de l’Algérie, le communiqué précise que «le gouvernement est déterminé à relever le défi de la numérisation» et, vu la composante majoritaire de la population, qui a moins de 30 ans, le document estime qu’il existe «un potentiel énorme pour une transition numérique réussie».
Concernant les objectifs visés par ces ateliers, il est précisé que le but principal est de «partager les meilleures pratiques et d’échanger sur des sujets liés à l’e-Gouvernance, tels que les facilitateurs de la transformation numérique, l’identité numérique, l’interopérabilité des registres de l’État et l’échange sécurisé de données, les compétences et solutions numériques pour un environnement commercial favorable».
Le Secrétaire Général de l’UpM, Nasser Kamel, a d’ailleurs tenu à souligner «l’importance primordiale de la transition numérique, non seulement pour la continuité de l’activité, comme le montre la crise pandémique actuelle, mais aussi comme vecteur d’une reprise économique durable et inclusive à l’avenir». Il a également appelé à une coopération internationale pour «réaliser une transformation numérique qui ne laisse personne de côté», selon la même source.
Destiné aux algériens, cet évènement a réuni, ce matin, en ligne, pas moins de
70 participants. Issus des secteurs privés et publics, ces derniers étaient aussi des représentants de la société civile ou issus du milieu universitaire, tous «impliqués dans la transformation numérique en Algérie», continue le document.
Pour rappel, l’UpM est une organisation intergouvernementale réunissant les pays de l’Union européenne et 15 pays du sud et de l’est de la Méditerranée.
Elle offre un forum pour renforcer la coopération régionale, le dialogue et la mise en œuvre de projets et d’initiatives concrets qui ont un impact tangible sur les citoyens, en particulier les jeunes, afin de répondre aux trois objectifs stratégiques de la région : stabilité, développement humain et intégration.
S. Chaoui