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Non participation du MSP au gouvernement: Les arguments de Makri
Le président du Mouvement de la Société pour la paix, Abderrezak Makri, a indiqué que la décision de la non participation au nouveau gouvernement, était pour l’intérêt de l’Algérie et du MSP.
Il a ajouté, lors d’une conférence de presse animée, au lendemain de la décision prise par le Conseil Consultatif de son parti, que les circonstances politiques sont à l’origine de la position du parti.
» Le mouvement ne succombe pas aux tentations offertes par le pouvoir. Nous espérions obtenir la majorité parlementaire, mais la fraude électorale nous a empêché ».
Makri a expliqué que la décision permettra la recherche d’opportunités et de consensus et donnera la priorité à l’idée, à la sagesse et aux programmes intellectuels.
» La décision de ne pas faire partie du gouvernement intervient après une réflexion approfondie et de vastes consultations, les circonstances et les développements politiques nous placent dans cette décision de l’opposition », précise-t-il.
Le chef du MSP a déclaré que le président de la République a demandé au MSP de » présenter une liste de 27 noms pour un choix de quatre où cinq personnes pour des postes éventuels de ministres, mais sans possibilité pour le parti de choisir ».
Il a ajouté, sans ce sens, « nous ne voulons pas pour autant polémiquer sur le nombre de ministre ».
Conformément à l’article 116 de la constitution, le leader des islamistes, explique que sa formation politique sera l’opposition, néanmoins, dit-il, » nous soutiendrons le président Tebboune sur le dossier du développement économique, les menaces extérieures, mais nous nous lutteront sur le front des libertés démocratique, notamment la lutte contre la fraude électorale et la corruption ».
Assia.M