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Culture

Italian design day : l’expérience du design méditerranéen

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Une rencontre débat autour du « Design : expériences et perspectives entre l’Italie et l’Algérie » a été organisée à l’occasion de la cinquième édition de la journée mondiale du design italien,  par l’ambassade d’Italie en Algérie et l’institut culturel italien, en collaboration avec l’association pour le design industriel (ADI).

Rassemblant des designers et professionnels du design des deux pays méditerranéens en format hybride, c’est-à-dire en présentiel et via visioconférence au vu de la situation sanitaire, cet événement a été marqué par les interventions de SEM l’ambassadeur d’Italie en Algérie Giovanni Pugliese, la directrice de l’institut culturel italien, Antonia Grande, Feriel Gasmi Issiakhem designer et commissaire d’exposition, Mohamed Yahiaoui dit Yamo, concepteur et celle de l’invitée d’honneur, Giovanna Talocci.

Le design pour repenser la vi(ll)e post-covid

SEM l’ambassadeur d’Italie en Algèrie a souligné que cette journée, créée en 2017 par le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale est devenue aujourd’hui « un outil très efficace pour soutenir la promotion du design italien » ainsi que pour « l’internationalisation d’un secteur industriel stratégique pour les exportations italiennes ». Le made in italy, étant comme il le rappelle, « réalisé par des petites et moyennes entreprises qui sont fortement liées au territoire et disposent d’un savoir-faire », il souligne que ces entreprises sont souvent familiales. Ce qui, selon lui,  donne au design italien son cachet et sa « qualité unique au monde ».

Giovanna, « faisant partie des 100 témoins du design italien cette année », comme l’a précisé la directrice de l’institut culturel italien, s’est focalisée sur les nouveaux challenges du 21ème siècle concernant la reprise et le renouveau durable du made in Italy après la pandémie de Covid-19 avec sa présentation intitulée « projet et matière : de nouveaux défis pour le renouvellement du made in Italy ».

Cette « journée importante pour le design italien et en général » vient cette année souligner l’importance de la durabilité et la nécessité d’une économie circulaire.  Au cours de sa présentation, la commissaire d’exposition Italienne a présenté plusieurs exemples de mobiliers répondant aux paradigmes de durabilité environnementale, préservant la nature et l’environnement, prenant en compte la consommation d’eau et d’énergie et relevant aussi l’importance d’une durabilité sociale dans le sens où il faut penser à l’inclusion des personnes défavorisées surtout après la crise de la covid-19.

Concernant la durabilité économique, l’intervenante a questionné le rapport travail-travailleur en le mettant en relation avec la rémunération qui « doit être juste selon les heures de travail et le labeur ». Selon elle, le design conscient lutte contre l’exploitation et, de ce fait, « il faut que le produit ait un coût qui soit fidèle au travail mais soit aussi accessible démocratiquement ».

Du coté urbain et social, l’invitée estime que tout un chacun « a le droit de vivre dans un environnement propre et agréable ». Il a d’ailleurs été prouvé, souligne-t-elle, que « le milieu de vie possède une influence sur le comportement des individus ». Ceci en offrant par exemple des bancs modulables en abris pour la nuit pour les sans domicile fixe.

Enfin, concernant la pollution tant sonore que lumineuse, des modèles de lampadaires évitant le gaspillage d’électricité et le dérangement des riverains sont déjà existants et des tissus ou matériaux diminuant le débit sonore sont de plus en plus utilisés pour le mobilier. C’est pour cela, insiste-elle, qu’« il faut travailler avec les administrations publiques dans tous ces domaines ».

Le design made in Algeria comme moteur de relance économique

Feriel Gasmi Issiakhem est designer et commissaire d’exposition, elle a reçu notamment la distinction de l’ordre de l’Etoile de l’Italie, réservée exclusivement aux citoyens italiens et étrangers qui œuvrent à la promotion de l’Italie.

Lors de sa présentation, elle a dressé un état des lieux du design en Algérie et dans le monde en prenant pour référentiel l’échelle de maturité du design. Cette échelle à 5 marches quantifie les efforts consentis par un pays et l’attention accordée au domaine du design par les autorités.

La 5ème  marche est, selon l’intervenante, très rarement atteinte, et consiste à considérer le design « comme politique au sein du gouvernement pour permettre la compétitivité du pays à l’échelle internationale et la diversification de l’économie ». C’est le cas notamment, poursuit-elle, de l’Italie qui a réalisé l’importance du design au quotidien dans différents domaines.

Les 3ème et 4ème marches consistent à considérer le design comme « processus intégré dans les entreprises ». L’Algérie se positionne à la 2ème marche de l’échelle du design, et « n’accorde pas suffisamment de crédit à ce domaine ». C’est afin de faire évoluer cette discipline en Algérie et sur l’échelle que Feriel mène « ce combat depuis des années afin de faire valoir la véritable valeur du design », que cela soit à travers ses propres projets, ou en communauté à travers toutes les personnes du domaine. Relevant que la communauté de designers est assez réduite en Algérie, elle reste cependant «très optimiste à ce sujet ».

Avec comme volonté d’« inonder un marché local » de design made in Algeria, elle mentionne les différentes façons de s’y atteler, forte de son expérience personnelle. Ainsi, en utilisant les « savoir-faire, matériaux et disponibilités in situ au niveau des entreprises algériennes » il sera possible « d’intégrer la notion de design et faire appel aux designers pour donner cette valeur ajoutée qui manque aujourd’hui ».

C‘est alors que le design deviendra « un moyen de diversification de l’économie, d’atteindre l’autosuffisance et pourquoi pas permettre l’exportation afin de ne plus dépendre des hydrocarbures ». Cette ambition n’est pas utopiste puisque « l’Italie et l’Algérie sont ancrés sur le pourtour de la méditerranée et sont portés par des retraductions, relectures sémantiques sur le patrimoine matériel ».

Elle lance alors un appel aux designers afin de créer ce besoin en Algérie et d’aller vers les personnes concernées pour permettre l’intégration de la notion de design sur le marché local pour pouvoir consommer algérien. Le design a permis à l’Italie de sortir de crise et la designer soutient qu’il en sera de même pour l’Algérie.

Sarra Chaoui

 

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Culture

SILA 2024: L’ANEP présente avec 800 titres et deux nouveautés

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L’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP) marque sa présence au 27e Salon international du livre d’Alger (SILA), avec 800 titres de toutes les bonnes lectures sur les étalages de son stand qui ne désemplit pas, au regard des centaines de visiteurs qui s’y rendent avec le pas bien décidé, à tous les moments de la journée, en quête de culture, de savoir et de production intellectuelle de qualité.

Entreprise citoyenne à l’écoute et au service de la société algérienne, l’ANEP occupe un stand qui s’étend sur une superficie de 108 m2, sis en plein milieu du Pavillon central du Palais des expositions aux Pins maritimes (SAFEX) à Alger, un endroit à la mesure de cet organisme étatique qui ne jure que par «la qualité des contenus des ouvrages qu’il met à la disposition du large public», a expliqué le conseiller à la direction de l’ANEP, exceptionnellement chargé des relations avec la presse durant le 27e SILA, Hassan Gherab.

Ayant décidé d’une réduction à la vente de 30% sur chacun des titres mis à la disposition des visiteurs dans divers domaines de la connaissance scientifique et littéraire et qui s’adressent aux lecteurs arabophones, amazighophones et francophones, l’ANEP entend contribuer à la «socialisation du livre et à la constitution d’un véritable lectorat», poursuit le chargé des relations avec la presse.

Nouvelle production sur l’éventaire central de l’ANEP, «Les crimes de guerre de la France en Algérie (1830-1847)» de Karima Ait Dahmane, un ouvrage qui établi et met à nu les abjections et la barbarie du colonialisme français durant 17 ans, après son acte de violation des territoires algériens.

Autre nouveauté mise en avant par cette grande maison d’édition, «Le couscous, racines et couleurs d’Algérie», un beau livre de Yasmina Sellam qui répond aux questionnements en lien avec l’«histoire» de ce mets porteur de l’identité algérienne, son «évolution à travers le temps, ses interactions et ses emprunts», peut-on lire sur le document de présentation de l’ouvrage.

Conçu et réalisé dans un esthétisme moderne et fonctionnel par le groupe «ANEP Communication et Signalétique» (ACS), une des filiales de l’entreprise, le stand de l’ANEP-Edition, accueille ses visiteurs avec un grand intitulé dédié à la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de Novembre 1954.

Dégageant des espaces dédiés aux rayonnages de différents genres scientifiques et littéraires, ce stand met en valeur plusieurs ouvrages entre romans, poésies, nouvelles, livres techniques, beaux livres et littérature pour enfants entre autres, présentés aux visiteurs par les bons soins d’un personnel souriant et accueillant, au fait de sa mission.

Les cloisons du stand et les étagères des livres aux couleurs de l’emblème national, attirent le regard des visiteurs de tous les âges qui passent d’un rayon à l’autre, pour aboutir à l’espace réservé aux ventes dédicaces qui a déjà accueilli, Karima Ait Dahmane et Yasmina Sellam, auteures des deux nouvelles parutions aux éditions ANEP, ainsi que Amar Belkhodja pour son ouvrage d’histoire, «L’Emir Abdelkader, adversaires et admirateurs» et Alima Abdhat pour son dernier recueil de poésie, «Telle une chair tatouée», attendant de recevoir dans les prochains jours Brahim Sadok pour son roman, «Sur le chemin des sables en feu».

Maison d’édition généraliste, accordant un avantage pour les ouvrages d’histoire, l’«ANEP Edition» essaye de brasser tous les domaines de réflexion et activités éditoriales, avec une disponibilité permanente à la faveur de tous les auteurs talentueux qui viendraient ainsi, intégrer le club des écrivains de cette illustre maison d’édition.

Le 27e SILA, qui célèbre le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération sous le slogan «Lire pour triompher», se poursuit jusqu’au 16 novembre, avec plusieurs conférences dans différentes thématiques et les exposants de 1007 maisons d’édition issues de 40 pays, dont l’Etat du Qatar, présent en invité d’honneur.

Le 27e SILA ouvre ses portes au public tous les jours de 10h00 à 19h00 au Palais des expositions (Safex) aux pins maritimes à Alger.

R.C

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Culture

Le comédien Djamel Hamouda s’éteint à l’âge de 70 ans

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Le comédien de théâtre, de cinéma et de télévision, Djamel Hamouda, célèbre pour ses rôles dans de nombreux feuilletons télévisés, est décédé ce lundi, des suites d’une longue maladie à l’âge de 70 ans, a-t-on appris auprès de son entourage.

Né le 17 décembre 1954 à Skikda, Djamel Hamouda a suivi une formation à l’Institut supérieur des arts dramatiques et de la danse, d’où il est sorti avec un diplôme d’acteur en 1974.

Malgré ses rôles au théâtre et à la télévision depuis les années 1970, le défunt n’a fait ses débuts artistiques «professionnels» que plus tard, en 1977, période à laquelle il avait travaillé comme acteur au théâtre régional d’Annaba et comme professeur d’art dramatique à l’Ecole municipale de musique et d’art dramatique d’Annaba de 1978 à 1984, avant de suivre une formation à la réalisation à Moscou, en Russie.

Il a également a occupé plusieurs postes de responsabilité notamment comme directeur du Palais de la culture et des arts d’Annaba et conseiller artistique au Théâtre régional d’Annaba.

Comme comédien, Djamel Hamouda a été distribué dans plusieurs pièces de théâtre notamment «El Mahgour» (1978) de Malek Bouguermouh et «Bouderbala» (1984) d’Ahmed Khoudi.

Il a également écrit et mis en scène plusieurs spectacles de théâtre comme « Kahwa wa latay» (1987) et «Sud» (1990), consacré «meilleur scénario» au Festival du théâtre professionnel en 1993.

A la télévision, il a écrit les scénarios de plusieurs feuilletons notamment «La direction du vent» (1998), «Chouf Laajeb» (2001) et «Trois dans l’impasse» (2008).

Devant la caméra, Djamel Hamouda a participé dans de nombreux films comme comédien dans «Aissa El Djermouni» (1982), «Rih Tour» (1992) d’Aziz Choulah et «Le choix» (1997) d’Ammar Mohcène.

Ses rôles incarnés dans plusieurs feuilletons télévisés notamment «El michwar» (1996), «El «Michwar 2» (1998), «El-Ghayeb» (L’absent, 2002) et «Rencontre avec le destin» (2007), ont fait de Djamel Hamouda un acteur célèbre.

R.C

 

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Culture

L’ONDA allège les demandes d’aide sociale au profit des artistes

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L’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA) a annoncé le lancement d’un nouveau service en ligne permettant aux créateurs et artistes membres de l’Office de demander à distance de «l’aide sociale», a indiqué l’organisme public dans un communiqué.

L’ONDA rappelle ce service s’inscrit dans le cadre de sa «stratégie visant à moderniser les services fournis à ses adhérents et à alléger les démarches administratives…».

L’aide sociale est une prestation couvrant les frais de santé du membre cotisant, notamment le transport (en ambulance ou en avion), les analyses et explorations biologiques et radiologiques, la mise à disposition de matériel spécialisé ainsi que les frais d’hospitalisation, plafonnés à 100 000 DA par an.

Cette aide peut couvrir d’autres dépenses «exceptionnelles» et peut être accordée sous forme d’aide «directe», ne dépassant pas 200 000 DA par an, précise l’ONDA, qui appelle ses membres à accéder à la plateforme via son site officiel: www.onda.dz.

R.C

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