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Logiciel d’espionnage Pegasus: Le Maroc nie son implication 

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Le parquet général marocain a annoncé, l’ouverture d’une enquête visant les « accusations infondées » selon lesquelles le Maroc a utilisé le logiciel Pegasus de la firme sioniste NSO à des fins d’espionnage.
Dans un communiqué relayé par l’agence de presse MAP, le parquet estime en effet que les informations de presse incluent « de graves accusations et allégations » qui « nuisent aux plus hauts intérêts du royaume ». L’objectif de l’enquête est « d’identifier les parties à l’origine de leur publication », a précisé le parquet.
Plus tôt dans la journée, le gouvernement marocain a accusé les médias « d’attaques haineuses » pour le traitement du dossier Pegasus. Selon les autorités marocaines, l’objectif poursuivi est de mettre Rabat « sous leur contrôle ». Le gouvernement a exigé des preuves matérielles permettant d’étayer les accusations à son encontre.
Rejetant à nouveau « catégoriquement ces allégations mensongères et infondées », il a dit « opter pour une démarche judiciaire, au Maroc et à l’international contre toute partie reprenant à son compte ces allégations fallacieuses », selon un communiqué.
Lundi, Rabat avait déjà jugé « mensongères » les informations selon lesquelles les services du royaume avaient « infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d’organisations internationales à travers un logiciel informatique ».
NSO a rejeté dimanche les accusations le visant, assurant que son logiciel était destiné seulement aux agences gouvernementales afin de les aider à lutter contre la criminalité et le terrorisme.
Assia.M/agences
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Colombie : Offensive militaire contre les FARC  Au moins huit personnes ont été tuées dans le sud-ouest de la Colombie depuis le début d'une offensive de l'armée colombienne contre la principale faction de la dissidence des FARC, a-t-on appris  mardi dernier, de source militaire, après la suspension de la trêve décidée par le gouvernement.

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 Au cours de la semaine écoulée, l’opération a fait huit morts et 17 blessés dans les rangs de cette faction armée, a affirmé le commandant des forces militaires de la région du Cauca (sud-ouest), le général Federico Mejia, disant se baser sur des communications interceptées entre les rebelles. Les victimes, a précisé le général Mejia, ont été recensées dans le canyon del Micay, territoire de montagnes enclavées dans le département du Cauca et l’un des bastions de l’État-major central (EMC), la principale faction armée des dissidents qui rejettent l’accord de paix de 2016 avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Le 17 mars, le gouvernement avait annoncé la suspension dans trois départements du pays de la trêve conclue avec ce groupe, après plusieurs incidents impliquant l’EMC. Cette fin de semaine, l’armée a annoncé le lancement d’une vaste offensive, baptisée «opération Mantus», pour «freiner l’action délictueuse de l’EMC dans le sud-ouest du pays». Cette offensive prévoit le déploiement de 32.000 militaires dans les trois départements voisins concernés par la fin de la trêve, tous trois le long de la côte du Pacifique et d’importantes zones de production de cocaïne.

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Le gouvernement accusé de corruption : La colère gronde en Hongrie Des milliers de personnes ont manifesté mardi dernier à Budapest pour réclamer la démission du Premier ministre Viktor Orban après la diffusion d'un enregistrement audio censé prouver l'implication d'un membre de son gouvernement dans une affaire de corruption.

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   L’appel à manifester a été lancé après la diffusion dans la journée de l’enregistrement par Peter Magyar, un avocat et ancien collaborateur du pouvoir nationaliste hongrois désormais pourfendeur d’un gouvernement qu’il accuse de corruption. «Nous ne permettrons pas d’étouffer le plus grand scandale politique et judiciaire des derniers trente ans», a lancé ce dernier à la foule, appelant également à la démission du procureur général Peter Bolt. Quelques milliers de personnes s’étaient d’abord rassemblées devant le parquet général, puis la manifestation a grossi alors qu’elle se déplaçait vers une place proche du Parlement. Peter Magyar, qui a par ailleurs été marié à l’ex-ministre de la Justice Judit Varga, a mis en ligne mardi un enregistrement audio de deux minutes dans lequel deux personnes échangent à propos d’une enquête pour corruption impliquant un ex-adjoint de Mme Varga. Ce dernier affirme qu’il s’agit d’une conversation qu’il a eue en janvier 2023 avec Mme Varga, son épouse à ce moment, dans laquelle elle met en cause un membre du cabinet de Viktor Orban, Antal Rogan, et son équipe. «Mais oui, ils se sont sortis de l’affaire», dit-elle notamment. Il affirme qu’il s’agit d’une preuve de manipulations de l’enquête en question. Judit Varga a répondu à la diffusion de la vidéo en accusant Peter Magyar de l’avoir contrainte à faire ces déclarations. «Il a lu des rumeurs dans la presse, et comme il me terrorisait depuis des jours j’ai dit ce qu’il voulait que je dise pour qu’il me laisse sortir», a-t-elle affirmé sur Facebook.

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Meurtre de Chokri Belaïd : 4 Tunisies condamnés à mort Le meurtre de Chokri Belaïd, avocat, figure de l'opposition et militant de gauche, le 6 février 2013 avait horrifié et bouleversé la Tunisie…

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Après onze ans d’enquête et de procédure judiciaire, la justice tunisienne a condamné à mort hier, quatre prévenus dans cette affaire. Ils étaient 23 à avoir été inculpés pour le meurtre par balle de Chokri Belaïd, abattu devant son domicile à 48 ans. Quatre d’entre eux sont désormais condamnés à mort. La mort de Belaïd, militant de gauche au verbe haut, fondateur du mouvement dit des Patriotes démocrates, et opposant virulent aux islamistes d’Ennahdha, avait plongé la Tunisie postrévolutionnaire dans la stupeur et dans une crise politique dont les remous se font encore sentir aujourd’hui.  Onze ans après sa mort, suivie de celle d’un autre de ses compagnons de lutte, Mohamed Brahmi, dans des conditions similaires, le verdict est donc tombé. Après 15 heures de délibération et 11 ans d’enquêtes et procédures judiciaires, le tribunal de première instance de Tunis a également condamné deux accusés à la prison à perpétuité, a annoncé en direct Aymen Chtiba, procureur général adjoint du pôle judiciaire antiterroriste. Des peines de 2 à 120 ans d’emprisonnement ont aussi été prononcées pour d’autres inculpés, tandis que cinq individus ont été acquittés même s’ils restent poursuivis dans d’autres affaires. À noter que la peine de mort, bien que non abolie en Tunisie, fait l’objet d’un moratoire depuis 1991. Aucune personne n’a été exécutée depuis dans le pays mais le président actuel Kaïs Saïd n’a jamais caché être en faveur de son rétablissement effectif. Il a d’ailleurs fait du procès des assassins de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi une de ses priorités. Il avait également mis en avant les lenteurs dans l’élucidation de ces meurtres comme la preuve d’une justice selon lui corrompue. Des dizaines de magistrats avaient alors été révoqués après sa prise des pleins pouvoirs en 2021. Certains d’entre eux complices d’entrave à l’enquête aux yeux du président tunisien.  Preuve de l’importance que le régime actuel donne à cette affaire : le verdict a été annoncé en direct à la télévision nationale tunisienne.

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