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Feux de forêts en Turquie: 4 morts et 200 blessés

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La majorité des feux de forêt qui ont ravagé les côtes méditerranéennes de la Turquie, ayant fait 4 morts, 200 blessés et provoqué l’évacuation de dizaines de villages, ont été maîtrisés, ont annoncé ce vendredi les autorités turques. «57 des 71 feux déclenchés dans l’ensemble du pays ont été maîtrisés», a déclaré le ministre de l’Agriculture, Bekir Pakdemirli.
Des foyers distincts d’incendie qui se sont déclarés depuis mercredi dans les forêts de Manavgat, d’Alanya, d’Adana, de Mersin, de Bodrum et de Marmaris, près de sites touristiques du sud de la Turquie, ont rapidement atteint les zones habitées en raison de vents violents. Des dizaines de maisons, des champs et des étables de plusieurs villages ont été détruits par les flammes. Les feux ont aussi été un coup dur pour les sites touristiques qui venaient de reprendre leurs activités après des mois de restrictions liées à la pandémie. «Le courant a été coupé dans la nuit. Nous n’avons pas pu dormir à cause du stress. Nous nous sommes réveillés avec une pluie de cendres», a raconté Gulin Dede Tekin, qui a quitté son hôtel menacé par l’incendie à Marmaris, à un journaliste de l’AFP sur place. Plus de 4 000 pompiers, aidés par cinq avions empruntés à la Russie et l’Ukraine et une quarantaine d’hélicoptères tentent de maîtriser les feux. Le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé vendredi que l’Azerbaïdjan, allié de la Turquie, a aussi promis d’envoyer des avions. La Grèce voisine, ainsi que la France, dont les relations avec la Turquie ont été tendues ces dernières années, ont exprimé leur soutien et proposé de l’aide à Ankara. Le gouvernement turc a été la cible de critiques à propos de sa gestion des incendies, notamment l’absence d’avions bombardier d’eau indispensables pour maîtriser les feux en zone montagneuse.
Erdogan critiqué, les médias pro gouvernementaux accusent le PKK
Le principal parti d’opposition, le CHP (Parti républicain du peuple, social démocrate), a reproché au président turc d’avoir démantelé l’infrastructure d’une organisation semi-publique qui détenait des bombardiers et qui était dans le passé en charge de la lutte contre les incendies. Le président turc a rejeté vendredi ces critiques et évoqué les soupçons sur l’origine criminelle de ces incendies. «Ce n’est pas un point à négliger. Car il s’agit des incendies qui ont commencé à peu près au même moment dans des endroits différents», a affirmé le chef de l’Etat turc. Il a aussi précisé que l’enquête se poursuivait «de manière dense». «Qui a déclenché ces feux ? Nous avons des soupçons, tout comme nos concitoyens», a déclaré vendredi le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, qui s’est rendu à Manavgat. Des chroniqueurs sur les médias pro-gouvernementaux ont accusé le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation considérée comme terroriste par la Turquie et ses alliés occidentaux, d’être derrière les incendies. Ces accusations ont créé un climat de fébrilité et de vengeance dans certaines régions les plus gravement touchées. Les médias turcs ont ainsi diffusé les images d’une centaine d’habitants retenus par la police alors qu’ils tentaient d’attaquer deux personnes qu’ils tenaient responsables des incendies dans la ville de Manavgat. Cinq personnes ont été arrêtées à Osmaniye (Sud) pour des liens présumés avec le déclenchement des feux dans cette région. Deux enfants sont aussi soupçonnés d’avoir accidentellement déclenché le feu qui a ravagé Marmaris, a rapporté l’agence privée DHA.

Rabah Karali/ Agences

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Somalie-Éthiopie : Des pourparlers cruciaux en Turquie

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L’agence de presse somalienne officielle a rapporté, ce mardi, que le président Hassan Sheikh Mohamud se rendait à la capitale turque, Ankara, pour participer à la troisième série de pourparlers visant à apaiser les tensions avec l’Éthiopie.

Sur la plateforme X, l’agence de presse nationale somalienne a indiqué que le président Hassan Sheikh Mohamud avait quitté le pays à l’invitation officielle du président turc Recep Tayyip Erdoğan.

Elle a ajouté que «la troisième série de pourparlers entre la Somalie et l’Éthiopie, sous la médiation de la Turquie, sera reprise».

Le différend entre la Somalie et l’Éthiopie menace de déstabiliser davantage la région de la Corne de l’Afrique. Il n’est pas précisé si le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed assistera à la réunion qui se tiendra à Ankara.

Les relations entre les deux pays se sont détériorées depuis qu’Addis-Abeba a annoncé des projets de construction d’un port dans la région séparatiste du Somaliland, ce qui a provoqué la colère de Mogadiscio.

L’Éthiopie a affirmé qu’elle reconnaîtrait officiellement l’indépendance du Somaliland en échange de l’acquisition d’une bande de terre stratégique près du point de rencontre entre la mer Rouge et l’océan Indien.

Il est à noter que l’Éthiopie n’a pas d’accès direct à la mer et qu’elle déploie des milliers de soldats en Somalie, qu’elle dit combattre des rebelles liés à Al-Qaïda.

Le Somaliland lutte pour obtenir une reconnaissance internationale, bien qu’il bénéficie d’un gouvernement autonome et jouisse d’une paix et d’une stabilité relatives depuis sa déclaration d’indépendance en 1991.

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Affaire de la loi martiale : Le bureau présidentiel perquisitionné

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L’agence sud-coréenne Yonhap a rapporté que la police a perquisitionné le bureau présidentiel dans le cadre d’une enquête sur la déclaration de la loi martiale, tandis que des informations ont fait état d’une tentative de suicide de l’ex-ministre de la Défense, actuellement incarcéré dans cette affaire.

Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, est sous enquête criminelle pour insurrection après avoir instauré brièvement la loi martiale, bien que les autorités ne l’aient ni arrêté ni interrogé jusqu’à présent.

La police a déclaré dans un communiqué que «l’équipe d’enquête spéciale a effectué des perquisitions au bureau présidentiel, à l’Agence de la police nationale, à la police de Séoul, ainsi qu’à la direction de la sécurité de l’Assemblée nationale».

Préalablement, la police avait annoncé l’arrestation du chef de la police nationale et du chef de la police de Séoul, impliqués dans la mise en uvre du décret de la loi martiale, promulgué la semaine dernière par le président Yoon, mais qui a été rapidement annulé.

Cette évolution survient quelques heures avant qu’un nouveau projet de destitution du président Yoon ne soit présenté par le Parti démocratique libéral, le principal groupe d’opposition, qui a prévu de soumettre la question au vote samedi.

D’autre part, des médias ont rapporté que Kim Yong-hyun, l’ex-ministre de la Défense du gouvernement Yoon, aurait tenté de se suicider, bien que des sources officielles aient rapidement indiqué qu’il était toujours en vie.

Kim a été arrêté après qu’un tribunal de Séoul ait délivré un mandat d’arrêt contre lui, en raison de son rôle présumé dans l’insurrection et l’abus de pouvoir. Il est ainsi devenu la première personne à être incarcérée dans le cadre de l’affaire de la loi martiale, que le président Yoon avait décrétée le 3 décembre avant de faire marche arrière.

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Les Houthis frappent ciblent des navires militaires sionistes : Nouvelle escalade 

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Le groupe Houthi yéménite a annoncé, ce mardi, avoir lancé une attaque visant trois navires de ravitaillement américains, ainsi que deux destroyers américains dans le golfe d’Aden, après leur départ du port de Djibouti. Par ailleurs, des drones ont frappé des cibles militaires à Jaffa et Ashkelon.

Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a indiqué dans une déclaration télévisée que les forces navales, l’aviation de drones et les unités de missiles du groupe avaient mené une opération militaire contre trois navires de ravitaillement américains quittant Djibouti. Selon lui, l’opération a également ciblé les deux destroyers américains qui escortaient ces navires dans le golfe d’Aden, en utilisant des missiles et des drones, et a atteint ses objectifs avec succès.

Saree a précisé que, ce matin, les forces houthis ont mené deux autres attaques sur des objectifs militaires à Jaffa et Ashkelon, en Palestine occupée, avec deux drones. Il a ajouté que ces opérations avaient également réussi et a réaffirmé l’engagement des Houthis à continuer de soutenir la résistance palestinienne et à défendre le Yémen jusqu’à ce que l’agression sioniste prenne fin et que le blocus de Ghaza soit levé.

Plus tôt dans la journée, l’armée sioniste a annoncé avoir échoué à intercepter un drone lancé depuis le Yémen, qui est tombé dans la ville de Yavne. L’armée a précisé que ce drone n’avait pas été classé «hostile».

«En solidarité avec Ghaza» qui subit une offensive sioniste soutenue par les États-Unis les Houthis ciblent régulièrement des navires sionistes ou liés à lentité sioniste dans la mer Rouge, la mer d’Oman et l’océan Indien, tout en menant des attaques sur lentité sioniste, y compris sur Tel-Aviv, à l’aide de missiles et de drones.

En réponse, les États-Unis et le Royaume-Uni, au sein d’une coalition internationale dirigée par Washington, ont intensifié leurs frappes aériennes sur des positions des Houthis à travers le Yémen depuis le début de l’année.

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