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2001-2021 : 20 ans du XXIe siècle : Quel bilan pour la diplomatie française ?

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C’est par le truchement d’une contribution fleuve publiée le 27 décembre dernier par la revue « CONFLITS » que le chercheur associé chez Chaire de géopolitique de la Rennes School of Business, Olivier Chantriaux a livré une analyse rétrospective de deux décennies d’exercice de la diplomatie française précisément entre 2001 et 2021. De prime abord, il faut reconnaître que le bilan a été traité sous le prisme assez restreint purement franco-français, sinon comment expliquer que l’auteur de cette analyse entame sa présentation par dire que « le dernier grand événement de l’histoire diplomatique de la France est sans conteste, le refus opposé par la France, en 2003, à l’intervention militaire des États-Unis d’Amérique en Irak ». Dans ce même sillage, Olivier Chantriaux a tenu à expliquer « Qu’au fond, derrière la rhétorique très multilatéralisme de Dominique de Villepin ministre des affaire étrangères à cette époque, se cachait un réel conservatisme diplomatique, au sens le plus noble du terme. Par contraste avec l’administration Bush, la position française se voulait alors soucieuse de respecter l’ordre du monde et de ne pas rompre avec ce qui faisait la légitimité du concert international. En affirmant, avec des accents volontiers idéalistes, qu’il convenait, pour traiter la question des armes de destruction massive, de parvenir, au préalable, à un consensus des puissances, la France proposait surtout, sans le dire de cette manière, de préserver une forme d’équilibre. Plus qu’à Napoléon, Villepin s’identifiait alors à Metternich ». Pour lui, cet exemple historique illustre la pertinence de la politique d’équilibre, qui, par les effets de levier qu’elle induit, peut permettre à une puissance comme la France d’obtenir des résultats. Comme a su l’exprimer le professeur Maurice Vaïsse dans La puissance ou l’influence ?[2], ouvrage remarquable, au titre très durosellien, où il analyse la politique étrangère de notre pays sous la Ve République, la position internationale de la France pourrait se fonder, précisément, sur une forme de dialectique entre puissance et influence.

Evolution des positions géopolitiques françaises depuis 2001

S’agissant de l’évolution des positions géopolitiques française de Jacques Chirac à Emmanuel Macron, selon le rédacteur de l’analyse, estime que tout d’abord, « le clivage opposant théoriquement la droite à la gauche n’est certes pas un prisme adéquat pour lire l’évolution de la politique étrangère de la France. Il faut alors admettre que les dirigeants au pouvoir n’étaient plus tout à fait les mêmes. À Jacques Chirac, promoteur d’une politique gaullienne conçue à l’échelle du vaste monde et toujours soucieux de permettre aux peuples les moins favorisés de trouver dans la France un relais de leur cause, avait succédé Nicolas Sarkozy, d’esprit plus atlantiste, désireux de rupture et plus centré sur la sphère occidentale.» Parlant de la volonté de la France d’affirmer son autonomie stratégique européenne, Olivier Chantriaux a affirmé dans ce cadre que « cette politique a été au cœur du discours français au cours des vingt dernières années, il apparaît néanmoins qu’elle reste la seule puissance de l’Union à détenir des capacités militaires et stratégiques indépendantes. Il faut voir dans la volonté de la France d’affirmer son autonomie stratégique, d’abord, un héritage de l’histoire.» Ainsi, si la France dispose encore de capacités militaires et stratégiques indépendantes, elle le doit à la volonté de ses plus éminents dirigeants politiques, et, en particulier, pour ce qui concerne le XXe siècle, au général de Gaulle, a-t –il encore soutenu. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que tous les présidents français successifs aient dû déployer, depuis 2000, de sérieux efforts de persuasion auprès de nos partenaires européens pour faire progresser des projets communs en matière de défense. Et il n’est pas étonnant non plus que les présidents américains successifs aient dû déployer, eux aussi, de sérieux efforts de persuasion pour demander aux nations membres de l’OTAN de consacrer à leur défense 2% au moins de leur produit intérieur brut (PIB).

La pensée géopolitique française face à l’émergence de la Chine

A une question de savoir comment l’émergence de la Chine a joué sur la pensée géopolitique française ces vingt dernières années ? Le chercheur en géopolitique a répondu « qu’Il a existé, parmi les hommes d’État et diplomates de tradition gaulliste, dont Jacques Chirac a été la dernière figure, une sorte de tropisme spontané à l’égard de la Chine. Ces générations ont été marquées par l’époque où la France, sous l’impulsion du général de Gaulle, avait réussi à nouer un dialogue privilégié avec la Chine continentale. La reconnaissance de la Chine populaire par la France en 1964 était mue par l’idée, fort réaliste, que l’on ne pouvait sérieusement écarter du grand jeu international une puissance aussi peuplée, dont les ambitions étaient fortes et sur laquelle on pourrait compter, face à d’autres géants, dans une subtile politique d’équilibre. En un sens, le rapprochement avec la Chine populaire mis en œuvre par le président américain Richard Nixon avec son éminent conseiller pour la sécurité nationale, Henry Kissinger, est inspiré, mais à une autre échelle certes, des mêmes principes que ceux qui ont conduit le général de Gaulle à ouvrir un dialogue direct avec elle. Cependant, cette position de précurseur a pu entretenir, du côté français, une forme d’illusion sur la Chine. Beaucoup se sont laissés aller à croire que la France continuerait de bénéficier, parmi les puissances occidentales, d’une forme de privilège aux yeux des Chinois. De même que la France, à une tout autre époque, avait fait figure, parmi les nations chrétiennes, d’interlocutrice particulière de la Sublime Porte, de même, selon une forme d’analogie orientaliste, un certain nombre de responsables français ont cru que la France jouerait longtemps le rôle de médiateur entre la Chine et l’Europe. En tout état de cause, la France doit continuer d’adapter sa politique aux réalités de la Chine d’aujourd’hui. Cette dernière s’est imposée comme l’un des pôles principaux de la politique mondiale, dont le centre de gravité se déplace du continent européen vers la zone Pacifique.»

Les relations avec les Etats-Unis sont toujours complexes

Par ailleurs, dans le domaine des relations avec les États-Unis, Olivier Chantriaux constate que ces dernières « sont toujours complexes, allant du refroidissement en 2003 au grand réchauffement avec Emmanuel Macron, jusqu’aux désillusions de la vente des sous-marins à l’Australie. Qui plus est, «les relations franco-américaines, de 2000 à nos jours, semblent globalement marquées par une sorte d’incompréhension réciproque, malgré des rapprochements ponctuels, et par une absence de synchronisation. Après le moment néoconservateur, les Américains ont progressivement fait le choix d’une politique de plus en plus réaliste, ayant pour objet la satisfaction prioritaire de l’intérêt national, loin de tout messianisme outrecuidant. Simultanément, le discours français a semblé, lui, continûment empreint d’idéalisme et orienté vers le multilatéralisme. Une inversion ou un retournement s’est ainsi opéré. Tandis que la politique étrangère américaine se voyait conçue, de plus en plus, selon les catégories traditionnellement européennes de la Realpolitik et de l’équilibre des puissances, les positions françaises prenaient, à travers notre prédilection pour les droits de l’homme ou l’importance accordée aux grandes questions mondiales, comme la transition écologique, une coloration de plus en plus idéaliste et globalisatrice, donc de plus en plus américaine. Cette évolution concomitante en des sens inverses n’a pas manqué d’entretenir, sans qu’on l’ait spécialement cherché, un climat général d’incompréhension. Ainsi l’opinion française, trop encline à considérer les réalités sous un jour idéologique et sous l’angle du pathos, a-t-elle largement méconnu, pour ne citer que cet exemple, le sens de l’œuvre du président Obama. Beaucoup ont voulu voir, d’abord, dans son élection, le symbole d’une ouverture à la diversité constitutive de notre monde. En fait, ce que le président Obama a accompli, en rapportant, par un ajustement patient, les engagements internationaux des États-Unis aux moyens dont ils disposaient selon le critère de l’intérêt national, fut surtout l’amorce d’un retour au réalisme. De même, la plupart des observateurs français se sont fourvoyés quant à la politique étrangère du président Trump, qui ne peut être opposée, de façon simpliste, à celle du président Obama. Bien que généralement sous-estimé en France, Donald Trump, dont on devrait relire l’ouvrage de 1987, The Art of the Deal[4], a entrepris, en prenant pour boussole l’intérêt national des États-Unis et en poursuivant la rationalisation des engagements américains, une politique réaliste privilégiant le rapport direct et les formats bilatéraux, dans laquelle transparaissait le retour du monde à la compétition des puissances.

La France est-elle vraiment une puissance maritime ?

Abordant la question de la puissance maritime française notamment au niveau des territoires d’outre-mer, l’auteur de l’article s’est interrogé sur la place qui a été donnée à ces territoires ces deux dernières décennies ? « La place accordée à ces territoires a sans doute été insuffisante, parce que nous nous trouvions précisément, de 2000 à nos jours, dans une période de transition, voire de gestation, qui a vu succéder à l’ère de la bipolarisation, durant laquelle l’Europe avait été le théâtre central des relations internationales, un temps caractérisé par l’émergence d’un monde qui est à la fois globalisé et multipolaire. Or, dans ce monde globalisé et multipolaire, la France dispose d’atouts stratégiques et économiques liés notamment à sa qualité de puissance maritime. La France peut, en effet, valoriser pleinement les ressources de la zone économique exclusive (ZEE) de 11 millions de kilomètres carrés sur laquelle s’ouvre l’archipel mondial qu’elle forme avec ses territoires ultramarins. Il est également évident, d’un point de vue plus strictement stratégique, que la vocation maritime de la France confère à la Marine nationale de grandes responsabilités. L’on peut enfin se réjouir de constater qu’un département ministériel autonome, dédié aux questions maritimes, ait été constitué. Sur la mer comme dans les champs ouverts de l’espace et du cyberespace, la France, archipel mondial, a beaucoup d’atouts à faire valoir, si elle comprend ce à quoi l’engage sa situation d’insularité stratégique dans la compétition des puissances. Cette insularité stratégique la met en mesure de tisser des relations avec d’autres puissances dans beaucoup de régions du monde, afin de tirer profit des effets de levier qu’elle pourrait ainsi générer pour satisfaire ses intérêts, dans le cadre d’une politique d’équilibre. La modernisation permanente de ses moyens d’action militaire et de sa base industrielle paraît, à cette aune, indispensable pour asseoir sa crédibilité.»

Il est grand temps que les Français réapprennent à penser le monde

Ainsi, arrivant au terme de cette « autopsie » de la diplomatie française 2001-2021, Olivier Chantriaux ne s’est pas privé de livrer quelques orientations voire recommandations aux dirigeants français pour mieux mener leur politique diplomatique. De ces diverses constations et en tant que spécialistes des questions géopolitiques, à ces yeux « la première bataille que doit remporter la France pour renforcer ses positions est, en effet, intellectuelle. Elle ne peut se contenter de reprendre à son compte les lieux communs immuables, repris de décennie en décennie, de cénacle en cénacle, d’un discours à l’autre, par les observateurs qui, suivant leurs habitudes, ont renoncé, de fait, à penser le monde. La France n’a rien à gagner au conformisme, qui n’est que l’autre nom d’une forme de sclérose intellectuelle et de léthargie vitale. Au contraire, il est grand temps que les Français réapprennent à penser le monde. Notre priorité pourrait être, pour cela, de favoriser l’étoffement de véritables écoles d’interprétation des relations internationales, comme il en existe aux États-Unis, où le débat qui oppose les néoréalistes aux libéraux, par exemple, ou distingue les néoréalistes offensifs, derrière John J. Mearsheimer, des néoréalistes défensifs, inspirés par l’œuvre de Kenneth N. Waltz, ou encore des réalistes néoclassiques, comme Randall L. Schweller, est foisonnant. Surtout, l’émergence d’une véritable pensée réaliste, tranchant avec le poujadisme sentimental de certains commentateurs, serait, dans cette perspective, largement utile et salutaire. Plus que Wilson ou Briand, nos amers, dans cette navigation sur l’océan de la politique mondiale, doivent être Richelieu, Delcassé, Barthou et de Gaulle, ou, si l’on souhaite se référer également au plus européen des Américains, Henry A. Kissinger » a-t-il conclu.

Rabah Karali

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Dénonçant des ses crimes à Gaza : Le Canada suspend 30 permis de vente d’armes à l’entité sioniste

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Le Canada ne veut plus cautionner les crimes sionistes dans les territoires palestiniens occupés notamment à Gaza où les balles de l’armée ont fait déjà, des milliers de victimes et autant de blessés.

En effet. La ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly, a affirmé mardi qu’aucune arme ou composante d’armes fabriquées au Canada ne serait « envoyée » dans la bande de Gaza, soumise aux bombardements sans répit de l’armée israélienne depuis près d’un an.

« J’ai suspendu cet été environ 30 permis existants d’entreprises canadiennes » a déclaré Joly. Ces permis avaient été approuvés avant l’interdiction de janvier sur les nouvelles ventes d’armes pouvant être utilisées à Gaza, où la crise humanitaire s’aggrave dans le contexte de la guerre en cours.

« La politique est claire. Il n’y a pas d’armes ni de composantes d’armes canadiennes qui vont se retrouver à Gaza. Un point c’est tout », a déclaré la ministre canadienne  en marge du caucus du Parti libéral du Canada en Colombie-Britannique, assurant que son gouvernement ne permettra pas que des armes canadiennes soient envoyées « de façon indirecte en Israël ».

La ministre faisait notamment référence aux États-Unis, qui ont récemment approuvé la vente d’un lot d’armes à Israël d’une valeur totale de 20 milliards de dollars américains, comprenant un contrat pour des munitions de fabrication québécoise.

Le contrat en question, dont la valeur est estimée à 61,1 millions de dollars américains, prévoit notamment la livraison à Israël de 50 000 obus de mortier fabriqués par la société General Dynamics Produits de défense et Systèmes tactiques–Canada, dont le siège social et l’usine de munitions sont situés à Repentigny, au Québec.

La suspension des permis d’exportation par le Canada fait écho à une décision similaire prise récemment par le Royaume-Uni, qui a également suspendu certaines exportations d’armes vers Israël.

R.I

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Pakistan : Arrestations de dirigeants du parti d’Imran Khan 

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La police et le parti de l’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan ont annoncé, hier, que plusieurs députés et dirigeants du parti avaient été arrêtés lors de perquisitions menées le jour après un grand rassemblement organisé à Islamabad pour exiger la libération de Khan. L’ex-joueur de cricket, âgé de 71 ans, est incarcéré depuis plus d’un an après avoir été destitué en 2022 à la suite d’un conflit avec les dirigeants de l’armée pakistanaise, qui contrôlent en grande partie le pouvoir politique du pays de 241 millions d’habitants. Selon un porte-parole de la police, quatre personnes ont été arrêtées, tandis que le parti affirme que 13 personnes ont été arrêtées dans différents lieux à Islamabad, y compris des personnes qui ne sont pas membres du parlement. Les perquisitions ont eu lieu après des affrontements entre les partisans du parti et la police lors du rassemblement à la périphérie de la ville, où les manifestants réclamaient la libération de Khan. Ces affrontements ont conduit à des blessures pour un haut responsable de la police. Le parti a indiqué que les violences avaient éclaté après que la police ait utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser un rassemblement pacifique. Le ministre de l’Information, Atee Allah Tarar, a déclaré qu’Ali Amin Gandapur, Premier ministre de la province de Khyber Pakhtunkhwa et dirigeant du parti, avait menacé de libérer Khan par la force et incité ses partisans à commettre des actes de violence. Un porte-parole de la police a confirmé l’arrestation d’au moins quatre personnes, mais aucun détail officiel n’a été communiqué sur les motifs des arrestations ou les accusations portées contre les personnes détenues.

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Sénégal : Amadou Bâ forme un nouveau parti politique 

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Amadou Bâ, Premier ministre du Sénégal de septembre 2022 à mars 2024, a annoncé lundi la création d’un nouveau parti politique, marquant ainsi sa rupture avec la coalition présidentielle Benno BokkYakaar (Bby), pour laquelle il était le candidat lors des élections présidentielles de mars 2024. Le rassemblement, qui s’est tenu dans un hôtel de la capitale, a vu la présence de figures de l’ancien régime, dont Cheikh Oumar Anne et Abdoulatif Coulibaly, anciens ministres sous MackySall, ainsi que d’aliousall, le frère de l’ex-président. Ces personnalités ont assisté à la création du comité d’initiatives chargé de formaliser la nouvelle formation politique. Bâ a expliqué que ce nouveau parti répondait à un appel décisif et à une nécessité de prendre un tournant politique. « Aujourd’hui, nous sommes à un tel tournant», a-t-il déclaré, soulignant qu’il avait reçu de nombreuses sollicitations pour créer un parti politique. «Après mûre réflexion, jai décidé de répondre à cet appel», a-t-il précisé, annonçant que le comité d’initiatives se chargerait des consultations pour promouvoir sa vision politique, baptisée « Nouvelle Responsabilité». Il a également prévu d’engager des concertations avec diverses forces vives ainsi qu’avec des responsables de Bby et de l’Alliance pour la République (Apr), dont il était le principal dirigeant à Dakar. «Nous devons poser des bases solides en consultant largement avant de formaliser ce parti, qui incarne notre nouvelle responsabilité», a-t-il ajouté, mettant en avant la présence de nombreux députés, anciens directeurs généraux et maires lors de la rencontre. Arrivé en deuxième position lors de la présidentielle avec 35 % des voix, Bâ, qui a également occupé les portefeuilles de l’Économie et des Finances ainsi que des Affaires étrangères, a diagnostiqué des dysfonctionnements internes dans son ancien camp comme étant à l’origine des freins à leurs ambitions communes. Il a appelé à tirer des leçons de cette expérience pour construire quelque chose de plus solide et sincère. Bâ a également précisé qu’il ne cherchait pas à créer un parti dans une optique électorale immédiate et a annoncé une tournée nationale pour rencontrer ses soutiens à travers le pays. Il a réfuté les accusations de corruption portées par Karim Wade, candidat du Parti Démocratique Sénégalais (Pds), qui avait été écarté lors de l’élection. Cette annonce intervient dans un contexte politique tendu, avec la dissolution possible de l’Assemblée nationale à partir du 12 septembre et l’organisation de législatives anticipées. Le parti de MackySall, l’Apr, ainsi que d’autres formations, ont formé le bloc des Libéraux et Démocrates (Bld, Takku) en préparation de ces élections.

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