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Nouveau projet culturel : Sans exclusive ni exclusion

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Le nouveau projet culturel envisagé et en voie de concrétisation englobera tous les parlers locaux, facteur réputé de cohésion nationale. Et ainsi les boutefeux finiront par réaliser qu’il n’y rien de tel que la diversité dans l’unité. Ni plus ni moins…

Le projet culturel prend de plus en plus de la consistance et de l’épaisseur. Et c’est tant mieux pour tous les hommes de culture et ceux qui aspiraient à le devenir. Car il faudra bien qu’un jour la culture reprenne la place qui lui revient de droit dans la société. D’abord par l’effort soutenu des penseurs eux-mêmes, ensuite par les structures étatiques sensées offrir toutes les garanties matérielles pour que le statut de l’homme de culture se précise davantage et fasse enfin partie des meubles si vous me permettez l’expression.

 Unité dans la diversité

D’autant plus que nul ne peut nier le fait que l’Algérie ait produit de grands esprits tout au long de on histoire contemporaine et même bien avant. Et tout pays qui dispose d’une raquiza (assise) culturelle appréciable n’a pas le droit de descendre en deçà d’un smig de potentiel cognitif collectif. A ce propos soutiennent certains courants religieux tout est dans le Coran et le fait donc de connaitre le Coran suffit à parfaire son capital connaissances. Or s’il parait du devoir de tout musulman de lire le Livre saint et s’en imprégner au mieux, à aucun moment il n’aura été question de ne pas s’ »ouvrir sur d’autres cultures. Et aujourd’hui les pays musulmans eux-mêmes commencent à réaliser qu’une seule langue (fut-elle celle du Coran) n’est pas à même à elle seule de combler toutes nos lacunes. Et la fameuse exception culturelle est là pour nous rappeler que plus on possède de langues plus on a de chance de progresser et pour nos pays investir et atteindre à l’universalité.

Langues nationales et dialectes

Or et tous les spécialistes en conviennent sur ce chapitre notamment, la lange arabe recèle suffisamment de richesses linguistiques, de nuances syntaxiques et lexicales à la fois pour s’imposer dans le concert des nations. Et sous feu Boumediène déjà l’arabe était reconnue à la tribune de l’organisation des Nations unies au même titre que le français, l’espagnol et l’anglais. Ceci ne signifie pas non plus que les multiples dialectes doivent pour autant tomber en désuétude pour la simple et mauvaise raison qu’ils sont parlés pas des populations éparses. Car même s’il n’y a qu’un seul algérien qui s’exprime dans son dialecte d’origine, il n’est pas question d’en faire l’impasse. Ce serait commettre une erreur fatale d’appréciation que d’avoir une vision chauvine sinon étriquée des réalités. Car il faut poser les vrais termes de l’équation : toute langue est une source d’enrichissement spirituel collectif. Idem pour les dialectes qui constituent un pendant naturel aux langues. A ce propos chaque Algérien fait partie intégrante d’un ensemble diversifié et cohérent.

 Respirer par tous ses pores

Et il est de fait primordial qu’un pays puisse respirer par tous ses pores. En vérité et désormais que notre pays ait décidé de prendre en charge tout notre vaste et diversifié patrimoine matériel et immatériel (propriété de tous les Algériens), ous les extrémistes et autres partisans intéressés du fameux diviser pour régner, ne trouvent plus d’arguments sérieux pour nous faire avaler des couleuvres. Alors vive l’Algérie de l’unité dans la diversité.

Amar Zentar

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Le président de la République d’Afrique du Sud entame jeudi une visite d’Etat en Algérie

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Le président de la République d’Afrique du Sud, pays frère, Cyril Ramaphosa, entamera, jeudi, une visite d’Etat en Algérie, à l’invitation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, indique ce mercredi un communiqué de la Présidence de la République.

 

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Mise en échec de tentatives d’introduction de plus de 19 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc

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Des tentatives d’introduction de plus de 19 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc ont été mises en échec et 43 narcotrafiquants ont été interceptés lors d’opérations distinctes menées par des détachements combinés de l’Armée nationale populaire (ANP) durant la période allant du 27 novembre au 3 décembre, selon un bilan opérationnel du ministère de la Défense nationale (MDN), rendu public ce mercredi.

«Dans la dynamique des efforts soutenus dans la lutte antiterroriste et contre la criminalité organisée multiforme, des unités et des détachements de l’ANP ont exécuté, durant la période allant du 27 novembre au 3 décembre 2024, plusieurs opérations ayant abouti à des résultats de qualité qui reflètent le haut professionnalisme, la vigilance et la disponibilité permanente de nos Forces armées à travers tout le territoire national», précise la même source.

Dans le cadre de la lutte antiterroriste, «des détachements de l’ANP ont arrêté 10 éléments de soutien aux groupes terroristes dans différentes opérations à travers le territoire national», relève le MDN.

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et «en continuité des efforts soutenus visant à contrecarrer le fléau du narcotrafic dans notre pays», des détachements combinés de l’ANP «ont intercepté, en coordination avec les différents services de sécurité, lors d’opérations exécutées à travers les Régions militaires, 43 narcotrafiquants et mis en échec des tentatives d’introduction de 19 quintaux et 36 kilogrammes de kif traité provenant des frontières avec le Maroc», ajoute-t-on.

Dans le même contexte, les services de sécurité de l’ANP «ont saisi, en coordination avec les services des Douanes, à Tlemcen en 2ème Région militaire, 50,212 kilogrammes de Cocaïne, alors que 471858 comprimés psychotropes ont été saisis, lors de différentes opérations à travers le territoire national».

A Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar, In Salah et Illizi, des détachements de l’ANP «ont arrêté 303 individus et saisi 27 véhicules, 311 groupes électrogènes, 148 marteaux piqueurs ainsi que des quantités de mélange d’or brut et de pierres, d’explosifs, d’outils de détonation et d’équipements utilisés dans des opérations d’orpaillage illicite».

De même, «11 autres individus ont été arrêtés et 8 fusils de chasse, 5 pistolets automatiques, 33600 litres de carburants, ainsi que 59,60 tonnes de denrées alimentaires destinées à la contrebande et la spéculation ont été saisis».

D’autre part, les Garde-côtes «ont déjoué, au niveau de nos côtes nationales, des tentatives d’émigration clandestine et ont procédé au sauvetage de 545 individus à bord d’embarcations de construction artisanale, alors que 461 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été arrêtés à travers le territoire national», conclut le MDN.

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Gisement de zinc et plomb d’Amizour et Tala-Hamza: L’Etat indemnisera les propriétaires de terrains expropriés

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Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab a rassuré, mardi, les propriétaires, expropriés de leur terre au bénéfice du gisement de plomb et zinc d’Amizour-Tala Hamza, en maturation depuis 2020, de bénéficier d’une indemnisation satisfaisante, juste et équitable.

«Nous sommes totalement tranquille et nous n’avons aucun souci à revoir le niveau des indemnisations», a-t-il clamé devant les représentants de la société civile, rencontrés, en fin d’après midi à Tala-Hamza, à 15 km au sud-ouest de Bejaia, conviés expressément pour soumettre leurs doléances et réaffirmer leur totale adhésion quant à la concrétisation du projet qui, selon, le ministre «revêt une importance majeure» et suivi de très près.

«Lors du dernier Conseil du gouvernement, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, m’a instruit de telle sorte à ce que le projet ne rentre en fonction qu’une fois les indemnisations aient satisfait le dernier des expropriés», a-t-il assuré. Il a souligné que le projet, «au delà de ses potentialités, est de nature à aider à mettre en place un pôle économique, dédiés aux industries de transformation, utilisant à la base le zinc et le plomb», appelant la population locale à le soutenir, car «le gisement est porteur de grandes promesses».

Lui emboitant le pas, la directrice de la WMZ (Western medietranean zinc), une joint-venture  Algero-australienne, titulaire du permis d’exploitation, a expliqué longuement les qualités de ce gisement, qui figure parmi les 12 plus grands gisements au monde.

Le gisement a une réserve exploitable de 24 millions de tonnes annuellement et avec l’épuisement de plusieurs filons dans divers endroits de la planète, celui d’Amizour est en état de devenir un gisement pivot, d’autant qu’il va recourir dans son exploitation à une technologie innovatrice (chambre remblayées descendantes), et des techniques pointues non polluantes, a-t-il dit.

Le gisement est attendu pour commencer à entrer en production dès 2026, coïncidant avec la fin des expropriation-indemnisations et l’installation d’une usine de traitement des deux minerais.

Durant sa visite à Bejaia, le ministre, accompagné de la Secrétaire d’état, chargée des mines au ministère de l’Energie, et des présidents directeurs généraux de Sonatrach et de la Sonarem, en a profité pour passer en revue le chantier qui accueille les travaux de réalisation de la station de dessalement de l’eau de mer.

Implantée à Tighremt dans la commune balnéaire de Toudja à 38 km à l’ouest de Bejaia, le niveau d’avancement de la station dépasse 85% et les travaux vont bon train laissant augure une possible réception dans quelques semaines.

«C’est une fierté pour l’Algérie» a affirmé M. Arkab, indiquant que cela «traduit les efforts de l’Algérie nouvelle».

La station est modulée pour produire 300.000 mètres cubes d’eau potable quotidiennement et conçue pour alimenter en appoint plusieurs wilayas limitrophes à Bejaia, notamment Stif, Bordj Bou Arredj, et Bouira.

R.E

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