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Culture

«La vie d’après» de Anis Djaâd : Présentation aux médias

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«La vie d’après», premier long métrage de fiction du réalisateur Anis Djaâd, a été présenté aux médias, dans la salle de projection du Centre national de la Cinématographie et de l’Audiovisuel (CNCA) à Alger.

Produit par la maison Alegria production, en collaboration avec le CNCA, ce long métrage marque le retour de Anis Djaâd au-devant de la scène cinématographique, après trois courts métrages à succès, Le hublot, Passage à niveau et Voyage de Keltoum.

D’une durée de 107 mn, «La vie d’après» relate l’histoire poignante de Hajer, incarnée par l’époustouflante Lydia Larini, qui se retrouve avec son fils Djamil, rendu par le jeune Ahmed Belmoumen, dans le tourbillon infernal de la rumeur et du mensonge des gens, qui voient en elle une femme de mauvaise réputation, aux mœurs légères.

Subissant les regards obliques des autres, Hajer prend acte de cette situation d’injustice qu’elle endure et décide, dans son for intérieur, de rebondir et faire preuve de résilience en affrontant, en plus des difficultés de la vie, l’adversité des qu’en dira-t-on, et l’envie persistante et démesurée d’exister de son fils.

 Deux mois avant la pandémie

Dans le débat qui a suivi la projection, Anis Djaâd est revenu sur les conditions de tournage de ce long métrage sélectionné au Festival International du Film d’Amiens, estimant avoir eu la chance de « finaliser le tournage à Mostaganem et ses environs deux mois avant que la pandémie ne se déclare en Algérie ».

Les phases de montage et de post production en France ont été, selon le réalisateur, plus laborieuse, vu le contexte sanitaire qui a failli compromettre la sortie du film.

Le réalisateur a, en outre, salué la détermination et le professionnalisme de l’équipe du film qui a réussi à terminer le tournage, en extérieur et en bord de mer, avant même les délais et sans recourir à une quelconque rallonge budgétaire auprès du ministère de la Culture et des Arts.

Scénariste de toutes ses œuvres, Anis Djaâd, a retrouvé les salles obscures dans un registre de néoréalisme social qu’il a choisi depuis son premier film en se positionnant comme observateur de la société qui prend toujours le temps de développer ses sujets avec le recul approprié, se refusant de faire un cinéma d’urgence.

Choisir le néoréalisme social comme genre cinématographique c’est dire, dans la perspective du constat et de la radiographie, les vrais maux dont souffre sa société avec tout l’apaisement adéquat et sans jamais vouloir en faire un fonds de commerce, a tenu à préciser le réalisateur.

Distribué dans toutes les salles

«La vie d’après» est déjà distribué dans toutes les salles du réseau de la cinémathèque algérienne et bientôt dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), par le biais de MAD Solutions (Egypte), premier studio panarabe indépendant et conseiller en marketing et création pour l’industrie arabe du cinéma et du divertissement. Dans son élan de cinéaste engagé pour son pays, Anis Djaâd a évoqué brièvement la mise en projet d’un nouveau film, Terre de vengeance, développé dans l’atelier Meditalents et qui a été « retenu par la Bourse d’aide au développement du festival Cinemed parmi 14 projets d’auteurs de la Méditerranée ». Il précise que ce projet a également été tout naturellement déposé au Fdatic (Fonds de développement de l’Art et de l’Industrie cinématographique).

Trois courts-métrages

Avec ces trois courts métrages, le cinéaste a pris part à de nombreux festivals internationaux en Tunisie, en France, ou encore en Jordanie en plus de nombreuses manifestations en Algérie.Anis Djaâd est également l’auteur de deux romans, L’odeur du violon et Matins parisiens.Avant la projection du film, une exposition de plusieurs affiches de films algériens a été organisée au niveau du hall d’entrée du CNCA, pour annoncer la mise en service de l’application, «Live Posters», permettant d’accéder aux bandes annonces, ainsi qu’aux fiches techniques et artistiques des films qui y sont répertoriés.

 

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Culture

SILA 2024: L’ANEP présente avec 800 titres et deux nouveautés

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L’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP) marque sa présence au 27e Salon international du livre d’Alger (SILA), avec 800 titres de toutes les bonnes lectures sur les étalages de son stand qui ne désemplit pas, au regard des centaines de visiteurs qui s’y rendent avec le pas bien décidé, à tous les moments de la journée, en quête de culture, de savoir et de production intellectuelle de qualité.

Entreprise citoyenne à l’écoute et au service de la société algérienne, l’ANEP occupe un stand qui s’étend sur une superficie de 108 m2, sis en plein milieu du Pavillon central du Palais des expositions aux Pins maritimes (SAFEX) à Alger, un endroit à la mesure de cet organisme étatique qui ne jure que par «la qualité des contenus des ouvrages qu’il met à la disposition du large public», a expliqué le conseiller à la direction de l’ANEP, exceptionnellement chargé des relations avec la presse durant le 27e SILA, Hassan Gherab.

Ayant décidé d’une réduction à la vente de 30% sur chacun des titres mis à la disposition des visiteurs dans divers domaines de la connaissance scientifique et littéraire et qui s’adressent aux lecteurs arabophones, amazighophones et francophones, l’ANEP entend contribuer à la «socialisation du livre et à la constitution d’un véritable lectorat», poursuit le chargé des relations avec la presse.

Nouvelle production sur l’éventaire central de l’ANEP, «Les crimes de guerre de la France en Algérie (1830-1847)» de Karima Ait Dahmane, un ouvrage qui établi et met à nu les abjections et la barbarie du colonialisme français durant 17 ans, après son acte de violation des territoires algériens.

Autre nouveauté mise en avant par cette grande maison d’édition, «Le couscous, racines et couleurs d’Algérie», un beau livre de Yasmina Sellam qui répond aux questionnements en lien avec l’«histoire» de ce mets porteur de l’identité algérienne, son «évolution à travers le temps, ses interactions et ses emprunts», peut-on lire sur le document de présentation de l’ouvrage.

Conçu et réalisé dans un esthétisme moderne et fonctionnel par le groupe «ANEP Communication et Signalétique» (ACS), une des filiales de l’entreprise, le stand de l’ANEP-Edition, accueille ses visiteurs avec un grand intitulé dédié à la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de Novembre 1954.

Dégageant des espaces dédiés aux rayonnages de différents genres scientifiques et littéraires, ce stand met en valeur plusieurs ouvrages entre romans, poésies, nouvelles, livres techniques, beaux livres et littérature pour enfants entre autres, présentés aux visiteurs par les bons soins d’un personnel souriant et accueillant, au fait de sa mission.

Les cloisons du stand et les étagères des livres aux couleurs de l’emblème national, attirent le regard des visiteurs de tous les âges qui passent d’un rayon à l’autre, pour aboutir à l’espace réservé aux ventes dédicaces qui a déjà accueilli, Karima Ait Dahmane et Yasmina Sellam, auteures des deux nouvelles parutions aux éditions ANEP, ainsi que Amar Belkhodja pour son ouvrage d’histoire, «L’Emir Abdelkader, adversaires et admirateurs» et Alima Abdhat pour son dernier recueil de poésie, «Telle une chair tatouée», attendant de recevoir dans les prochains jours Brahim Sadok pour son roman, «Sur le chemin des sables en feu».

Maison d’édition généraliste, accordant un avantage pour les ouvrages d’histoire, l’«ANEP Edition» essaye de brasser tous les domaines de réflexion et activités éditoriales, avec une disponibilité permanente à la faveur de tous les auteurs talentueux qui viendraient ainsi, intégrer le club des écrivains de cette illustre maison d’édition.

Le 27e SILA, qui célèbre le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération sous le slogan «Lire pour triompher», se poursuit jusqu’au 16 novembre, avec plusieurs conférences dans différentes thématiques et les exposants de 1007 maisons d’édition issues de 40 pays, dont l’Etat du Qatar, présent en invité d’honneur.

Le 27e SILA ouvre ses portes au public tous les jours de 10h00 à 19h00 au Palais des expositions (Safex) aux pins maritimes à Alger.

R.C

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Culture

Le comédien Djamel Hamouda s’éteint à l’âge de 70 ans

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Le comédien de théâtre, de cinéma et de télévision, Djamel Hamouda, célèbre pour ses rôles dans de nombreux feuilletons télévisés, est décédé ce lundi, des suites d’une longue maladie à l’âge de 70 ans, a-t-on appris auprès de son entourage.

Né le 17 décembre 1954 à Skikda, Djamel Hamouda a suivi une formation à l’Institut supérieur des arts dramatiques et de la danse, d’où il est sorti avec un diplôme d’acteur en 1974.

Malgré ses rôles au théâtre et à la télévision depuis les années 1970, le défunt n’a fait ses débuts artistiques «professionnels» que plus tard, en 1977, période à laquelle il avait travaillé comme acteur au théâtre régional d’Annaba et comme professeur d’art dramatique à l’Ecole municipale de musique et d’art dramatique d’Annaba de 1978 à 1984, avant de suivre une formation à la réalisation à Moscou, en Russie.

Il a également a occupé plusieurs postes de responsabilité notamment comme directeur du Palais de la culture et des arts d’Annaba et conseiller artistique au Théâtre régional d’Annaba.

Comme comédien, Djamel Hamouda a été distribué dans plusieurs pièces de théâtre notamment «El Mahgour» (1978) de Malek Bouguermouh et «Bouderbala» (1984) d’Ahmed Khoudi.

Il a également écrit et mis en scène plusieurs spectacles de théâtre comme « Kahwa wa latay» (1987) et «Sud» (1990), consacré «meilleur scénario» au Festival du théâtre professionnel en 1993.

A la télévision, il a écrit les scénarios de plusieurs feuilletons notamment «La direction du vent» (1998), «Chouf Laajeb» (2001) et «Trois dans l’impasse» (2008).

Devant la caméra, Djamel Hamouda a participé dans de nombreux films comme comédien dans «Aissa El Djermouni» (1982), «Rih Tour» (1992) d’Aziz Choulah et «Le choix» (1997) d’Ammar Mohcène.

Ses rôles incarnés dans plusieurs feuilletons télévisés notamment «El michwar» (1996), «El «Michwar 2» (1998), «El-Ghayeb» (L’absent, 2002) et «Rencontre avec le destin» (2007), ont fait de Djamel Hamouda un acteur célèbre.

R.C

 

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Culture

L’ONDA allège les demandes d’aide sociale au profit des artistes

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L’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA) a annoncé le lancement d’un nouveau service en ligne permettant aux créateurs et artistes membres de l’Office de demander à distance de «l’aide sociale», a indiqué l’organisme public dans un communiqué.

L’ONDA rappelle ce service s’inscrit dans le cadre de sa «stratégie visant à moderniser les services fournis à ses adhérents et à alléger les démarches administratives…».

L’aide sociale est une prestation couvrant les frais de santé du membre cotisant, notamment le transport (en ambulance ou en avion), les analyses et explorations biologiques et radiologiques, la mise à disposition de matériel spécialisé ainsi que les frais d’hospitalisation, plafonnés à 100 000 DA par an.

Cette aide peut couvrir d’autres dépenses «exceptionnelles» et peut être accordée sous forme d’aide «directe», ne dépassant pas 200 000 DA par an, précise l’ONDA, qui appelle ses membres à accéder à la plateforme via son site officiel: www.onda.dz.

R.C

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