Culture
Nouvel an Berbère : Entre tradition et modernité
Pourquoi donc, sil vous plait, se priver de célébrer comme il se doit, un anniversaire hérité de nos traditions millénaires ? C’est à croire que certains courants rétrogrades ne veulent entendre parler que des fêtes réputées « officielles ». Alors que la diversité dans l’unité soude encore davantage le lien social. Ce que d’autres ont compris bien avant nous…
Tout ce qui rentre fait vente nous enseigne un vieil adage. Et les Algériens sont réputés fêtards noceurs et épicuriens. Sans doute aussi les moments pénibles traversés par notre pays durant la décennie noire y sont-ils pour quelque chose. Mais même sans cela nos compatriotes aiment bien faire la fête, s’éclater en somme dans un environnement pas toujours favorable. Raison de lus pour en donner à cœur joie ca après tout nous somme pour la plupart sur terre pour tenter chacun à sa manière de prendre du plaisir autant se faire que peut s’entend. Au-delà de cette propension naturelle à manifester sa joie de vivre il faut retenir surtout un phénomène de plus en plus prégnant et donc intéressant à souligner : la réappropriation de espaces naturels persus et ou oubliés pour diverses raisons et que les Algériens se font un point d’honneur de récupérer à l’instar de ce nouvel an Amazigh qu’est Yennayer. Sans entrer dans les détails de la légende il importe de remarquer que ce rite millénaire avait une vocation à l’origine essentiellement agricole.
Us et coutumes
Ainsi implorait-on le ciel de répandre sur tertre au moment propice toute sa manne céleste (précipitations) à l’effet de pouvoir vivre décemment et ne pas être prisonniers dune sécheresse fatale et aux implications terribles suri une population globalement paupérisée. Car en zones montagneuse notamment on se suffisait d’un misérable arpent et ou lopin pour nourrir de nombreuses cuvées, le taux de natalité n’étant pas encore fixé de manière réglementaire. En fait le quotidien déjà pénible en soi des populations rurales essentiellement et soumises aux aléas de la météo incitait les uns et les autres à vivre de en, autarcie tout en faisant montre une solidarité admirable. Car la pauvreté a
de particulier si elle apprend certes à compter ses sous et n’investir que dans les offrandes naturelles toutes autant imprévisibles, en revanche cette même nature enseignait aux habitants les vertus d’un vivre ensemble et avec parcimonie. Sans ne jamais se plaindre d’être moins nanti que l’autre. Et on appelle pas cela de la résignation mais davantage une espèce de fatalité qui veut que n se doit de composer avec la nature et ses caprices recommencés. Ce qui n’empêchait pas pour autant les villageois de rester accrochés à tous les signes distinctifs qui enrichissaient leur singularité.
Un pan important de notre identité
Et les taches étaient équitablement partagés lors des fêtes en particulier à limage donc de yennayer quand les femmes s’affairaient autour du bon de braise pour la cuisson des différents plats culinaires et les hommes à sen aller quérir des fardeaux de bois ec tout en ayant le monopole du sacrifice des bêtes pour la circonstance. Opportunité idéale saisie et mise à profit par les femmes pour entonner leurs chants de louanges au créateur pour lui rendre grâce à leur façon de sa manne providentielle. Ces traditions ancestrales transmises donc de générations en générations restent encore vivaces dans la mémoire collective Amazighe jusqu’au jour d’aujourd’hui après une éclipse indépendante de la volonté des populations Amazighophones. Avant de se voir en quelque sorte « démonopolisé » et élargi en sus des fiefs réputés berbérophones aux autres régions réputées plutôt arabophones.
Attachement viscéral
En vérité cet attachement de toutes ces communautés villageoises aux traditions dénotait une forme de résistance à tous les facteurs exogènes susceptibles d’altérer l’homogénéité et la cohésion des groupes socioculturels. Bref tout le monde aura compris qu’outre le coté symbolique purement puisé de l’humus traditionnel, c’est surtout cette volonté partagée de se réfugier dans cet espace d’instinct grégaire et non ghetto aussi protecteur puisse –t-il s’afficher. Nen déplaire à tous ces détracteurs impénitents qui voient encore dans la réconciliation avec nos valeurs (toutes nos valeurs enracinées) quelques velléités de dévier du substrat religieux. Discours o combien sectaire et tout autant révélateur dune pensée encore sclérosée. Pour notre part nous fêterons allégrement ce nouvel an puisque partie intégrante de notre patrimoine millénaire immatériel.
Amar Zentar
Culture
SAFEM à Niamey: Le stand Algérie attire une attention particulière
L’artisanat algérien présent au Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM), qui se tient jusqu’au 15 décembre à Niamey (Niger), attire une attention particulière chez les visiteurs, indique un communiqué du ministère du Tourisme et de l’Artisanat.
La participation algérienne au SAFEM (Niamey, 6-15 décembre) qui se fait à travers la Chambre de l’Artisanat et des Métiers de Mostaganem avec cinq artisans issus de différentes wilayas du pays, s’inscrit dans le cadre de «la mise en œuvre du programme de coopération algéro-nigérien dans ce domaine», précise le ministère.
Au stand Algérie, la ministre de l’Artisanat et du Tourisme du Niger, accompagnée de l’ambassadeur algérien à Niamey, a reçu des explications détaillées sur les produits artisanaux exposés, dont des vêtements traditionnels, des objets en cuivre, des bijoux et des tissus traditionnels, de la céramique artistique, des huiles naturelles, des produits locaux dérivés de la datte, reflétant «la richesse et la diversité du patrimoine culturel algérien», selon la même source.
A cette occasion, les différents habits traditionnels authentiques reflétant l’identité et l’élégance algériennes, comme le caftan, le karako, les robes kabyle et chaouie, la gandoura sétifienne, etc, ont été mis en valeur.
R.E
Culture
SILA 2024: L’ANEP présente avec 800 titres et deux nouveautés
L’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP) marque sa présence au 27e Salon international du livre d’Alger (SILA), avec 800 titres de toutes les bonnes lectures sur les étalages de son stand qui ne désemplit pas, au regard des centaines de visiteurs qui s’y rendent avec le pas bien décidé, à tous les moments de la journée, en quête de culture, de savoir et de production intellectuelle de qualité.
Entreprise citoyenne à l’écoute et au service de la société algérienne, l’ANEP occupe un stand qui s’étend sur une superficie de 108 m2, sis en plein milieu du Pavillon central du Palais des expositions aux Pins maritimes (SAFEX) à Alger, un endroit à la mesure de cet organisme étatique qui ne jure que par «la qualité des contenus des ouvrages qu’il met à la disposition du large public», a expliqué le conseiller à la direction de l’ANEP, exceptionnellement chargé des relations avec la presse durant le 27e SILA, Hassan Gherab.
Ayant décidé d’une réduction à la vente de 30% sur chacun des titres mis à la disposition des visiteurs dans divers domaines de la connaissance scientifique et littéraire et qui s’adressent aux lecteurs arabophones, amazighophones et francophones, l’ANEP entend contribuer à la «socialisation du livre et à la constitution d’un véritable lectorat», poursuit le chargé des relations avec la presse.
Nouvelle production sur l’éventaire central de l’ANEP, «Les crimes de guerre de la France en Algérie (1830-1847)» de Karima Ait Dahmane, un ouvrage qui établi et met à nu les abjections et la barbarie du colonialisme français durant 17 ans, après son acte de violation des territoires algériens.
Autre nouveauté mise en avant par cette grande maison d’édition, «Le couscous, racines et couleurs d’Algérie», un beau livre de Yasmina Sellam qui répond aux questionnements en lien avec l’«histoire» de ce mets porteur de l’identité algérienne, son «évolution à travers le temps, ses interactions et ses emprunts», peut-on lire sur le document de présentation de l’ouvrage.
Conçu et réalisé dans un esthétisme moderne et fonctionnel par le groupe «ANEP Communication et Signalétique» (ACS), une des filiales de l’entreprise, le stand de l’ANEP-Edition, accueille ses visiteurs avec un grand intitulé dédié à la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de Novembre 1954.
Dégageant des espaces dédiés aux rayonnages de différents genres scientifiques et littéraires, ce stand met en valeur plusieurs ouvrages entre romans, poésies, nouvelles, livres techniques, beaux livres et littérature pour enfants entre autres, présentés aux visiteurs par les bons soins d’un personnel souriant et accueillant, au fait de sa mission.
Les cloisons du stand et les étagères des livres aux couleurs de l’emblème national, attirent le regard des visiteurs de tous les âges qui passent d’un rayon à l’autre, pour aboutir à l’espace réservé aux ventes dédicaces qui a déjà accueilli, Karima Ait Dahmane et Yasmina Sellam, auteures des deux nouvelles parutions aux éditions ANEP, ainsi que Amar Belkhodja pour son ouvrage d’histoire, «L’Emir Abdelkader, adversaires et admirateurs» et Alima Abdhat pour son dernier recueil de poésie, «Telle une chair tatouée», attendant de recevoir dans les prochains jours Brahim Sadok pour son roman, «Sur le chemin des sables en feu».
Maison d’édition généraliste, accordant un avantage pour les ouvrages d’histoire, l’«ANEP Edition» essaye de brasser tous les domaines de réflexion et activités éditoriales, avec une disponibilité permanente à la faveur de tous les auteurs talentueux qui viendraient ainsi, intégrer le club des écrivains de cette illustre maison d’édition.
Le 27e SILA, qui célèbre le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération sous le slogan «Lire pour triompher», se poursuit jusqu’au 16 novembre, avec plusieurs conférences dans différentes thématiques et les exposants de 1007 maisons d’édition issues de 40 pays, dont l’Etat du Qatar, présent en invité d’honneur.
Le 27e SILA ouvre ses portes au public tous les jours de 10h00 à 19h00 au Palais des expositions (Safex) aux pins maritimes à Alger.
R.C
Culture
Le comédien Djamel Hamouda s’éteint à l’âge de 70 ans
Le comédien de théâtre, de cinéma et de télévision, Djamel Hamouda, célèbre pour ses rôles dans de nombreux feuilletons télévisés, est décédé ce lundi, des suites d’une longue maladie à l’âge de 70 ans, a-t-on appris auprès de son entourage.
Né le 17 décembre 1954 à Skikda, Djamel Hamouda a suivi une formation à l’Institut supérieur des arts dramatiques et de la danse, d’où il est sorti avec un diplôme d’acteur en 1974.
Malgré ses rôles au théâtre et à la télévision depuis les années 1970, le défunt n’a fait ses débuts artistiques «professionnels» que plus tard, en 1977, période à laquelle il avait travaillé comme acteur au théâtre régional d’Annaba et comme professeur d’art dramatique à l’Ecole municipale de musique et d’art dramatique d’Annaba de 1978 à 1984, avant de suivre une formation à la réalisation à Moscou, en Russie.
Il a également a occupé plusieurs postes de responsabilité notamment comme directeur du Palais de la culture et des arts d’Annaba et conseiller artistique au Théâtre régional d’Annaba.
Comme comédien, Djamel Hamouda a été distribué dans plusieurs pièces de théâtre notamment «El Mahgour» (1978) de Malek Bouguermouh et «Bouderbala» (1984) d’Ahmed Khoudi.
Il a également écrit et mis en scène plusieurs spectacles de théâtre comme « Kahwa wa latay» (1987) et «Sud» (1990), consacré «meilleur scénario» au Festival du théâtre professionnel en 1993.
A la télévision, il a écrit les scénarios de plusieurs feuilletons notamment «La direction du vent» (1998), «Chouf Laajeb» (2001) et «Trois dans l’impasse» (2008).
Devant la caméra, Djamel Hamouda a participé dans de nombreux films comme comédien dans «Aissa El Djermouni» (1982), «Rih Tour» (1992) d’Aziz Choulah et «Le choix» (1997) d’Ammar Mohcène.
Ses rôles incarnés dans plusieurs feuilletons télévisés notamment «El michwar» (1996), «El «Michwar 2» (1998), «El-Ghayeb» (L’absent, 2002) et «Rencontre avec le destin» (2007), ont fait de Djamel Hamouda un acteur célèbre.
R.C
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