Agriculture
Paiement des cotisations CASNOS à Blida : Une prolongation des délais réclamée par les agriculteurs
Le Secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) Abdelatif Dilmi a lancé samedi à partir de Blida un appel aux pouvoirs publics en vue de proroger les délais de paiement des cotisations des agriculteurs à la Caisse nationale des assurances sociales des non salariés (CASNOS) jusqu’au 31 décembre de l’année en cours.
Dans une déclaration à la presse, en marge du Salon des agrumes de la wilaya dont il a procédé au coup d’envoi en compagnie du wali de Blida, Kamel Nouisser, M. Dilmi a cité parmi les plus importantes recommandations issues du 9ème congrès de l’UNPA, tenu à la fin 2021, «la prorogation des délais de paiement des cotisations des agriculteurs à la CASNOS jusqu’au 31 décembre 2022, au lieu de la fin du mois en cours (soit le 31 janvier 2022)», a-t-il indiqué. Il a imputé cette recommandation «réclamée par la majorité des agriculteurs», a-t-il dit, «au problème de la sécheresse et de la pandémie de la Covid-19. «Des facteurs qui ont négativement affecté la rentabilité du secteur, outre le coût élevé des matériaux de production», a-t-il expliqué. Le SG de l’UNPA a estimé que la prise en charge, par les autorités publiques, de cette « doléance pressante», est de nature à offrir « toute la latitude nécessaire aux agriculteurs, mais aussi aux éleveurs et aux producteurs, de payer leurs cotisations». Sur place, de nombreux agriculteurs participant à cette manifestation, initiée par la Chambre locale d’agriculture, en coordination avec la direction des services agricoles (DAS), ont soulevé le problème de leur réintégration dans la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), pour y verser leurs cotisations au lieu de le faire au niveau de la CASNOS. En réponse à cette préoccupation, M. Dilmi a renouvelé son appel aux autorités supérieures, sur la «nécessité de réintégrer les agriculteurs dans la CNMA», dont ils étaient adhérents jusqu’au 1er janvier 1995, date du transfert de leur activité sociale vers la CASNOS. Il a ajouté que vu le caractère spécial des affaires sociales des agriculteurs, producteurs et éleveurs, «nous appelons à notre réintégration, dans un avenir proche, au sein de la CNMA, car nous sommes différents du reste des catégories professionnelles», a-t-il soutenu. Le SG de l’UNPA a abordé le problème de la sécheresse qui constitue, ces dernières années, une menace pour les agriculteurs et éleveurs de nombreuses wilayas de l’intérieur, telles que Msila, Batna et Djelfa. «Un fait qui a négativement impacté sur leurs activités», a déploré M. Dilmi, notamment au vu de la cherté des prix des matières premières, dont l’orge, acheté à 5.500 DA le quintal au marché noir, alors que le quintal d’avoine a été porté à 4.500 DA, «une situation qui menace la ressource animale», a-t-il affirmé. Abdelatif Dilmi a appelé les pouvoirs publics à «prendre en considération les préoccupations des agriculteurs, au même titre que les autres activités, dans le but de protéger l’économie nationale».
R. R.
Actualité
Exploitations agricoles affectées par la sécheresse : Des indemnisations «en nature» en vue Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Mohamed Abdelhafid Henni, a fait savoir jeudi, que son secteur travaille actuellement au lancement d’une campagne de recensement des pertes et «dépenses» causées par les épisodes de sécheresse.
Le même responsable, pour qui le manque de pluie est devenu l’un des principaux «défis» de l’agriculture du pays, explique en ce sens, à la radio nationale, que des indemnisations en nature pourront être accordées aux exploitants victimes de la sécheresse. La situation durant l’hiver 2023 semble toutefois maîtrisée, du moins en ce concerne la filière des céréales, grâce notamment aux programmes d’irrigation d’appoint. En effet, premier responsable du secteur de l’agriculture qui place «la sécheresse, conséquente au réchauffement climatique» parmi les «deux défis» de son ministère, au côté de la gestion des retombés sur le pays, de la « situation géopolitique mondiale ». M. Mohamed Abdelhafid Henni à en ce sens déclaré que à propos de l’indemnisation des agriculteurs qui seraient reconnues comme des victimes de la sécheresse : « nous ne pouvons pas laisser les agriculteurs « livrés à eux même ». Une campagne de recensement des pertes est en effet en préparation : «entre le 1er et le 15 juin, des commissions se déplaceront au niveau local afin d’évaluer le degré de dépenses des agriculteurs». Toutefois, il est à rappeler que le manque de pluie et les épisodes de sécheresse enregistrés cette année, ne sont – pour le moment – pas déclarés «calamités naturelles», le modèle de prises en charge que devrait adopter le ministère devrait être similaire aux mesures prises suites aux incendies de dernières années. Ainsi le ministre a fait savoir : « je ne pense pas que ce sera des indemnisations en espèces, mais plutôt une prises en charges, en nature, des besoins des agricole (…) je fais ici le parallèle avec les indemnisations des pertes lors des incendies de forêts, avec les replacements des cheptels des ruches, des plantations… ». Par ailleurs, concernant le cadre réglementaire permettant la gestion des assurances contre les épisodes de sécheresses, des situations qui devraient malheureusement se multiplier dans les prochaines années selon les spécialistes ; le ministre annonce également le lancement d’une révision de «l’ancrage juridique». M. Mohamed Abdelhafid Henni estime en effet que les épisodes de sécheresses doivent être intégré plus aisément dans la catégorie de calamité naturelle : «C’est un problème complexe, le dossier est ouvert, la caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) doit disposer d’un ancrage juridique pour indemniser les agriculteurs. Il faudra intégrer cette problématique de la sécheresse au fond dédié aux calamités naturelles. Nous considérons cette question comme une urgence».
Quant aux premiers chiffres concernant les récoltes de céréales, une filière particulièrement exposée aux conséquences du manque de pluies, le ministre précise que «la situation de la filière céréale est particulière (…) ». «Nous avons noté une baisse importante de la pluviométrie notamment sur l’ouest du pays», ajoute -t-il cependant affirmant que les objectifs ont été atteints. «La préservation des semences nationales a été faite, même dans les zones touchées par la sécheresse et la baisses des pluies. Nous avons utilisé l’irrigation d’appoint et toutes les semences ont été relativement protégées et sauvées ». En ce sens, il apparaît que la récolte sera similaire à celle de 2022 : «Les premiers chiffres indiquent qu’il n’y pas de grands changements comparativement à 2022 (…) les rendements sont identiques selon les premières informations, un niveau de production relativement élevé». Par ailleurs concernant l’agriculture dans les régions du sud du pays, M. Mohamed Abdelhafid Henni à une nouvelle fois confirmé que la production agricole bénéficiera des eaux de la nappe phréatique «les volumes de nappe albienne autorisent une utilisation pour des siècles». Un moyen de rassurer et d’encourager les investissements, d’autant que l’agriculture du sud est aujourd’hui présentée comme la «nouvelle orientation» du secteur : «Il s’agira de production stratégiques» grâce à des investissements selon des cahiers de charges «des plans de cultures ont été mis en place, il y’a 230 000 hectares avait été mis à disposition des investisseurs en 2022 et 120.000 cette année».
Nadir K.
Agriculture
Développement de l’agriculture saharienne : Du politique au scientifique À travers l'intensification de la recherche pratique et la relance de la banque de gènes pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les producteurs dans ce domaine.
Agriculture
La production sur les cinq dernières années ne dépasse pas 42 millions de quintaux : Un séminaire sur la problématique des céréales en Algérie Un séminaire sur la problématique des céréales en Algérie sera organisé aujourd’hui à Mostaganem. I
-
Actualité1 an
La nappe albienne : Une bombe à retardement ? La sécheresse qui sévit sur l'Afrique du Nord incite à envisager l’exploitation de ce réservoir d'eau souterraine au vu de la menace pesant sur les sources traditionnelles d'eau potable et d'irrigation de la région.
-
Actualité4 mois
TB Shop Algérie accusée d’escroquerie : Arnaque en ligne L'émergence des réseaux sociaux a certes ouvert de nouvelles voies pour le marketing en ligne, mais aussi entraîné une augmentation exponentielle des arnaques.
-
Actualité1 an
Il sera produit par la joint-venture algéro-italienne : Le premier hélicoptère algérien prendra bientôt les airs L’usine de production d’hélicoptères de l’italien Leonardo de Ain Arnat devrait entamer la production avant la fin de l’année. Son inauguration coïnciderait avec la visite en Algérie du ministre italien de la défense, Guido Crosetto.
-
Actualité4 ans
Démarches à suivre pour renouveler la carte CHIFA
-
Actualité12 mois
Numéro d’identification national (NIN) : Les dispositions applicables définies par décret Un décret exécutif relatif au Numéro d’identification national unique (NIN) a été publié au Journal officiel numéro 60.
-
Actualité7 ans
Election présidentielle de 2024 : La classe politique dans l’expectative À 10 mois à peine, de l’élection présidentielle prévue en décembre prochain, la scène politique nationale demeure réticente.
-
La Une9 mois
L’écho des réseaux sociaux : Véhicules : Facilité de paiement pour les chômeurs ? Une vidéo mettant en avant que le service de vente avec facilité de paiement « Taksit DZ » propose une offre inédite pour les chômeurs algériens a fait le tour de la toile et a accumulé plus de 88k réactions.
-
Actualité1 an
Historique du Bac sur 50 ans : Une «progression» mitigée Le taux de réussite au Bac de 50,63% enregistré se situe dans la moyenne « basse» des résultats des 20 dernières années, mais reste toutefois très important par rapport à «l’historique» du baccalauréat Algérien.