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économie

Les mises en garde de la COSOB

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La Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob) a mis en garde, jeudi, contre les appels de souscriptions de valeurs mobilières et autres produits financiers résultant d’un appel public à l’épargne non autorisé par ses services.

A ce titre, dans une note publiée sur son site web officiel, la Cosob a alerté le grand public au sujet de propositions d’investissement dans des valeurs mobilières et autres produits financiers qui s’inscrivent dans le cadre des opérations d’appel public à l’épargne non soumis préalablement au visa de la Commission. En effet, signalés par certains professionnels du marché financier, ces propositions «qui sont relayés par des sites internet ou des réseaux sociaux ou au travers des plateformes font souvent miroiter un rendement attrayant et sans risque», a précisé la Cosob. Aussi, l’institution financière a appelé «à la vigilance du public, notamment les investisseurs en valeurs mobilières, de s’abstenir à investir dans ce genre de projets et leur demande de ne pas relayer ces publicités et ces appels à souscription auprès de tiers». A ce propos, s’adressant aux promoteurs de ces appels de financement, la Cosob a insisté sur le respect des dispositions de l’article 41 du décret législatif 93-10 du 23 mai 1993, modifié et complété, relatif à la bourse de valeurs mobilières. Ce texte stipule que «toute société ou tout établissement public qui émet, par appel public à l’épargne, des titres financiers ou tout autre produit financier visé à l’article 30, doit au préalable publier une notice destinée à l’information du public et portant sur son organisation, sa situation financière et l’évolution de son activité. Toute société qui demande l’admission de ses titres aux négociations en bourse doit au préalable publier une notice» qui doit être visée par la Cosob préalablement à sa publication. La notion d’appel public à l’épargne a été précisée par les dispositions de l’article 2 du règlement de la Cosob N 96-02 du 22 juin 1996, qui stipulent que «le caractère public de l’appel à l’épargne résulte de la diffusion des titres au-delà d’un cercle restreint de personnes, de l’admission des titres aux négociations de la bourse des valeurs mobilières, du recours, pour le placement des titres, soit à des banques, des établissements Financiers ou des intermédiaires en opérations de bourse, soit à des procédés de publicité quelconque, soit au démarchage». Selon la Cosob, «le recours par des promoteurs de ces projets à des procédés de publicité quelque soit le support (quotidiens de presse, sites électroniques, plateformes) ou à des activités de démarchage en vue de solliciter des souscriptions en valeurs mobilières et autres produits financiers tombent sous le coup d’une opération d’appel public à l’épargne». De ce fait, il a été rappelé aux initiateurs de ces opérations qu’ils sont tenus de «déposer, pour visa, auprès de la Cosob et préalablement à toute opération de souscription, un projet de notice d’information, deux mois au moins avant la date prévue de l’émission, et ce conformément aux dispositions du règlement Cosob». En somme, pour la Commission, «le non respect de ces formalités réglementaires préalables entachera la régularité juridique de l’opération d’appel public à l’épargne et entraine systématiquement l’annulation des titres crées». En application des lois et règlements en vigueur et en sa qualité d’autorité de régulation, la Cosob se réserve le droit de prendre toutes les mesures légales à l’adresse des «sociétés contrevenantes», a précisé la Cosob.

R. E.

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économie

Yassaâ examine les moyens de renforcer la coopération avec les responsables de Green Energy Cluster Algeria

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Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ, a reçu, ce jeudi, au siège du ministère, le président du groupe Green Energy Cluster Algeria (GECA), Mehdi Bendimerad et le directeur général du groupe Boukhalfa Yaissi, avec lesquels il a discuté des moyens de renforcer la coopération dans le domaine du développement des programmes et des projets liés aux énergies renouvelables en Algérie, indique un communiqué du ministère.

Cette réunion, à laquelle ont assisté des cadres du ministère, a été l’occasion d’aborder plusieurs axes stratégiques, notamment les opportunités d’investissement et de coopération internationale dans le domaine des énergies renouvelables et de souligner l’importance d’associer le secteur privé et les investisseurs aux projets de l’énergie solaire photovoltaïque pour réaliser les objectifs énergétiques nationaux, précise le communiqué.

M. Yassaâ a affirmé, lors de cette rencontre, que le secteur de l’Energie s’emploie activement à développer les énergies nouvelles et renouvelables en associant tous les acteurs économiques, soulignant l’importance de renforcer l’industrie locale tout au long de la chaîne de valeur des énergies renouvelables.

Il a appelé à la promotion de l’investissement privé et à une participation active dans la mise en œuvre des projets d’énergie recouvrable en cours et futurs, en axant sur le programme national de développement des énergies renouvelables qui vise à atteindre une capacité de production allant jusqu’à 15.000 mégawatts.

M. Yassaâ a souligné que le travail effectif a commencé dans le cadre de ce programme, à travers le Groupe Sonelgaz qui a entamé l’exécution de projets pour la production de 3.200 MW, au titre de la première phase.

De son côté, le président du GECA a présenté un document contenant une série de propositions et de recommandations, en vue de promouvoir ce domaine en Algérie, mettant en avant le rôle du groupe dans l’accompagnement des opérateurs industriels en répondant à leurs besoins, outre la contribution à la création d’un environnement favorable à investissement et capable d’augmenter la part des énergies propres dans le mix énergétique national, permettant ainsi la réalisation du développement durable et le renforcement de la sécurité énergétique en Algérie.

Cette rencontre constitue «un pas de plus vers le renforcement de la coopération entre le secteur public et privé, en jetant les bases d’une transition énergétique durable en Algérie», selon le communiqué.

R.E

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Énergie verte : La 2e Conférence nationale à Boumerdes

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Les 15 et 16 décembre 2024, l’Université M’Hamed Bougara de Boumerdès, à travers sa Faculté de Technologie, organise la deuxième édition de la Conférence Nationale sur l’Énergie Verte (NCGE’2024). L’événement réunira chercheurs, experts et professionnels pour discuter des défis et opportunités liés aux énergies renouvelables et durables.

Parmi les thématiques abordées, la conférence mettra l’accent sur la production, la conversion et l’efficacité des énergies renouvelables. Il s’agira notamment d’explorer les systèmes de conversion de l’énergie solaire et éolienne ainsi que les alternatives telles que la biomasse et la géothermie. Il sera également question de l’hydrogène, en examinant les technologies émergentes pour sa production et sa transmission. Les discussions incluront également les aspects liés à la combustion, à l’électrochimie des piles à combustible, ainsi qu’à l’impact économique et environnemental de cette source d’énergie.

La surveillance et la supervision des systèmes énergétiques figurent également au programme. L’utilisation de l’intelligence artificielle et de l’Internet des objets (IoT) dans la gestion des systèmes énergétiques sera à l’ordre du jour.

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Secrétaire général de l’Opep : Haitham Al Ghais reconduit

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Les ministres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont approuvé mardi lors de la 189e réunion de la Conférence de l’Opep, tenue par visioconférence, avec la participation du ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies Renouvelables, Mohamed Arkab, le renouvellement du mandat de l’actuel secrétaire général de l’organisation, Haitham Al Ghais.

Lors de cette réunion, les ministres participants ont décidé d’approuver le renouvellement du mandat de M. Haitham Al Ghais, en tant que secrétaire général, pour une nouvelle période de trois années à compter du 1er août 2025, précise la même source.

Cette réunion de haut niveau a permis également aux ministres des 12 Etats membres de l’Opep d’évaluer divers aspects relatifs à la gestion et aux opérations du secrétariat général de l’organisation.

Les discussions ont porté sur le fonctionnement et les activités du secrétariat pour l’année en cours ainsi que sur les priorités et les perspectives de l’année à venir.

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