économie
Hausse du prix de la pomme de terre : L’UGCCA accuse Rezig
Après l’avoir adoubé et défendu récemment, l’Union générale des commerçants et artisans d’Algérie (UGCCA), a lâché le ministre du Commerce Kamel Rezig, coupable à leurs yeux de laxisme et de désinvolture.
Si les prix de la pomme de terre flambent à nouveau au moment où le département de Rezig pointe la pratique spéculatrice des agriculteurs qui refusent de procéder au ramassage de leurs récoltes pour augmenter les prix de produits sur le marché, l’UGCCA est d’un tout autre avis. Selon le SG et porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans d’Algérie (UGCCA), Hazab Benchohra,, qui désormais a supplanté Boulenouar trop complaisant avec le ministre, «les prix de la pomme de terre ont atteint 100 DA au marché de gros et 120 DA au détail». Pour expliquer cette hausse, le SG de l’UGCCA pointe directement la responsabilité de cette situation au ministère du Commerce, rappelant les saisies des stocks de ce produit, menées par les services de ce ministère il y a quelques mois. Selon l’Union, ces saisies, menées dans le cadre de la campagne de lutte contre la spéculation, «n’ont pas touché que le produit destiné à la consommation. De grandes quantités destinées pour la semence ont été également saisies», précise-t-il. «Les prix peuvent dépasser les 150 DA dans les jours à venir» par conséquent, le manque qu’ont engendré ces opérations de saisie «a provoqué la hausse des prix de la semence». Soulignant que les prix peuvent dépasser dans les jours à venir les 150 DA, il précise que cette flambée «est également due à d’autres facteurs» citant entre autres la rareté des précipitations depuis quelques mois, mais aussi au manque de la main-d’œuvre agricole. La pomme de terre, qui constitue un élément essentiel de l’alimentation des Algériens, a vu son prix plus que doubler en l’espace de quelques mois, passant de 60 DA à 140, voire à 150 DA le kilogramme pour descendre à 65 et remonter ensuite dernièrement à 100 DA. L’augmentation du prix de cette denrée illustre l’existence d’une crise bien plus profonde. Avec environ 5 millions de tonnes de pommes de terre produites chaque année, l’Algérie fait partie des vingt plus gros producteurs du monde mais se retrouve aujourd’hui dans l’obligation d’en importer. Une situation révélatrice des failles de la gestion de ce produit stratégique que le ministère du Commerce comme celui de l’Agriculture n’arrivent pas à endiguer. Le responsable du Conseil interprofessionnel de la filière a pointé du doigt le ministre du Commerce, lui reprochant son «autoritarisme» à la suite de la fermeture abusive de dix-sept dépôts de stockage. Pour parer à cette crise qui est apparue en 2020, le gouvernement a pris des mesures drastiques (saisies à tour de bras, durcissement des peines contre la spéculation allant jusqu’à la perpétuité, importations d’urgence, etc.) mais en vain. Pourtant, les producteurs avaient déjà tiré la sonnette d’alarme. Les agriculteurs indiquent que la raison du recul des surfaces cultivées de plus de 50 %, est due au manque des lieux de stockage. Ces producteurs de pomme de terre expliquent que «la crise de la pomme de terre a commencé depuis deux ans, mais personne n’était à l’écoute à ce moment-là». Selon eux, les autorités ont ignoré leurs demandes, ce qui les a poussées à opter pour les vieilles méthodes, chose qui a causé beaucoup de dégâts à la marchandise. Beaucoup ont décidé de changer de vocation, vu que les chambres froides coûtent cher, plus de 80 millions par mois, font-ils savoir. Outre les problèmes de stockage, les producteurs se plaignent aussi du manque d’eau. Selon eux, la production de la patate nécessite beaucoup de matériel pour y faire parvenir l’eau dans les zones asséchées, ce qui coûte énormément d’argent. Tout cela pousse le producteur à vendre cher, estiment-ils.
M. T.
économie
Yassaâ examine les moyens de renforcer la coopération avec les responsables de Green Energy Cluster Algeria
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ, a reçu, ce jeudi, au siège du ministère, le président du groupe Green Energy Cluster Algeria (GECA), Mehdi Bendimerad et le directeur général du groupe Boukhalfa Yaissi, avec lesquels il a discuté des moyens de renforcer la coopération dans le domaine du développement des programmes et des projets liés aux énergies renouvelables en Algérie, indique un communiqué du ministère.
Cette réunion, à laquelle ont assisté des cadres du ministère, a été l’occasion d’aborder plusieurs axes stratégiques, notamment les opportunités d’investissement et de coopération internationale dans le domaine des énergies renouvelables et de souligner l’importance d’associer le secteur privé et les investisseurs aux projets de l’énergie solaire photovoltaïque pour réaliser les objectifs énergétiques nationaux, précise le communiqué.
M. Yassaâ a affirmé, lors de cette rencontre, que le secteur de l’Energie s’emploie activement à développer les énergies nouvelles et renouvelables en associant tous les acteurs économiques, soulignant l’importance de renforcer l’industrie locale tout au long de la chaîne de valeur des énergies renouvelables.
Il a appelé à la promotion de l’investissement privé et à une participation active dans la mise en œuvre des projets d’énergie recouvrable en cours et futurs, en axant sur le programme national de développement des énergies renouvelables qui vise à atteindre une capacité de production allant jusqu’à 15.000 mégawatts.
M. Yassaâ a souligné que le travail effectif a commencé dans le cadre de ce programme, à travers le Groupe Sonelgaz qui a entamé l’exécution de projets pour la production de 3.200 MW, au titre de la première phase.
De son côté, le président du GECA a présenté un document contenant une série de propositions et de recommandations, en vue de promouvoir ce domaine en Algérie, mettant en avant le rôle du groupe dans l’accompagnement des opérateurs industriels en répondant à leurs besoins, outre la contribution à la création d’un environnement favorable à investissement et capable d’augmenter la part des énergies propres dans le mix énergétique national, permettant ainsi la réalisation du développement durable et le renforcement de la sécurité énergétique en Algérie.
Cette rencontre constitue «un pas de plus vers le renforcement de la coopération entre le secteur public et privé, en jetant les bases d’une transition énergétique durable en Algérie», selon le communiqué.
R.E
économie
Énergie verte : La 2e Conférence nationale à Boumerdes
Les 15 et 16 décembre 2024, l’Université M’Hamed Bougara de Boumerdès, à travers sa Faculté de Technologie, organise la deuxième édition de la Conférence Nationale sur l’Énergie Verte (NCGE’2024). L’événement réunira chercheurs, experts et professionnels pour discuter des défis et opportunités liés aux énergies renouvelables et durables.
Parmi les thématiques abordées, la conférence mettra l’accent sur la production, la conversion et l’efficacité des énergies renouvelables. Il s’agira notamment d’explorer les systèmes de conversion de l’énergie solaire et éolienne ainsi que les alternatives telles que la biomasse et la géothermie. Il sera également question de l’hydrogène, en examinant les technologies émergentes pour sa production et sa transmission. Les discussions incluront également les aspects liés à la combustion, à l’électrochimie des piles à combustible, ainsi qu’à l’impact économique et environnemental de cette source d’énergie.
La surveillance et la supervision des systèmes énergétiques figurent également au programme. L’utilisation de l’intelligence artificielle et de l’Internet des objets (IoT) dans la gestion des systèmes énergétiques sera à l’ordre du jour.
économie
Secrétaire général de l’Opep : Haitham Al Ghais reconduit
Les ministres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont approuvé mardi lors de la 189e réunion de la Conférence de l’Opep, tenue par visioconférence, avec la participation du ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies Renouvelables, Mohamed Arkab, le renouvellement du mandat de l’actuel secrétaire général de l’organisation, Haitham Al Ghais.
Lors de cette réunion, les ministres participants ont décidé d’approuver le renouvellement du mandat de M. Haitham Al Ghais, en tant que secrétaire général, pour une nouvelle période de trois années à compter du 1er août 2025, précise la même source.
Cette réunion de haut niveau a permis également aux ministres des 12 Etats membres de l’Opep d’évaluer divers aspects relatifs à la gestion et aux opérations du secrétariat général de l’organisation.
Les discussions ont porté sur le fonctionnement et les activités du secrétariat pour l’année en cours ainsi que sur les priorités et les perspectives de l’année à venir.
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