De retour en Algérie, le sélectionneur national Vladimir Petkovic, poursuit sa tournée à travers les clubs de la Ligue 1 algérienne. Après le MC Oran et l’ASO Chlef, le nouveau sélectionneur national a rendu visite au Paradou AC, le seul club de l’élite qui dispose d’une académie. «De retour sur Alger lundi matin après deux jours passés à Oran et Chlef, le sélectionneur national, Vladimir Petkovic, toujours en compagnie de ses assistants, Davide Morandi, Nabil Neghiz et Paolo Rongoni, s’est déplacé durant l’après-midi du coté de Hydra, plus précisément au stade Ahmed Falek pour aller à la rencontre des joueurs du Paradou AC et le staff technique. Comme ce fut le cas avec le MCO et l’ASO la veille, le coach national, a suivi une grande partie de la séance d’entrainement avant de quitter les lieux », a-t-on rapporté sur le site internet de la FAF. Petkovic innove. Il est le premier sélectionneur national à prendre une telle initiative, une initiative très appréciée par les clubs et les dirigeants de la FAF qui ont insisté lors des négociations sur sa présence en Algérie et le suivi des matchs de la coupe et du championnat national. Cela va bien évidemment motiver les joueurs locaux quelque peu marginalisés par son prédécesseur Djamel Belmadi qui séjourne en Algérie lors des stages de l’équipe nationale au CTN de Sidi Moussa seulement.

L.B.

Dans ce cadre, le ministère a fait état « du retrait définitif du document de domiciliation bancaire de deux opérateurs économiques activant dans l’importation de bananes, outre le lancement de poursuites judiciaires à leur encontre dans le cadre de la loi sur la spéculation». Le ministère a précisé que «les enquêtes menées ont révélé un non-respect de la structure des prix stipulée dans le document de domiciliation bancaire, malgré un avertissement préalable adressé par les services du commerce et de la promotion des exportations à ces deux opérateurs le 7 avril 2024, sur l’impératif de respecter la structure des prix». Le ministère a également souligné «la poursuite de ses efforts visant à suivre les prix et à mettre en œuvre les mesures nécessaires pour garantir la stabilité des marchés et protéger les droits des consommateurs», appelant tous les opérateurs économiques à «respecter les lois et les instructions émises par le secteur». Mercredi dernier, Zitouni a lancé un appel au boycott de la banane pour faire baisser son prix qui a flambé.«On ne le mange pas», a-t-il dit au sujet de la banane, dont le prix de gros a atteint 470 DA le kilogramme. «Je dis aux citoyens de nous aider pour au moins faire baisser son prix. On va le saisir. Comme ça, il sera vendu à son prix réel», a-t-il demandé. Le ministre a accusé les spéculateurs d’être à l’origine de cette flambée des prix, avant de révéler que le coût de revient de la banane en Algérie ne dépassait pas les 200 DA le kilogramme, y compris les marges des commerçants. «Ils l’importent à un demi-dollar le kilogramme. Nous avons calculé son prix de revient en Algérie. Il ne dépasse pas les 200 DA le kilogramme, y compris les marges», a révélé le ministre qui a ordonné la saisie des bananes dont le prix de gros est de 470 DA le kg. «Ce sont des voleurs. Ils importent de la banane à moins d’un dollar pour le vendre en gros à 470 DA», a-t-il déclaré. «Nous nous sommes occupés de la pomme de terre, de la courgette et certains ont profité de l’occasion pour augmenter les prix de la banane qui coûte jusqu’à 470 et même 480 DA le kg chez les grossistes. Ce qui signifie qu’il va arriver chez le citoyen à 550 ou 600 DA. Nous leur avons donné toutes les facilités. En 2023, nous avons importé 320.000 tonnes de bananes. L’offre est disponible», a expliqué Tayeb Zitouni. Le prix de la banane a enregistré une flambée durant le ramadhan 2024, en passant d’une moyenne de 300  à 450 DA le kilogramme. En juillet 2022, le prix de ce fruit a même atteint près de 1.000 DA le kilogramme, conduisant les autorités à intensifier leurs actions contre les spéculateurs qui stockent illégalement le produit pour le revendre à des prix élevés.

M.T

Principal point à l’ordre du jour, l’élection présidentielle du 7 septembre. La position définitive du PT,  devrait donc être communiquée au public à l’issue de la clôture de la réunion, «le samedi 20 avril à la mi-journée». En effet, alors que les responsables du Parti des travailleurs avaient fait savoir, dès l’annonce, le 21 mars dernier, de l’organisation d’une élection anticipée, que la position du parti relève des prérogatives du CC, la plus haute instance de décision du parti, la date de la réunion est désormais fixée. «Le vendredi 19 et le samedi 20 avril, se tiendra la réunion du CC, une occasion d’aborder  les questions politiques tant au plan international que national », soulignera Djoudi, dans une déclaration à Crésus. «Nous débattrons de ce qui se passe en Palestine qui a une place importante pour le PT mais  aussi de la question de l’élection présidentielle», précisera notre interlocuteur. Plus précisément il s’agira pour le PT de trancher la question de la participation ou  pas à la présidentielle anticipée et une éventuelle présentation d’un candidat au cas ou l’option de la participation est adoptée, « Le CC est la plus haute instance du parti, c’est elle seule qui prend ces décisions », rappellera Djelloul Djoudi. Les très rares indications ou déclarations de responsables du parti à ce sujet avaient pour rappel laissées entendre que les «conditions» d’une réel participation ne sont, «pour le moment, pas réunies». La Secrétaire générale, Mme Louisa Hanoune, sans écarter aucune éventualité lors d’une récente sortie face à la presse le 19 janvier dernier, avait cependant souhaité «une plus large ouverture des médias à l’opposition (…) L’ouverture doit commencer par les organes publiques, puis par les médias privés qui se désinhiberont ». Par ailleurs, Djoudi nous a également précisé que la réunion du Comité central du PT, prévue à El-Achour, dans les locaux  de l’Institut national d’études et de recherches syndicales (Iners) qui dépend de l’UGTA, sera aussi l’occasion de clarifier les différentes positions du parti selon les aspirations de la base militante. Ainsi,  Djelloul Djoudi explique que les différents bureaux régionaux du parti multiplient actuellement les réunions afin de recueillir les aspirations et avis des militants. Le responsable nous précise en effet que « plusieurs bureaux régionaux ont déjà annoncé les résultats des réunions, notamment Oran, Tébessa, Boumerdes, Ghardaïa… d’autres se sont réunis mais n’ont pas encore communiqué.  (…) le T est un parti national, à chaque fois que l’on prépare une réunion de l’instance de direction, l’ordre du jour est envoyé aux différents bureaux pour discuter des questions primordiales au niveau de la base». Un moyen pour le PT, dit-il  de «faire remonter les avis de la base, connaitre l’état d’esprit des militantes et leurs propositions». Dans cette logique, il est à souligner que le bureau régional du PT pour la wilaya de Boumerdes avait communiqué dès vendredi dernier les principaux points soulevés par les militants. Ainsi au-delà des condamnations unanime de l’agression sioniste contre Ghaza, et «l’appui» aux démarches diplomatiques algériennes sur la question, la base du PT soulève également des dossiers d’ordre social et économique, et notamment « le pouvoir d’achat».

Nadir K.