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Société

Accidents de la circulation : «Les jeunes conducteurs sont responsables de la majorité des cas» Les accidents de la circulation ont augmenté durant le ramadan, en milieu urbain, de 40% par rapport au mois de l’année passée,

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Les accidents de la circulation ont augmenté durant le ramadan, en milieu urbain, de 40% par rapport au mois de l’année passée, a révélé le sous-directeur de la prévention et de la sécurité routière à la DGSN, Rachid Ghezli, sur les ondes de la radio nationale. La sûreté nationale a enregistré près de 920 accidents durant ce mois uniquement a encore indiqué le commissaire divisionnaire Ghezli précisant que la majorité des automobilistes impliqués dans les sinistres «sont des jeunes», détenteurs de permis de conduire datant de deux à cinq ans. S’agissant des causes des sinistres, le facteur humain figure toujours en tête de liste mais ce qui est à retenir surtout est que les piétons sont de plus en plus impliqués, dont beaucoup d’enfants. «Lorsqu’on parle des enfants, on parle aussi de la responsabilité des parents», alerte le commissaire divisionnaire. La loi n°01-14 du 19 août 2001 relative à la sécurité routière «sera également revue» a-t-il indiqué. Le texte amendé à plusieurs reprises va en effet faire l’objet d’une refonte totale. Des propositions ont été formulées à ce sujet, tout en veillant à renforcer davantage le dispositif dissuasif. L’officier juge nécessaire d’introduire le chrono-tachygraphe ou l’enregistreur de vitesse pour les véhicules de transport de personnes et de marchandises, appelé communément «mouchard», un appareil à la fois très performant et efficace en matière de lutte contre les accidents.

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Ramadhan connecté : Entre virtualité et spiritualité Le Ramadhan, mois emblématique dans le monde musulman, est non seulement un temps de dévotion spirituelle, mais aussi une période où les traditions millénaires rencontrent les innovations contemporaines.

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En Algérie, cette rencontre prend une nouvelle dimension à l’ère numérique, alors que les réseaux sociaux et les applications spécifiques transforment la manière dont les fidèles vivent et célèbrent ce mois sacré. Les réseaux sociaux jouent un rôle de premier plan dans cette transformation. Des plateformes telles que Facebook, Twitter, Instagram et TikTok permettent aux Algériens de partager leur expérience du Ramadhan, de diffuser des messages de spiritualité et de solidarité, et de créer des groupes mondiaux unis dans la pratique religieuse. Les hashtags dédiés au Ramadhan deviennent viraux, incitant les utilisateurs à partager leurs réflexions, leurs expériences et leurs conseils sur la façon de vivre ce mois saint de manière significative. En parallèle, les applications spécifiques au mois sacré offrent des outils pratiques pour faciliter l’observation du jeûne et la prière. Des applications de suivi du jeûne permettent aux utilisateurs de suivre leur horaire de repas et de prière, tandis que d’autres fournissent des lectures du Coran. Ces applications offrent également des ressources pour approfondir la compréhension spirituelle du mois saint. Cependant, cette numérisation du Ramadhan n’est pas sans défis. Certains craignent que l’omniprésence des réseaux sociaux ne détourne l’attention des aspects spirituels du Ramadhan, transformant la pratique religieuse en une quête de validation sociale. De plus, la surabondance d’informations en ligne peut parfois conduire à la confusion et à la désinformation, ce qui nécessite une vigilance accrue de la part des utilisateurs pour discerner les sources fiables et authentiques. Dans une déclaration accordée à « Crésus », le sociologue Fawzi Bendrid a indiqué que l’utilisation croissante et généralisée des réseaux sociaux à l’échelle mondiale a certainement un impact sur les comportements et les valeurs sociales. Selon lui, en Algérie, comme dans d’autres pays arabes et musulmans, les jeunes échangent beaucoup de contenus religieux, principalement pendant le mois sacré du Ramadan. « Cette tendance n’est pas unique à l’Algérie, mais elle est répandue dans la région. Les événements sociaux, politiques ou culturels suscitent des réactions différentes selon les contextes et les communautés », a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « Par exemple, lors des événements à Gaza, on a observé une forte réaction initiale suivie d’un certain apaisement. Les sociétés réagissent aux changements et aux événements en fonction de leurs dynamiques internes et des contextes changeants ». Pendant le Ramadan, poursuit notre interlocuteur, il y a une tendance à se tourner vers le spirituel, « ce qui peut entraîner un surcroît temporaire d’interactions sociales et de partages en ligne ». Bendrid a souligné que les rituels traditionnels ont subi une transformation significative à l’ère des nouvelles technologies et des médias. Cette évolution marque un changement profond dans les dynamiques sociales et religieuses, avec des répercussions à la fois positives et négatives. L’un des changements les plus notables, explique-t-il, est la manière dont les interactions sociales se sont métamorphosées. Les visites nocturnes traditionnelles, où les familles et les amis se réunissent pour partager des repas et des moments de spiritualité, ont été influencées par la montée en puissance des réseaux sociaux et des technologies. « Les discussions en face-à-face sont parfois remplacées par des échanges virtuels. Cette transition a contribué à une certaine fragmentation des relations sociales, avec une tendance croissante vers l’individualisme ». Parallèlement, poursuit le professeur en sociologie, « l’éducation des enfants au jeûne a également évolué. Autrefois transmise principalement par des interactions  directes et des exemples familiaux, cette éducation intègre désormais souvent des ressources en ligne et des applications mobiles conçues pour enseigner les pratiques religieuses et faciliter l’apprentissage des jeunes générations ». Pourtant, dit-il, cette évolution présente également des aspects positifs. « Les nouvelles technologies offrent la possibilité de découvrir de nouvelles pratiques religieuses et spirituelles ». D’après lui, les plateformes en ligne regorgent de ressources éducatives, de conférences virtuelles et de discussions théologiques qui enrichissent l’expérience spirituelle de nombreux croyants. « De plus, les communautés en ligne permettent aux musulmans du monde entier de se rassembler, de partager leurs expériences et de renforcer leurs liens, transcendant ainsi les frontières géographiques et culturelles ». En fin de compte, le Ramadhan à l’ère numérique témoigne de la capacité de la technologie à enrichir les pratiques religieuses tout en préservant les valeurs et les traditions qui leur sont associées. Alors que les musulmans du monde entier continuent d’embrasser les possibilités offertes par la technologie, le mois saint reste un moment de dévotion, de renouveau spirituel et de connexion avec Dieu et avec autrui.

Assia Mekhennef

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Société

Kheima Marhaba de l’iftar : Les bénévoles multiplient leurs actions La kheima Marhaba, dressée à la placette El-Kettani de Bab El Oued accueille quotidiennement ses visiteurs jeûneurs en ce mois sacré de ramadhan, dans le cadre de la consécration des valeurs de solidarité et de l'instauration de la convivialité, grâce aux efforts des bénévoles.

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   D’une capacité d’accueil allant de 1.300 à 1.400 personnes, cette tente de solidarité a été installée par l’association Hope DZ sur une superficie de 1.500 m2, pour accueillir le maximum de jeûneurs. Peu avant l’appel à la prière, elle réunit des familles, des personnes de passage, des ouvriers et tous ceux qui n’ont pas réussi, en raison de leurs occupations, à rentrer chez eux pour rompre le jeûne. A ce propos, la présidente de l’association, Meriem Laribi, a expliqué que la tente avait accueilli, vendredi dernier, parmi ses visiteurs, des supporters de l’Association Sportive Olympique de Chlef (ASO), venus soutenir leur équipe lors du match l’opposant au Mouloudia Club d’Alger (MCA), créant ainsi lors de l’iftar une ambiance particulière, d’autant que ces visiteurs hors norme, avaient saisi cette occasion pour prêter main forte aux bénévoles, alliant solidarité et esprit de compétition. Les organisateurs de cette initiative, qui est à sa 6e édition, s’attèlent chaque année à étendre la tente, en phase avec le programme caritatif tracé pour le ramadhan, tout en s’engageant à offrir des plats typiquement algériens, pour reproduire l’ambiance des repas en famille à domicile. Ces actions de bénévolat sont la somme des efforts fournis par les acteurs de la société civile, des dons des bailleurs de fonds publics et privés, ainsi que des dons en nature des bienfaiteurs, concrétisées en collaboration avec les institutions officielles, notamment les services des communes de Bab El Oued, d’Oued Koriche, de Bologhine et de l’Établissement de nettoiement de la wilaya d’Alger Netcom dans l’objectif de consacrer l’esprit de solidarité et de créer l’ambiance chaleureuse qui caractérise le mois sacré de ramadhan. Pour réserver un meilleur accueil aux jeûneurs, l’équipe de bénévoles s’affaire, au petit matin, pour assurer les fournitures nécessaires, tandis qu’une équipe spéciale est chargée de l’approvisionnement, des courses au niveau des marchés et du dépôt des provisions en cuisine. A cet effet, Sara L, bénévole, a précisé qu’une équipe de bénévoles rejoint vers les coups de 10 heures une tente aménagée en cuisine, près du stade Ferhani, pour y déposer les produits et ingrédients, avant l’arrivée de l’équipe des cuisiniers vers 11heures, qui se lance aussitôt dans la préparation des divers mets notamment la chorba, le plat de résistance et les salades. Malgré la fatigue ressentie durant les longues heures de travail, l’intervenante a assuré que la spécificité du mois de ramadhan fait que les bénévoles sont plus motivés pour fournir davantage d’efforts afin d’offrir un repas digne aux jeûneurs et de les accueillir sous la tente dans la joie et la bonne humeur. Une autre bénévole, Amina L, a indiqué que «toute la fatigue disparaît avant l’iftar avec l’arrivée des jeûneurs notamment des familles, surtout lorsque tu réalises que ce que tu leur offres n’a pas de prix, car il ne s’agit pas uniquement de repas mais d’instaurer une ambiance conviviale et chaleureuse que beaucoup considèrent comme précieuse en ce mois sacré». Pour faciliter le travail des bénévoles, les tâches sont réparties entre les membres de l’équipe, certains rentrent chez eux juste avant l’iftar, d’autres restent pour partager l’iftar avec les convives de la khaima Marhaba, en veillant à leur confort. Après l’iftar, les bénévoles s’occupent de la vaisselle, ainsi que du nettoyage et de la réorganisation de la tente. Certains d’entre eux veillent tard dans la nuit pour accomplir toutes ces tâches. De son côté, le chef cuisinier, Mohamed Addad a fait savoir que la préparation du repas prend une journée complète de travail, aussi bien en cuisine que pour l’organisation de la tente. « Nous sommes là pour eux», a affirmé Addad, en évoquant les invités de la khaima. La khaima, qui réunit des citoyens de différentes régions, permet en ce mois sacré de créer une ambiance conviviale par excellence, a-t-il rappelé. A cette occasion, la présidente de l’association a appelé les jeunes à participer à cette action afin de parachever le programme du ramadhan et les préparatifs pour l’opération de circoncision qui aura lieu le 27eme jour du mois sacré, sous le patronage du ministère de la Jeunesse et du Sport avec pour slogan Hennet Wledna. Une cérémonie sera organisée en l’honneur de ces enfants en costumes traditionnels, a-t-elle révélé, évoquant également l’initiative Aidek Zahi (joyeuse fête) pour acheter des vêtements de l’aïd aux enfants démunis, en sus de Farhet El Aïd (la joie de l’Aid), qui sera organisée le jour de l’aïd afin d’accueillir les personnes qui ont partagé l’iftar avec l’équipe des bénévoles autour d’une table garnie de succulents gâteaux algériens.

 

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En poste malgré leur travail ardu : Ces jeûneurs pas comme les autres Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas tous les Algériens qui partent en congé en pareille période du…Ramadhan.

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Il est vrai que bon nombre d’administrations et services se vident de leurs employés, mais d’autres sont là à travailler durement afin de s’assurer « son pain ». Une tournée à travers les chantiers de la capitale, et ceux de Boumerdes, un plus à l’Est, nous a permis d’en avoir le cœur net. Madjid est l’un de ceux-là.  Maçon de profession, rencontré sur un chantier de construction de logement pour le compte d’une entreprise étatique, sur les hauteurs d’Alger, il a d’emblée affirmé que sans sa «journée», ses enfants « ne pourront rien ne mettre sous la dent ». Pour lui, qu’il pleuve ou qu’il neige, le bien-être de ses trois enfants passe avant tout. « Je serais menteur si je vous dis qu’il est aisé de jeûner et travailler, exposé au soleil durant ces journées caniculaires mais que faire. Je n’ai guère le choix», a- t-il ajouté. Avec toutes les dépenses durant mois de carême et un aïd sur les portes, pas question pour notre maçon de « s’offrir une seule journée de repos » en dehors du week-end. « La vie est dure mais il faut faire avec. Ce n’est pas la canicule et/ou le jeûne qui vont me dissuader de garantir à mes enfants le minimum de bonheur », a-t-il confié comme pour résumer « le sacrifice » de ces « bâtisseurs ».  Appelés communément zouafra, ces travailleurs tentent tant bien que mal de trouver des emplois pour une certaine période (un à deux mois) afin de se mettre à l’abri d’un éventuel blocage. Ces hommes aux vêtements froissés et tachés de plâtre, de peinture ou de ciment, n’entame en rien leur fierté inébranlable.  Ils sont venus des quatre coins du pays et ont choisi la capitale à la recherche d’un travail qu’ils n’ont pas pu trouver chez eux. Chéraga, Bois Des Cars, Ouled Fayet, Bab Ezzouar et Aïn-Allah, pour ne citer que ces communes, constituent des lieux de prédilection où la présence de ces Algériens est des plus nombreuses. A chacun sa spécialité et sa stratégie de négociation avec les employeurs. Ils attendent impatiemment, l’arrivée d’un éventuel entrepreneur dans les travaux de bâtiment ou le cas échéant, d’un particulier en quête de maçons, de peintres ou de plâtriers. Ils ne sont pas trop nombreux en ce mois de carême, mais beaucoup d’entre eux, ne tiennent absolument pas à rentrer les mains vides » l’aïd prochain.

Blouses blanches

Nos maçons et « zouafras » ne sont pas les seuls à ne pas se permettre « un congé » en ce mois de Ramadhan. Nos médecins et infirmiers aussi. Il était environ 14h quand nous avons entamé le portail principal du service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital de Bordj Menaïel, dans la wilaya de Boumerdes. Tout indiquait que le service connaissait une ambiance particulière, comme à chaque jour d’ailleurs, également dans tous nos établissements de santé. Les sirènes des ambulances nous feront  oublier qu’il s’agit d’une journée ramadhanesque. Les malades y affluaient de toute part. Le nombre du personnel  médical ne semblait pas réduit. Mais ce n’est pas en se tenant à l’écart qu’on pouvait avoir le cœur net. Il fallait voir de tout prêt. Et comme il fallait s’y attendre, les salles d’attente étaient bondées de monde.  A chacun son mal. Il faudrait tout de même attendre son tour ». « On ne peut pas vider les établissements de santé. Il faudrait bien qu’il y’ait du personnel à s’occuper des malades et des cas urgents », a souligné à propos le Dr Amel.   Médecin urgentiste, cette dernière a en outre assuré que « sur instruction de la tutelle –une information que nous n’avons pu ni confirmer ni infirmer-  les congés de maladie ont été carrément interdits en ce mois». Évoquant son « emploi » du temps, le Dr Amel a noté qu’il est trop chargé. « On se sent vraiment épuisé durant ces longues journées de jeûne et de chaleur mais, faudrait-il le souligner, notre mission est d’apporter assistance et soins à nos concitoyens.  Outre les médecins qui s’assurent de la continuité de la prise en charge médicale, d’autres, en uniforme, cette fois-ci, acquittent chacun, de sa mission : celle de veiller à la sécurité des personnes et des biens. Ils sont gendarmes, soldats de l’ANP, gardes communaux et policiers.   Ces Hommes et femmes méritent tous les hommages.

Yacine Oufella

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