Mme Nadia Bouabdallah, assure que «l’Algérie est capable d’atteindre cet objectif vu les efforts qu’elle déploie, notamment dans la préparation du cadre réglementaire favorable aux opérations d’exportation». La responsable estime que cette dynamique est accompagnée par une volonté politique et soutenue par les hautes autorités du pays, puisque «des facilités sont accordées à tous les exportateurs», confirme-t-elle, en précisant que «les produits destinés à l’exportation bénéficieront d’une procédure d’enregistrement accélérée». Elle a cité l’exemple du prix qui «est simplement notifié Il suffit donc de proposer un prix justifié par une marge bénéficiaire et il sera immédiatement accepté par le comité chargé des prix», explique-t-elle. Après la réussite de l’expérience du Salon de l’Industrie pharmaceutique, El Djazaïr Healthcare, organisé à Dakar en mai dernier, où plusieurs accords et conventions ont été signés, l’invitée fait savoir que l’Algérie multiplie ses objectifs sur le continent africain. Mme Bouabdallah, avoue que l’Algérie ambitionne «de représenter l’Agence africaine du médicament. Ce qui permettra, d’offrir à l’Algérie une plus grande visibilité au niveau africain et de participer activement à l’industrialisation de l’Afrique». Par ailleurs, la Directrice de la production au ministère de l’Industrie pharmaceutique, affirme qu’une insuline produite localement «est attendue dans un avenir proche». En dernier lieu, afin de garantir un meilleur approvisionnement du marché national et réduire la facture des importations, le Dr Nadia Bouabdallah révèle que plusieurs «partenariats sont en train de se concrétiser pour produire des médicaments anticancéreux».