Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga a présidé, samedi dernier depuis la prison de Serkadji (anciennement prison de Barberousse) à Alger, la cérémonie de commémoration du 66ème anniversaire de l’exécution du chahid héros Ahmed Zabana et des frères chahids Makhlouf et Abdelkader Kherradj, guillotinés le 19 juin 1956 par l’administration coloniale française. Le ministre s’est incliné à la mémoire de ces héros qui ont voué leur vie à la patrie pour «l’affranchir du joug colonial et pour que vive l’Algérie libre et indépendante». Laïd Rebiga, a affirmé que l’anniversaire de l’exécution du héros Ahmed Zabana, guillotiné le 19 juin 1956 par l’administration coloniale française, «restera gravé dans la mémoire des générations comme les principes de la Révolution de novembre qui ont permis d’arracher la liberté et l’indépendance». Lors d’une conférence sur le thème «Transmettre le message des chouhada à travers des témoignages vivants», organisée au Musée du Moudjahid, Rebiga a précisé que le héros Ahmed Zabana «a marqué l’histoire par sa bravoure et son courage et ses hauts faits resteront à jamais gravés dans la mémoire nationale. En défiant la guillotine avec l’héroïsme qui était le sien, Ahmed Zabana a fait échouer les plans de l’ennemi qui cherchait à intimider les combattants et les moudjahidine», a ajouté le ministre. Par son acte héroïque, le chahid Ahmed Zabana «a insufflé le sens du sacrifice dans le cœur du peuple algérien dont les hommes et les femmes ont poursuivi la lutte jusqu’à l’indépendance et le recouvrement de la souveraineté nationale», a soutenu Rebiga. Dans ce contexte, le président de l’Association nationale des anciens condamnés à mort, Mustapha Boudina a affirmé que «la responsabilité de construire et de fortifier l’Algérie nouvelle incombe aux jeunes, appelés à tirer des enseignements de leurs aïeux qui ont sacrifié leur vie, en dépit de leur jeune âge et des conditions de vie difficiles, pour défendre leur patrie». La conférence a été marquée par la remise de présents aux moudjahidine Kaci Mohamed (Oran) et Bahri Ali (Batna), comptant parmi les plus anciens condamnés à mort, en présence de personnalités historiques, d’hommes politiques et de représentants de la société civile.