En effet, par ordre du gouvernement, le ministère de l’Industrie passe à l’action. Il s’agit du lancement de l’activité de construction automobile en Algérie par le biais de l’implantation d’un grand pôle industriel. L’aboutissement de cette démarche s’effectue en récupérant des usines appartenant à des hommes d’affaires. Ces derniers ayant des problèmes judiciaires, apprend-on du quotidien arabophone. Dans le détail, en application des instructions du président Tebboune, le département d’Aïmene Benabderrahmane a entamé les pourparlers. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la programmation d’un processus pour la création des entités économiques. Cette initiative sera mise en œuvre pour recevoir les biens confisqués par les autorités judiciaires. Ceux-ci appartenant à des hommes d’affaires poursuivis pour des affaires de corruption. Conformément aux décisions émises par le Premier ministre, il a été décidé d’établir une réunion du Conseil national en présence des ministères concernés dans le but d’assurer le transfert des établissements en question au secteur public. Dans le même sillage, l’élaboration d’un grand pôle industriel dans le secteur de la construction automobile verra le jour. À travers lequel des propriétés privées sont transférées au secteur public. Celles-ci concernent les usines de SOVAC, Mazouz, Tahkout et Bairi en plus du groupe ETRHB. Par ailleurs, cette décision ministérielle intervient dans la même lignée que celle relative à la reprise de l’activité du montage automobile. Ainsi, le gouvernement a ouvert la voie à 13 propriétaires de grands complexes industriels étrangers dans le pays. Tout en limitant le nombre des nouveaux propriétaires d’usines faisant leur entrée dans le secteur automobile en Algérie.