Le trafic aérien a été suspendu en Algérie le 17 mars 2020 après l’apparition des premiers cas de contamination au Covid-19. La suspension des vols réguliers internationaux a duré jusqu’au 1er juin 2021, soit plus de 14 mois.Selon des chiffres officiels fournis par Air Algérie, le nombre des billets annulés a atteint un demi-million. Une partie de ces billets a été remboursée. D’autres billets ont été revalidés pour être utilisés sur de nouveaux vols lancés depuis la réouverture partielle des frontières le 1er juin 2021. Mais des clients continuent de se plaindre de la difficulté d’obtenir un remboursement ou un changement de leurs billets d’Air Algérie. Air Algérie avait annoncé en novembre 2021 «la prolongation de la validité au 31 décembre 2022 de tous les billets et avoirs (EMD et voucher) qui arrivent à expiration». La compagnie aérienne nationale Air Algérie a rappelé jeudi dans un communiqué, publié sur la page officielle du ministère des Transports, que des facilitations ont été offertes à ses clients pour une première modification sans frais et sans surcoût, de leurs billets non utilisés durant la pandémie pour certaines liaisons. Les lignes concernées sont :
-Dubaï, Londres, Montréal, Rome/Milan : pour les billets émis avant le 20 octobre 2021 ;
-Le Caire pour les billets émis avant le 28 janvier 2022 avec changement d’itinéraire autorisé entre Alger et Oran
-Genève pour les billets émis avant le 29 janvier 2022
-Bruxelles pour les billets émis avant le 31 mars 2022
-Vienne pour les billets émis avant le 5 juin 2022 avec changement d’itinéraire autorisé entre Alger et Oran
-Lisbonne pour les billets émis avant le 5 juin 2022 avec changement d’itinéraire autorisé entre Alger et Oran
La date limite de réception des demandes est fixée au 30 novembre 2022 conclut le communiqué. Le nouveau P-DG d’Air Algérie, Yacine Benslimane, s’est adressé aux salariés de la Compagnie aérienne nationale dans une lettre datée du 22 juin. Benslimane a exprimé sa «joie et sa fierté» de rejoindre Air Algérie. Il évoque «des incidents qui ont impacté négativement l’image de la compagnie». Il en appelle «au sens de responsabilité chez chaque employé, quel que soit son poste ou son département, afin d’unir les efforts et aller de l’avant vers le développement de la compagnie».