Se connecter avec nous

Culture

Oran toute en panache : Médaille d’or pour la cérémonie d’ouverture Grandiose, sublime et les mots ne sont sans doute pas assez forts pour décrire cette cérémonie d’ouverture menée tambour battant et qui a enchanté autant les spectateurs que les téléspectateurs conquis.

Publié

sur

Et tant pis pour tous les éternels grincheux qui nous prédisaient un fiasco juste par méchanceté gratuite. Bienfait pour leur tronche et vive l’Algérie éternelle.

L’Algérie plurielle dans toute sa diversité culturelle, sa richesse vestimentaire, sa jeunesse belle et enthousiaste aura certainement convaincu les plus sceptiques des éternels grincheux, lors de cette grandiose exhibition qui a ravi autant le nombreux et chaud public présent que des millions de téléspectateurs rivés à leur écran pour la circonstance et non moins historique  événement.

Une et indivisible

Oui,  historique car l’Algérie est souveraine a récupéré ses richesses, son moi collectif, son patrimoine matériel et immatériel et est surtout résolument tourné vers l’avenir un pied dans la nécessaire modernité, un autre dans son ancrage traditionnel. Parce que les deux attributs se complètent et doivent coexister en bonne intelligence. Car si la maitrise technologique telle que l’a démontré cette extraordinaire cérémonie d’ouverture est une réalité incontestable, pas question pour autant de faire l’économie de notre héritage culturel ancestral. Et c‘est dans cette mosaïque que nous baignons tous et notre pays est assez vaste pour contenir tout le monde et satisfaire de par sa diversité justement tous les goûts et toutes les exigences.

Richesse et diversité

Et si le sentiment d’appartenance à un pays est unanimes partagé il n’exclut pas pour autant tous les particularismes qui s’y greffent et l’enrichissent au mieux. De fait et tous les invités et observateurs l’auront relevé, nous sommes un pays de contrastes remarquables fruit d’un legs historique commun que nous ne cesserons de revendiquer haut et fort.

Traditions et modernité

Raison pour laquelle nous n’avons de leçons à recevoir de personne et ce gigantesque rassemblement africain et méditerranéen en nos murs sur fond d’installations sportives fonctionnelles et à même de satisfaire tous nos illustres hôtes, prouve si besoin est les capacités avérées de l’Algérie à faire face à tous les défis avec ses propres armes et son potentiel humain et matériel inouï. De fait cette grandiose et magnifique cérémonie d’ouverture saluée aux quatre coins de la planète est fort significative et révélatrice de ce gigantesque bond en avant réalisé par notre pays alors même que d’aucuns parmi ses détracteurs impénitents d’ici et d’ailleurs ne cessaient de nous prédire de sombres et brumeuses perspectives. Quelle cinglante gifle et quelle leçon magistrale pour ces oiseaux de mauvais augure auxquels l’excellente prise en charge de cette cérémonie inaugurale a littéralement rabattu le caquet. Car elle a su et pu avec panache allier et marier deux dimensions essentielles et fondamentales qui n’auront de cesse de chatouiller notre ego ; l’unité dans la diversité.  Vive l’Algérie une et indivisible, gloire à nos martyrs et que tous nos athlètes se hissent à hauteur des espérances de tout un peuple.

Amar Zentar

Continuer La Lecture
Cliquez pour commenter

Laisser une Réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Actualité

Théâtre : «Les ruelles des héros» présentée au TNA Le spectacle «Aziqat el abtal» (Les ruelles des héros), une adaptation de la pièce historique «Les enfants de la Casbah» de Abdelhalim Raïs, qui revisite l’implication active des milieux urbains dans le combat libérateur, a été présentée vendredi soir à Alger, par l'Association «Mouthalath El Hayat» (Le triangle de la vie) de la Protection civile.

Publié

sur

Accueilli au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA), le spectacle mis en scène par Mohamed Belkaissarira, relate l’histoire d’une famille vivant dans la Casbah d’Alger, un des quartiers populaires de la capitale qui ont beaucoup milité dans la résistance contre le colonialisme français, notamment durant la Bataille d’Alger. Servi par 17 comédiens, le spectacle met en scène l’histoire d’une famille algérienne composée de trois frères qui chacun selon ses convictions et ses possibilités rejoignent la lutte armée pour renverser l’ordre colonial. Sur scène les trois frères, Djamel, Rachid et Mourad avec leur parents, mènent un dialogue, rythmé par de récurrentes altercations verbales et disputes entre les frères, qui militent tous dans la clandestinité pour le Front de libération nationale (FLN), à l’insu des autres membres de la famille. La scénographie, signée Halim Rahmouni, se base sur un décor statique minimaliste qui suggère une maisonnette de la Casbah avec un patio, des meubles d’époque et une fontaine. En filigrane, le spectacle est un hommage aux sacrifices de toutes les franges de la société algérienne qui ont contribué activement aux combats pour l’indépendance, et montre les difficultés et la dure réalité de la clandestinité. Œuvre de  Abdelhalim Raïs, «Les enfants de la Casbah» a été présentée pour la première fois à Tunis en 1959 par les membres de la troupe artistique de Front de libération nationale (FLN), avant d’être reprise au TNA au lendemain du recouvrement de l’indépendance. La pièce avait également été adaptée à la télévision avec, entre autres comédiens Nouria, Mohamed Kechroud, Sid Ali Kouiret et Sid Ahmed Agoumi. Produite en 2017 par l’Association «Mouthalath El Hayat» (Le triangle de la vie) de la Protection civile, «Les ruelles des héros» a été  présentée dans le cadre de la Journée nationale des Scouts musulmans algériens, célébrée le 27 mai de chaque année.

 

Continuer La Lecture

Actualité

Clôture des 18e «Andaloussiates El Djazair» : Le patrimoine culturel en fête La scène des 18e «Andaloussiates El Djazair» a accueilli, vendredi soir à la salle Ibn-Khaldoun, l'association culturelle et musicale «Maqam» de Constantine, un grand Ensemble de musique andalouse qui a célébré l’ancestralité de ce patrimoine de la culture algérienne.

Publié

sur

   Accueillie à la mythique salle Ibn-Khaldoun, la vingtaine d’instrumentistes, dont six musiciennes, de l’Orchestre de l’Association «Maqam» était dirigé d’une main de maître par le maestro, Moundji Benmalek, un Chef d’orchestre -également président de ce bel Ensemble- aux qualités exceptionnelles, au regard de la rigueur et du professionnalisme observés par tous les éléments de ce collectif. Dans des atmosphères solennelles, l’Ensemble constantinois a rendu une prestation pleine, empreinte de pureté et de droiture académique, un sans faute hautement apprécié par le public malheureusement peu nombreux, comparable, de l’avis d’un spectateur, «au rendu d’un support sonore commercial (CD) dont le travail aurait été revu, corrigé et peaufiné à la perfection, avant de descendre sur le marché». Durant une heure de temps, l’Ensemble «Maqam» a rendu en un seul jet et sans interruption aucune, une prestation en deux parties : d’abord quelques extraits de «Bachraf Kamaroun» suivis de «Noubet H’çin Saba» ensuite et dans le genre hawzi, les pièces, «Ya Layem» d’Ahmed Bentriki et «Khatri bel’djfa t’âddeb» communément connue sous le titre de «Et’Taleb».  L’Association culturelle «El Djenadia» de Boufarik a animé également vendredi soir à Alger, un récital de chants andalous, également mené par de jeunes instrumentistes, dénotant d’une grande volonté à former et encourager les jeunes talents. Une belle prestation qui a sublimé l’ancestralité et la profondeur historique du patrimoine musical andalou, représentant aujourd’hui «un héritage séculaire, transgénérationnel» selon son président, Abdelkader Essemiani. Rappelant le génie créatif des poètes érudits et des grands compositeurs des siècles derniers, les prestataires de l’Ensemble El Djenadia, ont notamment rendu une Nouba dans le mode Sika et quelques «Hwaza» dans le mode Djarka. Inqileb «Wa melli bi djismi» b’taïhi «Zada el hobbo wajdi» «Istikhbar» derdj «Soltanet bnet el hay» n’çraf-khlass «Ya loun el âssel» et les kh’lasset «Ya men dara» et «Dir el oqqar» ont constitué les pièces rendues avec une grande maîtrise technique et artistique, durant la première partie. Les solistes, Nassim Boughzala et Insaf Abdelbaki aux Ouds, ainsi que Sara Benmessaï et Meriem Si Ahmed aux violons altos, ont enchanté l’assistance avec leurs voix présentes et étoffées, aux tessitures larges. Ouverte le 13 mai dernier, les 18e «Andaloussiates El Djazair» ont pris fin hier avec les prestations des Ensembles, «El Fekhardjia»d’Alger et «El Fen wen’Nachat» de Mostaganem.

Continuer La Lecture

Culture

4e festival national de la chanson engagée : Une troupe de Tiaret remporte le grand prix du La troupe «El Oçoul El Fenia» de la wilaya de Tiaret a remporté le grand prix de la 4e édition du festival national de la chanson engagée, clôturée jeudi soir à la maison de la culture «Ali Maachi» de Tiaret. La deuxième place du Festival est revenue à la troupe «Fantasia» de Mostaganem et la troisième à la troupe «Echourouk» de Biskra.

Publié

sur

Des prix d’encouragement ont été décernés à la troupe Echourouk de Biskra pour la meilleure interprétation, à la troupe «Ettarab El Acil» de Naama pour les meilleures paroles et à la troupe «Fantasia» de Mostaganem pour la meilleure composition musicale. Le président de la troupe «El Oçoul El Fenia», Walid Hamadi, a déclaré que cette distinction est le fruit de grands efforts consentis par les membres de la troupe âgés entre 9 et 50 ans, qui ont aimé la chanson engagée. Il a indiqué que la chanson «Oughniat El Wafa» primée qui glorifie la patrie et appelle au renforcement des liens entre les membres de la société, est écrite par la poétesse Mordjana Kaouther. La composition musicale de cette chanson est l’œuvre de Bouhabila de Constantine. En clôture du Festival, l’artiste Mohamed Fouad Ouamane a fait lecture d’une série de recommandations pour la prochaine édition dont celle exigeant la participation d’une seule troupe par wilaya et celle l’imitant la durée de la chanson en lice à six minutes. La soirée de clôture a été marquée par une présence nombreuse du public, en parfaite symbiose avec les chansons proposées par les troupes en lice dont «Bayane El Bachair» de Bordj Bou Arreridj, «Angham El Gharb» de Tlemcen et «Soumoud» de Saïda, ainsi que les artistes Fayçal Boukhatache, lauréat du dernier festival national de la chanson Chaabie, Ali Markat, détenteur du prix concours d’inchad «Hadi El Arouah» et Redouane Maachi. La valeur des prix attribués dans ce festival se situe entre 250.000 et 100.000 DA pour les trois premières places, et 40.000 DA pour chacun des prix d’encouragement.

 

Continuer La Lecture

Trending