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Affaire des navires quasi-vides d’Algérie Ferries : La justice lève le voile sur les pratiques mafieuses des affairistes La cour de justice d’Alger a fait état, avant hier, de graves révélations sur l’affaire des navires quasi-vides d’Algérie Ferries. L’affaire concerne le car-ferry Tassili II qui a effectué une traversée Marseille-Skikda avec à son bord 21 véhicules et 39 passagers….

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La justice indique que les premiers résultats de l’enquête font état d’un « fait de corruption orchestré avec la complicité des responsables de la compagnie maritime». Dans un communiqué publié mardi dernier, la cour d’Alger donne les résultats préliminaires de l’enquête sur l’affaire des navires quasi vides. L’enquête révèle un «recours à l’usage délibéré des réservations fictives au niveau du système automatisé de la plateforme numérique de réservation. Ces fausses réservations seraient faites dans le but d’empêcher les voyageurs de réserver. La justice souligne que le Tassili II est parti du port de Skikda vide, alors que de nombreux voyageurs souhaitent réserver. La capacité du navire est estimée à 1.300 passagers et 300 véhicules. Au retour, le Tassili II a pris la mer avec à son bord 21 véhicules et 39 passagers».

Complicité des responsables  d’Algérie Ferries

Le procureur de la République près le tribunal de Skikda a informé le parquet du pôle économique et financier du tribunal d’Alger de soupçons «de faits de corruption, ayant porté atteinte aux intérêts des citoyens et de l’entreprise nationale du transport maritime de voyageurs, lors de la traversée entre le port de Marseille et Skikda, opérée par le navire Tassili II». Le communiqué souligne à cet effet, que le navire d’Algérie Ferries Tassili II a effectué la traversée Alger- Marseille du 1er juin 2022, vide et a fait le voyage retour le lendemain 2 juin, quasiment vide. Selon les premiers éléments de l’enquête, cet acte est «prémédité avec la complicité des responsables de la compagnie. Plusieurs voyageurs qui voulaient réserver ont été informés que les billets avaient été vendus. «Selon les résultats préliminaires de l’enquête, il s’agit d’une action délibérée avec la complicité des responsables de l’entreprise, d’autant que le recours à la réquisition d’un navire vide se fait uniquement en cas d’importantes réservations à l’étranger», a précisé le communiqué. Les résultats préliminaires montrent également «la réalisation, de manière délibérée, de réservations virtuelles sur le système de réservations de l’entreprise au niveau central pour empêcher les voyageurs de faire des réservations», a ajouté la même source. Ces faits ayant coïncidé avec la traversée Marseille-Alger effectuée par le Badji-Mokhtar III le 02/06/2022 et faisant l’objet d’une enquête au niveau du pôle pénal national économique et financier, le juge d’instruction en a été saisi pour verser ces informations au dossier d’instruction ouvert à son niveau contre les mêmes accusés», selon le communiqué. Quant aux tenants et aboutissants de cette affaire, et en vertu de l’article 11 du code de procédure pénale, le parquet de la République près le pôle pénal national économique et financier de la Cour d’Alger informe l’opinion publique, «qu’en date du 27 juin courant une saisine est parvenue du parquet près le tribunal de Skikda avec un rapport sur les faits, ainsi que les procédures de l’enquête menée par les services de la police judiciaire le 14 juin sur une affaire de corruption ayant entraîné préjudice aux citoyens et à l’ENTMV suite à la traversée effectuée sans passagers par le navire algérien Tassili II le 1er juin courant Alger-Marseille avant de regagner le lendemain le port de Skikda étant quasi-vide avec à bord seulement 39 voyageurs et 21 véhicules». Et de souligner qu’en dépit de «la capacité du navire qui est de l’ordre de 1.300 passagers et plus de 300 véhicules, un bon nombre de citoyens désirant voyager n’ont pas pu réserver sous toutes les places ayant été réservées au préalable».

 Kamel Issad innocenté ?

Des sources internes à l‘entreprise indiquent sous le sceau de l’anonymat que l’ex PDG d’Algérie Ferries Kamel Issad aurait été victime d’un complot de la part des trabendistes de la ligne Alger-Marseille aidés par certains cadres de l’entreprise fidèles à l’ancien PSG débarqué Grarem pour le destituer de son poste car il gênait considérablement les intérêts de cette mafia maritime. L’ex PDG en fin connaisseur du dossier,- il était en poste à Marsile et connaissant donc toutes les magouilles et ficelles de cette caste mafieuse- devenait un rempart infranchissable pour ces personnes qui ont donc manigancé un complot à partir d’Alger avec le soutien de certains employés du service informatique de l’entreprise qui ont délibérément bloqué les ventes de billets. Ce qui a provoqué ce jour-là ce bug avec la suite qu’on connait : un bateau vide avec à son bord seulement 70 personnes au lieu de 1.800 et 25 véhicules. Le député de l’émigration, Abdelouahab Yagoubi, a livré son témoignage sur le désormais ex-PDG d’Algérie Ferries dans un post publié le 4 juin dernier sur sa page Facebook. Le député a estimé qu’il «est de son devoir aujourd’hui de témoigner en faveur de M. Kamel Issad et de dire la vérité sur ce dossier». Pour lui, ce qui s’est produit après le lancement de la vente des billets «ne relève nullement de la responsabilité de l’ex-PDG». Il a affirmé avoir suivi «de près les efforts du commandant Kamel Issad depuis sa nomination fin octobre», témoignant sur son efficacité «en management, une expérience réussie de commercial et une expertise confirmée dans son domaine». Selon lui, Kamel Issad a essayé d’anticiper les incidents survenus lors des réservations chez Algérie Ferries. En effet, l’ex-responsable d’Algérie Ferries «s’est efforcé constamment à ouvrir les réservations depuis des mois et de ne pas attendre le dernier moment pour éviter ce que nous subissons aujourd’hui», témoigne encore le député. Bien qu’il ait présenté le programme des traversées en février, «il se heurtait à la décision administrative de refuser l’ouverture des ventes», a-t-il rappelé. Avant de s’interroger : «Comment d’une part on lui refuse d’ouvrir les ventes à temps, ensuite on le tient injustement responsable de la mauvaise gestion ?».

Mahmoud Tadjer

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Le Président de la République décore son homologue d’Afrique du Sud de la médaille de l’Ordre du mérite national «Athir»

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Le Président de la République,  Abdelmadjid Tebboune, récipiendaire de la médaille de l’Ordre du mérite national au rang «Sadr», a décidé de décerner la médaille de l’Ordre du mérite national au rang «Athir» à son frère, Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud.

«A l’occasion de la visite d’Etat que le Président de la République d’Afrique du Sud, pays frère, effectue en Algérie, Abdelmadjid Tebboune, Président de la République, récipiendaire de la médaille de l’Ordre du mérite national au rang «Sadr», a décidé de décerner la médaille de l’Ordre du mérite national au rang «Athir» à son frère, Cyril Ramaphosa, en reconnaissance de ses efforts éminents et de ceux de l’Etat d’Afrique du Sud, Gouvernement et peuple, pour son rôle exceptionnel dans la défense des valeurs humaines communes sur la scène internationale et dans la dénonciation des crimes de génocide subis par le peuple palestinien frère aux mains du régime d’apartheid de l’entité israélienne».

R.N

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Le président sud-africain salue le rôle de l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU

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Le président de la République d’Afrique du Sud,  Cyril Ramaphosa, a salué, vendredi soir, le rôle de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations Unies, réitérant l’appel de son pays en faveur d’une réforme de cet organe onusien afin qu’il soit «plus représentatif».

Dans un discours prononcé lors de la session extraordinaire des deux chambres du Parlement réunies au Palais des Nations (Alger), le président Ramaphosa a indiqué que son pays «réitère son appel en faveur d’une réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies afin qu’il soit plus représentatif», saluant «les positions honorables de l’Algérie».

«Nous devons être ensemble pour réformer le système mondial et financier afin qu’il serve les intérêts de tous les pays et peuples», a-t-il dit à ce propos.

Le président sud-africain a également souligné «la nécessité de soutenir les plus faibles et les marginalisés dans toutes les régions du monde et d’aider les civils dans les guerres et les conflits pour parvenir à une solution durable aux problèmes et unifier l’Afrique». «C’est là un projet visant à atteindre un développement durable et une économie prospère, et ce, à travers l’approfondissement de la coopération entre l’Algérie et l’Afrique du Sud et la coopération entre les Parlements des deux pays», a-t-il soutenu.

Après avoir exprimé sa joie d’être en Algérie et de prononcer ce discours devant le Parlement algérien dans le cadre de sa visite d’Etat, à l’invitation de son frère, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le président Ramaphosa a affirmé que les deux pays «entretiennent des relations fraternelles solides». «Malgré la distance qui sépare nos deux pays, je me sens ici comme chez moi», a-t-il lancé.

Cette visite vient «renforcer les relations de fraternité entre les deux pays», a-t-il dit, soulignant que l’Algérie «jouit d’une expérience» et «nous avons beaucoup à apprendre d’elle».

A cette occasion, il a longuement évoqué le phénomène du colonialisme dont ont souffert de nombreux pays africains par le passé, rappelant que l’Algérie et l’Afrique du Sud avaient toutes deux souffert des affres du colonialisme, de l’oppression et de l’expropriation des terres, et que les deux pays avaient un long parcours de lutte contre le colonialisme.

Ces deux pays, a-t-il ajouté, «ont rencontré les mêmes défis dans le passé», renouvelant «les remerciements de son pays à l’Algérie pour son soutien à sa lutte contre l’apartheid».

Après avoir salué l’Algérie pour avoir honoré sa promesse de soutenir la libération des peuples africains à travers son rôle dans la formation des «combattants de la liberté» en Afrique du Sud, M. Ramaphosa a rappelé que le Congrès national africain «a été le premier mouvement de libération à créer son bureau international à Alger».

Le peuple d’Afrique du Sud «est aujourd’hui libre et l’Algérie a contribué à sa liberté», a-t-il déclaré, rappelant que l’Algérie «est le premier pays dans lequel s’est rendu le leader Nelson Mandela après sa libération». «Il avait alors dit : l’Algérie «a fait de moi un homme», a encore rappelé le président sud-africain.

Et d’assurer que les relations entre l’Algérie et l’Afrique du Sud «ne faibliront jamais car leur histoire est profonde et enracinée et leur avenir est prometteur».

Affirmant que les deux pays «aspirent à renforcer leurs relations commerciales et d’investissement», le président M. Ramaphosa s’est félicité de la tenue de la 7e session de la Haute commission bilatérale de coopération entre les deux pays et du Forum d’affaires, assurant qu’ils seront «mis à profit pour développer la coopération dans les domaines de l’hydrogène vert, des énergies renouvelables, de l’aviation et des infrastructures».

Il a également insisté sur «la nécessité pour les pays africains d’exploiter leurs ressources naturelles et de ne pas les laisser à la portée des puissances coloniales», et ce, afin de «permettre aux entreprises africaines de se développer, de prospérer et de créer des emplois».

L’Algérie et l’Afrique du Sud «partagent les mêmes valeurs, le même parcours militant et une vision commune dans l’Union africaine et l’édification du continent africain telle que rêvé par les aïeux», a-t-il souligné, mettant en avant la détermination des deux pays à «continuer à respecter les valeurs démocratiques». Et de citer, à cet égard, les récentes élections dans son pays et la Présidentielle organisée le 7 septembre dernier en Algérie, lesquelles illustrent, a-t-il dit, «l’attachement des deux pays aux valeurs de la démocratie et au respect du choix du peuple».

«Lors de sa présidence du G20, l’Afrique du sud s’est engagée à œuvrer pour le développement de l’Afrique, et nous voulons que l’Algérie et les Etats africains le rejoignent. Aussi j’invite le président Abdelmadjid Tebboune à prendre part au Sommet du G20 prévu en 2025 pour continuer à travailler ensemble», a ajouté le président Ramaphosa.

Une position ferme en faveur des causes palestinienne et sahraouie

Par ailleurs, le président sud-africain a souligné que son pays et l’Algérie ont «une position ferme» en faveur des peuples sahraoui et palestinien, insistant sur l’impératif que «cesse maintenant» la guerre menée par l’occupation sioniste contre la bande de Ghaza.

L’Algérie et l’Afrique du Sud «savent ce que c’est que d’être sous le joug colonial», d’où «leur position ferme en soutien au peuple palestinien», a-t-il dit, ajoutant que la guerre d’occupation sioniste menée contre la bande de Ghaza «doit cesser» et «nous réclamons qu’elle cesse maintenant».

Rappelant que son pays avait intenté une action devant la Cour internationale de Justice (CIJ) contre l’occupation sioniste, le président Ramaphosa a affirmé que cette dernière «commet un génocide contre les civiles dans la bande de Ghaza», ajoutant que «tuer des femmes, des enfants et des personnes sans défense, bombarder les maisons, les écoles et les hôpitaux et empêcher l’accès des aides humanitaires est une honte». «Nous ne pouvons tolérer ses violations et il nous incombe de mettre fin à ce génocide», a-t-il martelé.

«C’est ce qui a motivé l’Afrique du sud, qui se trouve à des milliers de kilomètres de la Palestine, à saisir la Cour internationale de Justice et nous sommes déterminés à soutenir les Palestiniens qui en ont grandement besoin», a-t-il poursuivi.

«Nous l’avons fait car Nelson Mandela nous a dit que notre liberté ne sera pas complète tant que les Palestiniens ne jouiront pas leur pleine liberté et de leur droit à l’autodétermination», a-t-il expliqué.

Concernant la cause sahraouie, le président Ramaphosa a affirmé que l’Algérie et l’Afrique du Sud restaient déterminées à soutenir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, saluant le soutien de l’Algérie à la lutte de ce peuple.

Le président sud-africain a, à cet égard, rappelé à la communauté internationale sa responsabilité envers le peuple sahraoui, l’exhortant à «respecter le droit international et la Charte des Nations Unies», tout en insistant sur «l’impératif de construire un nouvel ordre mondial fondé sur le droit et la justice».

R.N

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Développement de l’Afrique : L’Algérie réaffirme son profond engagement 

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Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a affirmé jeudi, que l’organisation à Alger, pour la troisième fois consécutive, de la Conférence africaine des startups témoignait de l’engagement profond de l’Algérie en faveur du développement de l’Afrique et de la reconnaissance de l’importance de l’économie de la connaissance, pour atteindre le développement durable. Dans son allocution à l’ouverture de cet événement, en présence de plusieurs membres du gouvernement, de ministres africains et de représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie, M. Ouadah a indiqué, que l’organisation par l’Algérie de cette manifestation africaine, qu’il a qualifiée de «rendez-vous marquant à l’échelle continentale», pour la 3e fois consécutive, est une «expression claire de son engagement profond envers l’Afrique, et de sa volonté de contribuer au processus de développement du continent». Le ministre a en outre, précisé que l’organisation de cette conférence, sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, met en lumière l’engagement de l’Algérie, à promouvoir l’innovation et reflète sa conviction que l’économie de la connaissance est une composante essentielle, de tout projet de développement durable. Cela «illustre également la vision commune visant à utiliser l’innovation au service du développement et à unir les efforts pour ouvrir de nouvelles perspectives de coopération africaine», a-t-il ajouté. Ouadah a appelé, dans ce cadre, tous les pays africains à travailler ensemble, pour mettre en place des politiques encourageant l’innovation et l’investissement dans l’éducation et les technologies, afin de positionner le continent comme un acteur clé dans la «nouvelle carte de l’économie mondiale», en s’appuyant sur ses ressources humaines et naturelles. Pour ce faire, le ministre a souligné l’importance de l’intelligence artificielle, choisie comme thème principal de cette rencontre, précisant que l’intelligence artificielle «représente un symbole des mutations socioéconomiques profondes, devenant une nécessité stratégique, à adopter». A ce titre, il a relevé la nécessité d’investir dans la formation et le développement des compétences des jeunes Africains, ainsi que dans le soutien de leur capacité d’innovation, les qualifiant de «véritable richesse», affirmant que la Conférence africaine des startups constitue «un message clair au monde entier: l’Afrique est capable de relever les défis et de devenir un modèle de complémentarité et de coopération». En ce qui concerne la situation des startups en Algérie, le ministre a précisé que le pays poursuit ses efforts, pour bâtir un environnement d’affaires intégré, favorable à ces entreprises, à travers des lois incitatives, des fonds d’investissement dédiés et des infrastructures comprenant des incubateurs et des pôles technologiques. L’Algérie renforce également les partenariats internationaux avec des universités et des centres de recherche mondiaux pour transférer le savoir, tout en investissant dans l’éducation et la formation, a-t-il soutenu.

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