«Les projets du secteur, notamment les investissements en aquaculture, sont de nature à impacter positivement sur les prix des différents produits de la mer, et de ceux issus de l’élevage en eau douce», a indiqué le ministre. Salaouatchi, qui a estimé que les poissons issus de l’aquaculture marine, ou d’eau douce «concurrencent» les ressources halieutiques naturelles. Il s’est dit, à ce titre, «très optimiste», quant à l’avenir de la pêche maritime, au regard du «succès de la commercialisation des produits de l’aquaculture, à l’échelle nationale». Par ailleurs, le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques a fait cas du retrait, à ce jour, de 130 tonnes d’épaves de bateaux, à travers 14 wilayas côtières, sur un total de 562 tonnes de ce types de déchets concernés par la campagne nationale d’élimination des épaves des bateaux au niveau des ports du pays, lancée récemment. Cette opération vise notamment à «fournir de nouvelles places d’amarrage, de nature à assurer de meilleures conditions de travail pour les pêcheurs, parallèlement à la destination des espaces récupérés au profit des investisseurs», a-t-il souligné. Procédant à la pose de la première pierre de réalisation d’un atelier de construction et de maintenance de navires de grande taille au port de Cap Djinet, le ministre a souligné que ce nouveau projet est de nature à hisser Boumerdès au rang de leader national dans le domaine, notant que ce projet s’ajoutera à d’autres investissements similaires ayant déjà permis la réalisation de trois grands bateaux (37 m) pour la pêche hauturière. «Ces bateaux, réalisés avec des compétences algériennes, ont participé, cette année, avec beaucoup de succès, à la pêche du quota de l’Algérie en thon, dans le cadre de la campagne internationale de pêche au thon», s’est-il félicité, soulignant la contribution de cette opération au «relèvement des rentrées en devises grâce à l’exportation de ce poisson».