C’est ce que fait savoir hier sur les ondes de la Chaîne III, Boukhafla Yaici, DG du Cluster énergies renouvelables, estimant que l’Algérie a la possibilité de capter une part importante de ces investissements. Selon lui, «la problématique européenne est connue, densité de la population, pas manque d’espace pour les installations des panneaux solaires et des éoliens. Ce qui fait que l’Algérie est un pays candidat pour alimenter l’Europe en hydrogène vert et en énergies renouvelables en général». L’objectif de l’heure actuelle est d’accélérer les procédures législatives pour entamer rapidement l’exploitation du potentiel algérien en énergies renouvelables, offrir aux entreprises étrangères le climat nécessaire pour l’investissement, tout en privilégiant le transfert des technologies et des expériences. «Les attentes des investisseurs internationaux sont très claires. Ils attendent qu’il y ait une législation adaptée pour réaliser leurs investissements en Algérie», prévient Yaici, qui insiste sur la nécessité «de favoriser le transfert des technologies et d’expériences». Autre facteur qui permet à l’Algérie de réussir dans le domaine des énergies renouvelables, ses accords d’association avec l’Union européenne et les pays africains. «Nous sommes liés par l’Accord d’association avec l’Union européenne, mais aussi avec l’Afrique, via la Zlecaf. Ce qui nous épargne les droits de douane. Les marchés africain et européen sont à nos côtés, note-t-il. Revenant sur le code de l’investissement, il explique qu’il sera favorable à la réalisation des projets d’investissements liés aux énergies renouvelables, notamment avec les nouvelles réformes du système bancaire. «Nous attendons impatiemment la promulgation de cette loi sur les nouvelles dispositions des banques. Elle permet de faire la promotion de l’Algérie comme destination dans le domaine des énergies renouvelables», souligne-t-il.