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Portefeuille de la Banque mondiale  dans la région MENA : Pourquoi l’Algérie n’a reçu aucune aide cette année ? Le portefeuille actuel de la Banque mondiale dans la région MENA représente une enveloppe totale d’environ 25,2 milliards de dollars...

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Ce budget couvre un éventail de secteurs prioritaires et stratégiques, notamment celui de l’agriculture, du transport, en passant par l’énergie, l’éducation, l’environnement, la santé, la protection sociale et le commerce. Presque la majorité des pays appartenant à cet espace ont bénéficié d’une aide financière de la Banque mondiale sauf l’Algérie. Ainsi, des pays comme l’Egypte, la Tunisie, le Maroc, la Jordanie, le Yémen, le Liban, la Palestine, l’Irak ont tous obtenu des aides pour financer divers projets dans les domaines de l’agriculture ou pour lutter contre la pauvreté. La Banque mondiale serait-elle sélective dans son approche ? Et pourtant elle ne se garde pas de donner des observations sur l’économie algérienne et même des conseils et analyses. Durant la période du Covid-19, la BM n’a pas dépensé un sou. «En réponse aux différents chocs subis par les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), les engagements de la Banque mondiale ont atteint plus de cinq milliards de dollars au cours de l’exercice 2022, clôturé le 30 juin» lit-on dans son dernier rapport sur la région Mena. Au cours de l’exercice 2022, les nouveaux engagements dans la région Mena se sont répartis comme suit : 4,1 milliards de dollars de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement qui soutient les pays à revenu intermédiaire, 814,5 millions de l’Association internationale de développement, le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres du monde, 131 millions destinés à des fonds fiduciaires en appui de plusieurs opérations, dont un financement de 80 millions de dollars pour soutenir les efforts de développement dans les territoires palestiniens. Ces engagements ont permis de soutenir 34 nouvelles opérations et des projets supplémentaires dans la région. Selon la BM ces investissements, ainsi que des services de conseil et d’analyse stratégiques qui favorisent les réformes, aident les pays de la région et leurs habitants à atténuer les effets de la guerre en Ukraine sur les prix des denrées alimentaires et de l’énergie, à poursuivre la lutte contre les impacts de la pandémie et à renforcer leur résilience face aux chocs climatiques et d’autre nature, notamment dans les pays en situation de fragilité et touchés par des conflits. «Les crises qui se superposent, notamment la guerre en Ukraine et ses répercussions sur les prix des aliments et de l’énergie, ont pesé davantage sur les plus pauvres et les plus vulnérables de la région, explique Farid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. L’inflation des prix alimentaires est un défi majeur. Ce sont au moins 23 millions d’habitants de la région Mena qui risquent de sombrer dans une pauvreté encore plus profonde. La Banque mondiale entend s’engager davantage pour aider les populations et les pays de la région Mena à continuer de renforcer la sécurité alimentaire, à répondre de manière forte et équitable à la pandémie du Covid-19, et à améliorer la résilience face à une série d’autres chocs qui menacent de compromettre des progrès durement acquis» dit-il encore. Ainsi, l’Égypte par exemple, la Banque mondiale a approuvé un prêt de 500 millions de dollars pour que les ménages pauvres et vulnérables puissent continuer à se procurer du pain, tout en renforçant la résilience à moyen terme du pays aux crises de ce type et en soutenant les réformes des politiques de sécurité alimentaire. En Tunisie, un prêt de 130 millions de dollars a été octroyé pour fournir un soutien d’urgence destiné à participer au financement des importations vitales de blé, à aider les producteurs laitiers et les petits exploitants agricoles, et à favoriser les changements de politique à moyen terme. Au Liban, la Banque mondiale a approuvé un projet de 150 millions de dollars pour financer les importations de blé et pour contribuer à mettre le secteur sur la voie d’une plus grande résilience. Un financement supplémentaire de 350 millions de dollars a été débloqué au profit du projet de réponse d’urgence au Covis-19 en Jordanie, de manière à maintenir l’aide en espèces aux ménages (y compris pour les réfugiés syriens) et aux travailleurs pauvres et vulnérables des entreprises les plus touchées par la pandémie. Enfin, outre les projets de vaccination contre le Covid-19 déjà engagés dans la région, la Banque mondiale a approuvé un soutien de 100 millions de dollars pour l’achat et le déploiement de vaccins en Iraq au cours de cet exercice budgétaire. Au Maroc, la Banque mondiale a alloué 500 millions de dollars pour aider à renforcer le capital humain et la résilience. Ce programme d’appui budgétaire vise à améliorer la protection contre les risques sanitaires, les pertes de capital humain pendant l’enfance, la pauvreté des plus âgés et les risques liés au changement climatique.

M. T.

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Pétrole : Le Brent en chute 

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    Cette semaine, les prix du pétrole ont baissé sur tous les points de référence malgré la décision de l’OPEP+ de reporter les augmentations de production.Les prix du pétrole ont connu une baisse de plus de 1% vendredi, culminant en pertes hebdomadaires, alors que les analystes prédisaient un surplus d’approvisionnement pour l’année à venir. Cette baisse sest produite malgré la décision de lOPEP+ jeudi de reporter les augmentations de production jusqu’en avril 2025 et de prolonger la réduction complète des quotas de production jusqu’à fin 2026. Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent se sont établis à 71,12 dollars le baril (-1,35 pour cent). Les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate ont également baissé, clôturant à 67,20 dollars le baril, soit une baisse de 1,61 pour cent. Au cours de la semaine, le prix du Brent a chuté de plus de 2,5 pour cent, tandis que le WTI a connu une baisse plus faible de 1,2 pour cent. L’augmentation du nombre de plates-formes pétrolières et gazières déployées aux États-Unis cette semaine, signalant une augmentation de la production du plus grand producteur de brut au monde, a contribué à la baisse des prix.

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Port d’Alger : Plusieurs dysfonctionnements relevés

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Le ministre des Transports, Said Sayoud, a effectué, hier, une visite surprise au port d’Alger. Selon un communiqué officiel du ministère, cette initiative s’inscrit dans le cadre du suivi des orientations stratégiques énoncées lors des précédentes réunions de coordination et de sa dernière visite sur les lieux.Au cours de cette inspection, le ministre sest penché sur plusieurs projets, notamment les travaux de réaménagement des quais 19, 20 et 21, ainsi que le projet de réhabilitation de la façade maritime du port. Devant certains dysfonctionnements constatés, le ministre, tout en exprimant son insatisfaction, a exigé une mobilisation immédiate de toutes les parties concernées pour lever les obstacles identifiés et améliorer les performances du port.

Par ailleurs, le ministre a visité le dock de l’entreprise de réparation navale (ERENAV) et sest rendu à la gare maritime dédiée au transport des voyageurs. À cette occasion, il a souligné l’importance dune meilleure prise en charge des passagers, en particulier les membres de la diaspora algérienne. Il a également insisté sur le renforcement de la coordination entre les différentes parties impliquées afin d’assurer un service de qualité.

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Coopération algéro-tunisienne : Un nouvel élan

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La coopération économique entre l’Algérie et la Tunisie a connu un nouvel élan, samedi à Alger, lors dune rencontre entre une délégation de la Confédération Algérienne du Patronat Citoyen (CAPC), dirigée par SouheilGuessoum, Vice-président de la CAPC, et le Ministre tunisien de l’économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Les discussions, décrites comme intenses et constructives, ont porté sur les nombreuses opportunités de partenariat offertes par les marchés des deux pays. Plusieurs secteurs d’activité ont été évoqués, témoignant de la complémentarité économique entre ces deux nations voisines.

Les deux parties ont exprimé leur volonté commune d’inscrire cette coopération dans une dynamique durable, visant à refléter les ambitions de développement amorcées de part et d’autre. Cette rencontre s’inscrit dans une démarche plus large de renforcement des relations bilatérales, avec pour objectif de promouvoir un développement économique intégré et bénéfique aux deux pays.

Avec des bases solides et une volonté politique affirmée, l’Algérie et la Tunisie ambitionnent de porter leur partenariat à des niveaux encore plus élevés.

Par ailleurs, Samir Abdelhafidh sest entretenu avec des représentants de l’association nationale des exportateurs algériens. Ces discussions se sont inscrites dans une démarche visant à simplifier les démarches pour les investisseurs des deux nations.

Cette réunion a permis de discuter des moyens pour stimuler les investissements bilatéraux et développer des partenariats stratégiques, notamment à destination de marchés prometteurs comme celui du continent africain.

La visite de Samir Abdelhafidh coïncidait avec sa participation au troisième congrès africain des startups, organisé à Alger et inauguré jeudi par le Premier ministre algérien, NadhirLarbaoui. Ce congrès a offert un cadre propice pour mettre en lumière les opportunités d’innovation et de coopération entrepreneuriale.

Par ailleurs, lors dun entretien avec SifiGhérib, ministre de l’industrie et de la Production pharmaceutique, Samir Abdelhafidh a insisté sur les multiples atouts que partagent la Tunisie et l’Algérie pour approfondir leurs relations économiques dans divers secteurs. Il a également réaffirmé l’engagement de la Tunisie à accompagner ces efforts en mobilisant les ressources nécessaires pour renforcer les partenariats bilatéraux.

Les discussions ont également porté sur l’importance de développer les zones frontalières, perçues comme des leviers majeurs pour dynamiser léconomie locale et renforcer les échanges entre les deux pays.

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