La Une
Propagande autour de la fourniture de drones par l’Algérie : Des Ethiopiens inquiets à Washington Une centaine d'Ethiopiens se sont rassemblés hier devant l'ambassade d'Algérie à Washington pour manifester leur inquiétude quant à la visite récente du premier ministre éthiopien en Algérie.
- Share
- Tweet
- Propagande autour de la fourniture de drones par l’Algérie : Des Ethiopiens inquiets à Washington Une centaine d'Ethiopiens se sont rassemblés hier devant l'ambassade d'Algérie à Washington pour manifester leur inquiétude quant à la visite récente du premier ministre éthiopien en Algérie. https://www.cresus.dz/?p=49890">
De notre envoyé spécial à Washington, Nordine Mzala
Une manifestation où les orateurs ont demandé au gouvernement algérien son soutien «contre le génocide en cours au Tigré».
Depuis deux ans, des centaines d’Ethiopiens organisent des sit-in chaque mercredi devant le Département d’État à Washington pour demander au gouvernement américain de qualifier la situation dans le Tigré, en Ethiopie, de génocide. Hier, c’est vers l’ambassade d’Algérie aux États-Unis que des manifestants sont venus crier leur inquiétude.
Contre le génocide
Ce genre de manifestations n’est pas courante devant l’ambassade algérienne à Washington. Des ressortissants de la diaspora sont venus demander de l’aide à l’Algérie amie.
Drapeaux jaune et rouges aux couleurs de l’Éthiopie, aux couleurs du Tigré. Ils sont environ une centaine à s’être déplacés de tous les coins de Washington vers l’ambassade de la République algérienne démocratique et populaire. Femmes et hommes de tous âges et même des enfants en bas âge venus, en ce jour de semaine, exprimer leurs craintes, leurs inquiétudes. Les slogans en anglais sur les pancartes sont divers. «Nos mères nous manquent», «Génocide et famine au Tigré » « Abiy Ahmed est un dictateur» …D’autres pancartes ou slogans scandés concernant directement l’Algérie : «l’Algérie du côté de la paix et non du Génocide», «Nous demandons à l’Algérie un engagement humanitaire». L’ambiance est grave mais aucune parole hostile n’est prononcée ni par la foule ni par les intervenants, dont une jeune éthiopienne qui s’est exprimée en langue arabe pour demander aux dirigeants et au peuple algérien «un soutien au Tigré».
Les drones de la rumeur
Pourtant, une pancarte et une partie du discours interpellent: «l’Algérie vend de la paix, pas des armes». Nous demandons alors à l’une des participantes ce que signifie cette curieuse affiche. « On nous a dit que la récente visite du premier ministre éthiopien en Algérie pourrait concerner aussi des tractations au sujet de la fourniture d’armes par l’Algérie au criminel Abiy Ahmed pour continuer son génocide. C’est pourquoi nous sommes inquiets. » Nous distinguons, en effet, une autre pancarte contre la fourniture de drones : «Algeria stop supplying drones» laissant entendre que l’Algérie aurait déjà fourni des drones à l’Éthiopie. Nous insistons auprès de Yasmina, cette manifestante d’une soixantaine d’années, pour tenter de comprendre l’origine de cette supposition. «C’est ce qui a circulé suite à la visite du PM à Alger et cela nous a déçus parce que l’Algérie nous a habitués à son rôle hautement positif par le passé comme lors de l’accord de paix dans la crise avec l’Érythrée ou le tracé de la frontière… » Il semblerait donc qu’une pernicieuse campagne d’intox aurait visé l’Algérie pour provoquer la colère des Ethiopiens originaires du Tigré ou les opposants au gouvernement actuel établis à l’étranger. Une communauté estimés à 500 000 Ethiopiens aux États-Unis et qui voudraient exercer un puissant lobbying dont celui des Falasha, de confession juive et liés à l’entité sioniste. A noter que le rassemblement s’est dissipé dans le calme après que les organisateurs aient adressé des remerciements à l’ambassade algérienne et au peuple algérien. Du côté des responsables diplomatiques aucune déclaration ni réaction à signaler tandis qu’une correspondance adressée au gouvernement algérien devait être déposée à la chancellerie selon les déclarations des organisateurs.
N. M.
Actualité
La Conseillère de Macron reçue par le président Tebboune : Alger et Paris reprennent langue
C’est le deuxième contact au plus haut niveau entre les deux parties, en moins de trois jours.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce mercedi, Anne-Claire Legendre, Envoyée spéciale et Conseillère Afrique du Nord et Moyen-Orient du président français Emmanuel Macron. Anne-Claire Legendre est porteuse d’un message du président Macron au président de la République.
«Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce jour Mme Anne-Claire Legendre, Envoyée spéciale et Conseillère du président français Emmanuel Macron, pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, portant un message de sa part au président de la République», indique un communiqué de la présidence de la République.
La rencontre s’est déroulée en présence de Boualem Boualem, directeur de Cabinet de la présidence de la République, précise la même source, sans pour autant donner plus de détails sur le contenu de la rencontre.
C’est le deuxième contact au plus haut rang entre Alger et Paris, en moins de trois jours. En effet, au lendemain de sa réélection à un second mandat à la Présidence, le président français Emmanuel Macron a adressé un message de félicitations au président Tebboune.
Dans son message, Emmanuel Macron a souligné que la France est «particulièrement attachée à la relation exceptionnelle» la liant à l’Algérie, soulignant que «le dialogue entre l’Algérie et la France est primordial, notamment dans le contexte de la présence de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations-unies».
Après avoir souligné que «des liens d’amitié forts unissent la France et l’Algérie», le Président français a affirmé qu’il entendait «poursuivre résolument le travail ambitieux engagé avec la Déclaration d’Alger, pour renouveler le partenariat qui unit nos deux pays».
C’est dans ce sens, que s’interprète ce deuxième message de Macron, d’autant qu’Alger et Paris sont, ces derniers temps, en froid notamment depuis qu’à fin juillet dernier, suite à la décision d’Emmanuel Macron de s’aligner complètement sur les thèses marocaines dans le dossier du Sahara occidental. Dans une lettre au roi du Maroc Mohamed VI dévoilée le 30 juillet, le Président français a fait savoir que son pays reconnaissait désormais, la «souveraineté marocaine» sur le Sahara occidental, et qu’il considérait le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007, comme la «seule» base de règlement du conflit. Une décision rendue publique par Alger qui avait, le lendemain, décidé de rappeler son ambassadeur à Paris. Aussi, l’envoi de la Conseillère à l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient se veut un gage de relance d’Emmanuel Macron et une étape importante dans les efforts visant à améliorer les liens entre les deux Nations.
Cette démarche s’inscrit dans un contexte de tensions entre Paris et Alger, notamment sur la question du Sahara occidental. Néanmoins, il est fort à parier, que la rencontre a été l’occasion d’aborder la visite prévue pour cet automne du président Tebboune en France, même si le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, avait, en juillet dernier, affirmé lors d’une conférence de presse, que «la démarche française n’a pas contribué positivement à la concrétisation de la visite d’État du président Abdelmadjid Tebboune à Paris». D’autant que récemment, l’Agence de presse algérienne a publié un article intitulé : « France, l’Algérie n’est pas votre protectorat», en réaction aux provocations des médias français.
L’agence officielle a affirmé, que la question algérienne est devenue un rituel, ou une constante qui mobilise la presse française, transformée en une fanfare médiatique pratiquant toutes les formes d’hostilité, à l’égard de l’Algérie.
Actualité
Présidentielle anticipée : Sofiane Djilali évoque un «malaise politique»
Le président de Jil El Djadid estime, que les déclarations du président du Mouvement El-Bina en disent long.
Les résultats de la Présidentielle du 7 septembre dernier ont été annoncés dans un climat de suspicion et d’obscurité. Sofiane Djilali, président du parti Jil El Djadid, a exprimé ses préoccupations, qualifiant la situation actuelle de « malaise dans la République», plutôt que de crise politique ouverte. Selon lui, il existe un véritable « problème structurel», lié à la gestion de la démocratie et aux choix de l’État algérien, depuis des décennies.
L’un des points centraux de l’analyse de Djilali est la nature même du processus démocratique en Algérie. Dans une déclaration à «Crésus», il affirme que depuis la tentative du multipartisme en 1989, les réformes ont été «mal engagées». « Plutôt que de voir naître une véritable démocratie, le pays s’est enlisé dans un système où la façade démocratique masque un contrôle étatique, sur les élections.» «On mène une façade de partis politiques. On parle de démocratie. Mais les scrutins ne sont jamais véritablement révélateurs de l’opinion publique», déclare-t-il. Selon lui, ce « manque de transparence» a engendré «un désengagement croissant» de la population. Le résultat est clair : «le 7 septembre, les urnes sont restées presque désertes», a-t-il indiqué.
Le président de Jil El Djadid met également en lumière «la manipulation des chiffres concernant la participation électorale». Selon lui, malgré les efforts des autorités pour «couvrir la réalité», les Algériens ont montré, scrutin après scrutin, qu’ils ne croyaient plus au processus électoral. «À force de vouloir systématiquement gonfler les chiffres, on est en pleine contradiction», affirme-t-il. Pour Djilali, le problème fondamental réside dans «la rupture de confiance entre les gouvernants et les gouvernés». Un problème qui, selon lui, ne pourra pas être résolu par des mesures superficielles ou des «bricolages». Il appelle à une réforme en profondeur, qui impliquerait de repenser les fondements mêmes du système politique algérien.
Un autre point soulevé par Djilali, est le rôle d’Abdelkader Bengrina, leader du parti El Bina, lors de cette élection. Bengrina, qui a soutenu ouvertement Abdelmadjid Tebboune pendant la campagne, avait déclaré que les résultats de l’élection étaient déjà connus d’avance. Selon Djilali, cette déclaration «révélatrice» en dit long. Il affirme que des partis comme El Bina, le FLN ou le RND, sont des «créations» du pouvoir, plutôt que des partis réellement ancrés dans la société civile. En réalité, ajoute le chef de parti, ces formations politiques «servent les intérêts» de certains, tandis que les véritables partis d’opposition sont marginalisés, voire «liquidés».
Pour Djilali, le problème ne réside pas tant dans la personne de Bengrina, mais dans le fait qu’«il est le produit du système politique». Aussi, appelle-t-il à une remise en question profonde, du fonctionnement de l’État algérien.
Face à cette situation, Djilali propose une solution radicale : «une pause et un bilan complet du système actuel». D’après lui, il est crucial que les institutions de l’État reconnaissent «les dysfonctionnements» et s’ouvrent à une véritable réflexion pour préparer l’avenir. Il propose même « une période de transition de deux à trois ans, pour amorcer cette transformation». «Il faut que l’ensemble de l’État accepte de réfléchir et de remettre en cause, les choses qui ne fonctionnent pas», insiste-t-il.
La question qui se pose désormais, est de savoir « si le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est prêt à entreprendre de telles réformes». Pour Sofiane Djilali, la question reste posée, tout en préconisant une «remise à plat» et « une refonte complète du système politique».
À travers son analyse, Sofiane Djilali appelle à une prise de conscience collective, pour que l’Algérie puisse se doter d’un avenir plus transparent et démocratique.
O.A.
Consacrée exclusivement à la question palestinienne, la 162e réunion du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel à décidé d’agir à l’ONU, pour bloquer l’entité sioniste.
Les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis mardi au Caire, ont en effet décidé d’entamer des procédures de gel de la participation de l’entité sioniste aux travaux de l’Assemblée générale des Nations-unies pour non-respect des buts et principes de la Charte onusienne, manquement à ses engagements auprès de l’ONU, ainsi que pour la menace qu’elle représente pour la paix et la sécurité internationales. C’est ce qui ressort de la résolution publiée à l’issue de la réunion. A cet égard, le groupe des ambassadeurs arabes à New York a été chargé de soumettre une demande de gel de la participation de l’entité sioniste, au président de l’Assemblée générale des Nations-unies et, à travers lui, à la Commission de vérification des pouvoirs, qui est nommée au début de la session de l’Assemblée générale, tout en ouvrant à mobiliser le soutien international nécessaire pour la concrétisation de cette démarche, notamment en s’appuyant sur l’avis consultatif historique émis par la Cour internationale de justice (CIJ), le 19 juillet 2024, qui stipule que les membres de la communauté internationale doivent prendre des mesures concrètes, pour mettre fin aux violations sionistes dans les territoires palestiniens occupés. Cette décision du Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères constitue une adhésion à la démarche, pour laquelle l’Algérie n’a eu de cesse de plaider, par la voix du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, qui a appelé à plusieurs occasions, aussi bien au niveau de la Ligue arabe que dans le cadre de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), à resserrer l’étau sur l’occupation sioniste dans les fora internationaux, notamment à l’ONU. Les ministres ont en outre, catégoriquement rejeté les plans sionistes pour «le lendemain de son agression» et son contrôle sur toute partie de Ghaza, selon la résolution. Outre des représentants des Nations-unies et de l’Union européenne, le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a également participé à la réunion, marquant ainsi la première participation d’un haut diplomate turc, à une réunion ministérielle de la Ligue arabe depuis 13 ans. Les frontières entre la Palestine et l’Egypte sont des frontières souveraines, qui «ne doivent pas être touchées», indique la résolution, qui souligne «la nécessité d’exploiter le point de passage de Rafah, conformément aux règles applicables et de lever tous les obstacles à un accès humanitaire sûr, suffisant et rapide par ce point de passage». Dans la résolution, les ministres ont affirmé, que les «allégations et les mensonges» de Netanyahou étaient des «tentatives désespérées», pour justifier son refus de se retirer du corridor, entraver les efforts de médiation de l’Egypte, du Qatar et des Etats-Unis, et détourner l’attention des politiques provocatrices, de son gouvernement à l’encontre du peuple palestinien.
Dans le même temps, les ministres ont appelé à confirmer l’illégalité de la présence continue de l’entité sioniste à Ghaza, à mettre fin à cette présence illégale dès que possible et à démanteler immédiatement toutes les activités de colonisation, conformément à la résolution. Dans la foulée, le Conseil de la Ligue arabe sest réuni hier, avec les ambassadeurs et représentants de missions des pays de l’Amérique du Sud et des Caraïbes accrédités en Egypte, réaffirmant leur soutien au droit du peuple palestinien à l’autodétermination et l’établissement de son Etat indépendant, conformément aux frontières du 4 juin 1967. Soulignant l’importance et la profondeur des relations qui unissent les eux parties, les participants à la réunion ont insisté sur l’importance de soutenir l’État de Palestine, pour obtenir le statut de membre à part entière de l’ONU. Ils ont également souligné la nécessité pour l’entité sioniste, d’adhérer aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, relatives au cessez-le-feu dans le territoire palestinien occupé. Ils ont affirmé leur attachement à la paix, comme option stratégique pour mettre fin à l’occupation sioniste et résoudre le conflit israélo-arabe, conformément au droit international et aux résolutions onusiennes, notamment les résolutions 242 n 338, 497, 1515 et 2334 du Conseil de sécurité et l’initiative de paix arabe de 2002.
A. I.
-
Actualité1 an
La nappe albienne : Une bombe à retardement ? La sécheresse qui sévit sur l'Afrique du Nord incite à envisager l’exploitation de ce réservoir d'eau souterraine au vu de la menace pesant sur les sources traditionnelles d'eau potable et d'irrigation de la région.
-
Actualité4 mois
TB Shop Algérie accusée d’escroquerie : Arnaque en ligne L'émergence des réseaux sociaux a certes ouvert de nouvelles voies pour le marketing en ligne, mais aussi entraîné une augmentation exponentielle des arnaques.
-
Actualité1 an
Il sera produit par la joint-venture algéro-italienne : Le premier hélicoptère algérien prendra bientôt les airs L’usine de production d’hélicoptères de l’italien Leonardo de Ain Arnat devrait entamer la production avant la fin de l’année. Son inauguration coïnciderait avec la visite en Algérie du ministre italien de la défense, Guido Crosetto.
-
Actualité4 ans
Démarches à suivre pour renouveler la carte CHIFA
-
Actualité12 mois
Numéro d’identification national (NIN) : Les dispositions applicables définies par décret Un décret exécutif relatif au Numéro d’identification national unique (NIN) a été publié au Journal officiel numéro 60.
-
Actualité7 ans
Election présidentielle de 2024 : La classe politique dans l’expectative À 10 mois à peine, de l’élection présidentielle prévue en décembre prochain, la scène politique nationale demeure réticente.
-
La Une9 mois
L’écho des réseaux sociaux : Véhicules : Facilité de paiement pour les chômeurs ? Une vidéo mettant en avant que le service de vente avec facilité de paiement « Taksit DZ » propose une offre inédite pour les chômeurs algériens a fait le tour de la toile et a accumulé plus de 88k réactions.
-
Actualité1 an
Historique du Bac sur 50 ans : Une «progression» mitigée Le taux de réussite au Bac de 50,63% enregistré se situe dans la moyenne « basse» des résultats des 20 dernières années, mais reste toutefois très important par rapport à «l’historique» du baccalauréat Algérien.