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Saïd Chanegriha reçoit le chef d’Etat-major des Forces armées du Rwanda : Pour «une coopération pérenne» entre les deux armées Pour le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique, l’Algérie et le Rwanda sont disposés à renforcer leurs échanges sur le plan militaire.

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C’est l’engagement des deux armées, exprimé hier, à l’occasion de la visite du le Chef d’Etat-Major des Forces armées de la République du Rwanda, Jean Bosco Kazura, en Algérie.

A son arrivée à Alger à la tête d’une importante délégation, l’hôte de l’Algérie a été reçu en audience au siège de l’État-major de l’ANP, par le Général d’Armée Saïd Chanegriha, en présence du secrétaire général du ministère de la Défense nationale, des Commandants de Forces et de la Gendarmerie nationale, des chefs de départements et de directeurs centraux du MDN.

 Dans son allocution, et après avoir souhaité la bienvenue à la délégation hôte, indique un compte rendu du MDN, le général d’Armée a souligné la nécessité d’inscrire les armées des deux pays dans une réelle volonté, à même de permettre de développer une coopération pérenne, fondée sur la confiance et la prise en considération des intérêts communs. «Je saisirais l’occasion de votre présence parmi nous, pour saluer les efforts de votre pays ayant abouti à un Rwanda stable et prospère, servant ainsi d’exemple pour plusieurs pays africains, qui aspirent à la stabilité politique et le développement tous azimuts », a déclaré Chanegriha, estimant « nécessaire » d’inscrire nos deux institutions dans une réelle volonté à même de leur permettre de «développer une coopération pérenne, fondée sur la confiance, la prise en considération des intérêts communs et le renforcement des échanges».

Sur ce, le général d’Armée a exprimé une entière disponibilité en matière de concertation sur les aspects sécuritaires et d’échange d’expertises, en vue d’une participation active à l’instauration de la paix et la stabilité au niveau du continent africain. «En cette occasion, il m’est agréable de vous faire part de notre entière disponibilité en matière de concertation sur les différents aspects sécuritaires et d’échange d’expertises dans le domaine technique et de formation », a-t-il dit. Et de souligner que cette coopération entre les deux Armées «gagnerait aussi à être inscrite dans un protocole de coopération militaire, à entériner entre les deux Armées, et dont, la visite d’hier constituait «un premier jalon pour aboutir à la signature d’un Accord de coopération militaire entre nos deux Institutions».

Enfin, Saïd Chanegriha a assuré le général d’Armée rwandais de « la sincère volonté d’unir nos efforts en vue d’atteindre une coopération à la hauteur des aspirations des deux peuples », dans la mesure où les relations bilatérales entre l’Algérie et le Rwanda, affirme-t-il, «sont actuellement empreintes d’excellence, clairement perceptible à travers une volonté commune de contribuer activement à l’instauration de la paix et la stabilité au niveau de notre espace africain». Pour sa part, le général d’Armée Jean Bosco Kazura, «a salué l’Algérie pour son rôle pivot dans le maintien de la sécurité et de la stabilité dans la région, en apportant une aide et une assistance multiforme aux pays du voisinage et en les accompagnant vers une normalisation de leur situation sécuritaire», précise le MDN. La rencontre s’est terminée par un échange des présents symboliques entre les deux parties, avant que le chef d’État-major des Forces armées de la République du Rwanda ne signe le livre d’or de l’État-major de l’ANP.

Raouf H.

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Algérie-Qatar : C’est du solide! Alger et Doha semblent aller vers une multiplication des partenariats dans différents domaines.

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Le Gouvernement algérien et la société qatarie Baldana, procèderont, ce mercredi, à la signature officielle de l’accord-cadre pour la mise en place du projet de production de lait en poudre. Inscrit dans le cadre du partenariat agroindustriel entre les deux pays, ce mégaprojet vient donner une nouvelle dimension au partenariat bilatéral. La volonté de part et d’autre de promouvoir la coopération bilatérale aussi bien sur des questions politiques d’intérêt commun que sur des dossiers économiques n’est plus à démontrer. Les rencontres bilatérales, les contacts et les concertations entre le président de la République Abdelmadjid Tebboune et l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, ont significativement contribué au développement de ces relations.

Ainsi, la mise en exploitation, en 2025, du projet de production laitière de Baladna sera une véritable bouffée d’oxygène pour la wilaya d’Adrar, en quête de projets structurants. C’est dire l’envergure de l’investissement.

Un projet qui vient confirmer les propos du président de la République Abdelmadjid Tebboune qui avait exprimé, en juillet dernier, le «souci permanent de l’Algérie d’attirer les investissements de pays frères et amis, dont des pays arabes comme le Qatar ou l’Arabie saoudite». Un projet qui conforterait le Qatar dans sa position d’un des plus importants investisseurs arabes en Algérie. Dans un entretien accordé à la chaîne Al Jazeera et diffusé sur la plateforme qatarie Atheer, décembre 2023, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a relevé que « les relations les plus réussies sont celles dont on parle le moins ». Et d’ajouter que parmi ces relations, celles qu’entretiennent Alger et Doha que le ministre a qualifiées « des plus réussies », compte tenu du volume des investissements et des échanges entre les deux pays. « Les gens parlent des relations entre l’Algérie et l’Espagne et des relations algéro-françaises…, mais les investissements qataris hors hydrocarbures en Algérie équivalent, voire dépassent les investissements des pays européens réunis », a-t-il insisté. Les investissements qataris en Algérie représentent 74% de tous les investissements arabes, selon des estimations récentes. Ces investissements incluent notamment le projet Algerian Qatari Steel (AQS) dans la zone industrielle de Bellara, à Jijel. C’est dire que les relations algéro-qataries sont dans une phase prometteuse, le consensus politique entre les deux pays ayant contribué à la relance d’importants projets d’investissement qataris en Algérie. En effet, la coopération algéro-qatarie a connu ces dernières années un bond qualitatif, notamment avec le lancement de la réalisation de l’hôpital algéro-qatari-allemand, d’une capacité de 400 lits, qui sera construit à Sidi Abdallah, à l’ouest de la capitale, et dont la première pierre a été posée par le Président de Tebboune, en compagnie de l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani. Un investissement qui vient allongé la longue liste des projets qataris en Algérie ayant débuté avec la mise en place du complexe baptisé Algerian Qatar Steel (AQS), sis à Bellara (Jijel) et considéré comme le fruit d’un partenariat fructueux, qui se chiffre à 2 milliards de dollars. Entretenant de bonnes relations, Alger et Doha ont toujours examiné les moyens de renforcement de la coopération et de développement des relations économiques bilatérales. Les deux pays ont toujours exprimé leur volonté de hisser les relations économiques et commerciales au niveau des relations politiques qui les unissent. Il faut reconnaitre que les bonnes intentions, en matière d’investissements qataris, en Algérie n’ont jamais été démenties, ni par Alger, ni par Doha. Bien au contraire, la majorité des promesses ont été tenues. Dans le domaine des télécommunications, l’opérateur de la téléphonie mobile Ooredoo, installé en Algérie depuis 2004 et classé en troisième place sur le marché algérien.

La consistance du volume des investissements qataris en Algérie dans différents domaines, notamment l’agriculture et l’agroalimentaire n’est plus à démontrer, au même titre que la politique de neutralité diplomatique de l’Algérie à l’égard des pays du Golfe dans le cadre du conflit opposant l’Arabie saoudite et ses alliés au Qatar.

Diplomatiquement, les deux pays partagent des points de vue similaires sur un certain nombre de questions, notamment la Palestine, le Qatar et l’Algérie, refusant de normaliser avec l’entité sioniste et condamnant ses crimes contre les Palestiniens. En somme, le pragmatisme économique l’emporte sur les considérations de politique étrangère, notamment les « révolutions » arabes. Il y a lieu de relever à ce propos, que le statut de puissance régionale de l’Algérie, lui confère un positionnement économique idéal, et elle a toutes les chances de devenir une destination de choix pour les capitaux arabes. D’autant que l’Algérie, dotée d’avantages comparatifs sur plusieurs plans, constitue un pôle attractif pour les investisseurs arabes, avec des projets importants réalisés dans plusieurs secteurs et des intentions d’investissement croissantes.

Badis B.

 

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Conseil de sécurité de l’ONU : Attaf rappelle les priorités de l’Algérie               Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a affirmé, hier à Alger, que la situation tragique dans la bande de Ghaza et la cause palestinienne demeuraient en tête des priorités de l'Algérie au Conseil de sécurité des Nations Unies, où elle continuera d'œuvrer pour un cessez-le-feu immédiat et permanent.

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M. Attaf, qui recevait la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric Egger, a précisé que «la situation tragique dans la bande de Ghaza et la cause palestinienne, en général, demeurent en tête de nos priorités au Conseil de sécurité des Nations Unies, où nous continuerons de faire pression pour imposer un cessez-le-feu immédiat et permanent, faciliter les efforts humanitaires sans condition ni restriction et assurer la protection des civils palestiniens». L’Algérie «continuera aussi de rappeler la nécessité impérieuse de soutenir le droit historique et inaliénable du peuple palestinien à l’établissement de son Etat souverain et indépendant», a ajouté le ministre, soulignant que «c’est le seul moyen d’assurer une paix et une stabilité durables au Moyen-Orient». Et d’assurer que «le CICR peut compter sur la voix de l’Algérie au Conseil de sécurité pour défendre avec force sa mission humanitaire en tant qu’organisation indépendante, neutre et impartiale». M. Attaf n’a pas manqué, à cette occasion, de saluer «les efforts des équipes du CICR dans la bande de Ghaza, dans les territoires palestiniens occupés, où elles continuent de fournir des soins de santé de base et d’autres services vitaux dans des circonstances très difficiles». Le ministre a également rendu hommage aux efforts de ces équipes qui «continuent de braver tous les risques et toutes les difficultés pour sauver la vie des Palestiniens sans défense», déplorant «la perte tragique de ces femmes et de ces hommes courageux qui ont payé un lourd tribut en essayant d’améliorer la situation à Ghaza». M. Attaf a, par ailleurs, précisé que ses entretiens avec Mme Spoljaric Egger avaient permis de «passer en revue les relations solides et privilégiées entre l’Algérie et le CICR». Des relations, a-t-il dit, «fondées sur l’engagement constant de l’Algérie et son attachement au droit international humanitaire» et «tirant leur force des valeurs fondamentales de confiance, de soutien et d’entente mutuels auxquelles l’Algérie et le CICR sont si attachés». «Les relations entre l’Algérie et le CICR ont toujours été privilégiées et fructueuses, ayant même contribué à la promotion du droit international humanitaire», a affirmé le ministre, ajoutant que «les programmes de soutien humanitaire et de renforcement des capacités fournis par la mission du CICR en Algérie sont une preuve éloquente de la solidité de nos relations». Dans le même sillage, le ministre des Affaires étrangères a fait savoir que l’Algérie aspirait à «approfondir les discussions fructueuses amorcées, il y a trois mois à New York, avec le CICR au sujet de la cause palestinienne et d’autres crises dans notre région et au-delà, d’autant que le Comité s’est imposé, dans tous ces environnements instables, comme une force salutaire porteuse d’espoir et un partenaire clé en faveur de la paix et de la justice». Le ministre a, par ailleurs, réitéré la gratitude de l’Algérie envers le CICR, qui lui a remis les archives se rapportant à ses activités et actions humanitaires dans le pays durant la lutte d’indépendance.

APS

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Election présidentielle du 7 septembre : Le FLN  réfléchit toujours La «position finale» du Front de libération nationale (FLN), quant à la manière de participer à l’élection présidentielle du 7 septembre n’est pas encore «tranchée»  a affirmé hier, le SG du parti, tout en évoquant la possibilité d’un soutien à une éventuelle candidature du président Tebboune.

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Invité hier au Forum du quotidien El Moudjahid,  Abdelkrim Benmebarek est resté «évasif» arguant que la question sera tranchée par le Comité central du parti qui doit se réunir «après la convocation du corps électoral» le 8 juin prochain. Les déclarations du SG du FLN, confirment l’option de la participation «active» du parti, déjà annoncée. Seule la «forme» reste donc «incertaine» compte tenu de plusieurs paramètres dont celui d’une possible candidature du chef de l’Etat. Considérant l’échéance électorale comme «une étape charnière pour le pays», Benmebarek assure que le FLN «fera tout » pour sa réussite. Le SG de l’ex-parti unique, qui a en substance repris la formule du «changement dans la continuité», n’a donc pas écarté la possibilité que le Comité central du FLN décide d’apporter son soutien à un second mandat du Président  Tebboune. «Le président de la République a décidé que l’échéance soit anticipée pour des raisons uniquement techniques contrairement à ce que certains disent»,  lance Abdelkrim Benmbarek, le FLN voyant d’un très bon œil «les résultats des réformes « des cinq dernières années. Le premier responsable du FLN explique que le programme du président  est conforme aux préconisations faites par son parti. «Nos idées, souligne le responsables, s’accordent avec celles du Président Tebboune (…) lorsqu’il a été élu il a trouvé un pays victime de forces non-constitutionnelles, et qui devait de surcroît faire face à la crise du Covid », notre Benmebarek. Le président à entrepris des réformes institutionnelles, lancé de grands projets stratégiques, comme Gara Djebilet, les voies ferrées, augmenté les pensions… nous soutenons le Président dans sa politique de réforme», a-t-il insisté. Même chose en ce qui concerne la politique étrangère plus précisément les démarches diplomatiques en faveur de la Palestine. Le FLN, explique le SG du parti, «est avec la Palestine et avec tout ce qu’a entrepris la diplomatie algérienne». Des actions qu’il qualifie de «courageuses et honorables» qui ont contraint, fait-il remarquer, les Etats-Unis à user du droit de veto.  En analysant les propos de Benmebarek, il est aisé de déduire que le FLN est en «position d’attente». Il apparaît aussi que choix final devra veiller à éviter le scénario de «division de 2019», quand «les dirigeants étaient allés dans un sens et les militants dans l’autre», rappelle d’ailleurs Abdelkrim Benmbarek. Ainsi cette crainte de raviver la division interne explique visiblement l’important délai de réflexion que s’accorde le parti. Le SG d FLN a souligné encore hier que sa volonté, depuis son arrivée à la tête du parti en novembre 2023, est de resserrer les rangs et de restaurer la confiance. Il a dans ce sens, lancé un appel aux «cadres et militants qui avaient été marginalisés». «Le parti vous est ouvert. Le FLN n’appartient pas à une famille ou une personne», a-t-il affirmé annonçant également que le FLN se dirige vers la numérisation des processus d’adhésion afin de restaurer la confiance dans les mécanismes internes. La création d’une «académie politique» est également évoquée,  car souligne Benmebarek, «notre parti doit former des militants qui ont la culture de l’Etat»

Nadir K.

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