Se connecter avec nous

Société

Recours exagéré à la césarienne en Algérie : Le Dr Youcef Khodja dénonce En Algérie, l’accouchement par césarienne est devenu une pratique courante. Selon les chiffres officiels, 40% des naissances se font par la chirurgie. Un taux qui dépasse de loin la norme internationale fixée à 18% par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)…

Publié

sur

Le président de l’Association nationale des gynécologues-obstétriciens libéraux (ARGOPC), Dr Abdenour Youcef Khodja a affirmé, hier, que le recours à l’accouchement par césarienne en Algérie était «exagéré». En marge du 17e congrès international de l’ARGOPC. Le Dr Youcef Khodja a indiqué que le recours à la césarienne était une pratique mondiale, devenue toutefois, «exagérée» en Algérie, en ce sens que le nombre d’accouchement par césarienne oscille entre 60 à 70% dans le pays. Si certaines femmes préfèrent accoucher par césarienne pour éviter les douleurs, il existe «un manque de formation et de formateurs parmi les sages-femmes et les médecins spécialistes», a-t-il déploré, appelant dans ce sens à renforcer et à perfectionner la formation pour assurer un accouchement sans risques. Le chef du service de gynécologie-obstétrique à l’établissement hospitalo-universitaire (EHU) Nafissa Hamoud (ex Parnet), le Pr Mokrane Medjtoh a précisé, lui, que l’accouchement par césarienne dans les pays du nord connaissait un taux «très faible», rappelant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de «ne pas dépasser 15% des accouchements par césarienne dans chaque pays». Le spécialiste a affirmé que le recours à cette pratique médicale «peut entraîner des complications, voire même le décès pendant ou après l’accouchement aussi bien de la maman que du nouveau-né». Le Pr Medjtoh a appelé à assurer un meilleur suivi de la grossesse et à recourir à l’accouchement naturel au lieu de la césarienne à travers laquelle le secteur privé cherche à réaliser un gain facile. Concernant les affaires introduites en justice pour erreurs médicales, les spécialistes ont appelé à la nécessité de «réexaminer l’expertise médicale avant d’accuser et poursuivre le praticien, laquelle n’est pas souvent soumise à l’avis des spécialistes, ce qui entraînerait  l’emprisonnement de médecins en raison de complications médicales dont ils ne sont pas responsables». S’agissant de la difficulté de la procréation auprès de certains couples, le Dr Youcef Khodja, également membre du Conseil national de déontologie médicale, a imputé ce problème à l’âge tardif du mariage de la femme ces dernières années, ainsi qu’à certaines maladies et autres facteurs environnementaux. Dans le cadre de la formation continue et la mise à jour des connaissances, une expérience technique de l’hystéroscopie a été dispensée au profit des participants à cette rencontre scientifique de deux jours. Cette pratique fut érigée en l’honneur de l’empereur César. La naissance de César est peut-être à l’origine de l’intervention qui porte son nom : on pratiquait bien quelquefois des «césariennes», c’est-à-dire que l’on ouvrait le ventre, soit pour sortir un enfant supposé encore vivant aussitôt après le décès de sa mère, soit pour tenter de sauver la vie de la mère. Pourquoi ce recours excessif à cette pratique devant se limiter uniquement à des cas exceptionnels ? Si dans les cliniques privées l’on suspecte une dérobade pour augmenter le profit, dans les hôpitaux publics on explique cette situation par le manque de moyens et un déficit de lits et de personnels. Car, aucun autre argument ne peut justifier la généralisation de cette pratique chirurgicale dans les maternités. Le stéréotype, selon lequel la césarienne préserve la vie des femmes, a été battu en brèche par des spécialistes qui avancent, chiffres à l’appui, que le taux de mortalité des femmes pendant l’accouchement par césarienne est cinq fois plus élevé que lors de l’accouchement par voie basse.  L’expansion de cette pratique chirurgicale, tout à fait contestable, ne se limite pas à l’Algérie. Elle touche tous les pays en voie de développement. L’OMS a tiré la sonnette d’alarme en diligentant une enquête mondiale de surveillance de la santé maternelle et enfantine. Le nombre d’accouchement par césarienne a connu une évolution notable, au cours des vingt dernières années, où le taux national n’excédant pas auparavant les 5%,

R. S.

Continuer La Lecture
Cliquez pour commenter

Laisser une Réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La Une

Destruction d’une grande quantité de drogues de différents types à Oued Sly

Publié

sur

Une grande quantité de drogues de différents types a été détruite et incinérée, mardi à Oued Sly dans la wilaya de Chlef en 1ère Région Militaire, sous la supervision de la Commission spécialisée chargée de la destruction des drogues et des stupéfiants, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale.

Cette opération vient «en application de la réglementation relative à l’incinération et la destruction des drogues de différents types, et à l’instar d’autres opérations», a précisé la même source relevant qu’«une grande quantité de ces poisons a été détruite et incinérée, aujourd’hui 10 décembre 2024 à Oued Sly, dans la wilaya de Chlef en 1ère Région Militaire, et ce, en présence des autorités civiles et sécuritaires locales et régionales.»

Cette mesure intervient, a ajouté le communiqué, «à l’issue d’une opération de collecte de l’ensemble des quantités de drogues saisies au niveau national par les unités de l’Armée Nationale Populaire, la Gendarmerie Nationale, la Sûreté Nationale, ainsi que par les services des Douanes Algériennes.

Cette opération s’est déroulée «sous la supervision de la Commission spécialisée chargée de la destruction des drogues et des stupéfiants, présidée par le représentant de l’autorité judiciaire du secteur de compétence», et a connu la destruction et l’incinération de «10 tonnes et 566 kilogrammes et 8.28 grammes de kif traité, 529 kilogrammes et 928,53 grammes de drogues dures (cocaïne et héroïne), 11 millions et 388.363,5 comprimés psychotropes, 92 kilogrammes et 719.78 grammes de substances psychotropes sous forme de poudre et 08 litres et 65 millilitres de substances psychotropes sous forme de liquide», a détaillé le communiqué.

Le ministère a souligné dans son communiqué «que l’opération de destruction de ces drogues s’est déroulée dans le strict respect des mesures de sécurité et de protection de l’environnement et conformément aux cadres et aux mécanismes d’application idoines à ce genre d’opération», précisant qu’«il a été procédé, tout d’abord à la pesée et l’inventaire de l’ensemble des quantités saisies, puis à leur scellement par les services de la police judiciaire en l’occurrence la Gendarmerie Nationale, la Sûreté Nationale et les autorités judiciaires, pour les transférer ensuite vers les Commandements Régionaux, puis vers la wilaya de Chlef où se déroule l’opération de destruction.

Les quantités saisies ont été ensuite descellées en présence des différents services de sécurité et sous la supervision des autorités judiciaires, avant leur incinération conformément aux techniques et aux normes légales».

Cette opération nationale qui intervient suite à l’exécution d’autres opérations similaires au niveau régional, «confirme, une fois de plus, la pertinence des efforts nationaux consentis dans le domaine de la lutte contre le narcotrafic, notamment à travers la présence permanente et efficiente sur le terrain des différents corps de sécurité qui œuvrent sans relâche à mettre en échec toute tentative visant à inonder notre pays avec ces drogues, notamment à travers nos frontières ouest», a conclu le communiqué.

R.N

 

 

 

Continuer La Lecture

Société

Accidents de la route : 15 morts et 1247 blessés en une semaine

Publié

sur

Quinze personnes (15) sont décédées et 1247 autres ont été blessées dans des accidents de la route survenus entre le 1er et le 7 décembre en cours dans plusieurs wilayas du pays, a indiqué hier, un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya de Blida où deux personnes sont décédées et 89 autres ont été blessées suite à 63 accidents de la circulation, précise la même source. En outre, les éléments de la Protection civile sont intervenus, durant la même période, pour l’extinction de 553 incendies, notamment urbains et industriels, dont les plus importants ont été enregistrés au niveau des wilayas d’Alger, Annaba et Blida. D’autre part, 5791 interventions ont été effectuées pour le sauvetage de 441 personnes en situation de danger et l’exécution de 5100 opérations d’assistance.

 

 

Continuer La Lecture

Société

Réutilisation des eaux traitées : Rencontre technique à Tlemcen

Publié

sur

La direction de Tlemcen de l’Office national d’assainissement (ONA) a organisé, lundi, une journée technique dédiée à la réutilisation des eaux traitées dans les stations d’épuration. Lors de cette rencontre, un exposé sur une étude concernant la réutilisation des eaux usées a été présenté aux représentants des services techniques des directions de l’agriculture, des ressources en eau, de l’industrie et autres partenaires. Djilali Farid, responsable du bureau chargé de cette étude a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan directeur national pour la réutilisation des eaux usées traitées afin de les utiliser pour irriguer des terres agricoles et les exploiter dans les secteurs industriel et urbain. «Il y a une dynamique et des résultats concrets sur le terrain concernant la réutilisation des eaux usées traitées, grâce à la réhabilitation de plusieurs stations d’épuration équipées de systèmes de traitement tertiaire. Ces installations permettent d’utiliser ces eaux pour irriguer des maraichers et diverses cultures agricoles et dans les industries», a déclaré, de son côté, Fazia Merzouk, responsable de la communication à l’ONA pour la région Ouest (Oran). Le directeur de l’unité de l’ONA de Tlemcen, Sidi Yaakoub Slim, a indiqué que la wilaya produit annuellement 20 millions de mètres cubes d’eaux traitées à travers trois stations d’épuration situées à Tlemcen, Maghnia et Sidi Senoussi (Sidi Abdelli), faisant remarquer que 25 % de ces eaux sont réutilisées dans l’irrigation agricole et le reste est déversé dans les barrages. Il a également fait savoir que des efforts considérables sont déployés pour atteindre l’objectif national de réutilisation de 60 % des eaux usées, notamment à travers la réhabilitation et l’extension des stations d’épuration de Tlemcen et de Maghnia, qui seront dotées de systèmes de traitement tertiaire pour permettre l’irrigation de toutes les cultures. Par ailleurs, un projet de réalisation d’une station d’épuration à Marsa Ben M’hidi est prévu. Les travaux seront lancés prochainement, a-t-on annoncé.

 

 

Continuer La Lecture
Annonce

Trending