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Il ne se passe pas une semaine sans que des élus, des représentants de la société civile ou des personnalités politiques ne viennent rappeler à l’opinion publique mondiale la situation dramatique du peuple sahraoui privé de sa souveraineté. Il ne se passe pas une semaine sans que des élus, des représentants de la société civile ou des personnalités politiques ne viennent rappeler à l'opinion publique mondiale la situation dramatique du peuple sahraoui privé de sa souveraineté.

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xContrairement aux calculs de l’occupant marocain depuis l’année 1975, le peuple sahraoui ne renonce pas à son aspiration légitime pour son indépendance et sa liberté. La conférence internationale qui s’est tenue au ministère des affaires étrangères du Polisario dans les camps de réfugiés en est la preuve : soutien inconditionnel à la cause sahraouie…
Lutte multiforme 
En effet, malgré un déni de droit de la part du Maroc et malgré une certaine passivité de l’instance onusienne pendant de longues années, les Sahraouis résistent et activent pacifiquement à travers de nombreux pays de la planète pour dénoncer l’impunité du Makhzen dans sa répression barbare. Pour sensibiliser aussi la communauté internationale à l’inéluctable processus de décolonisation enclenché à travers les résolutions de l’ONU en faveur d’un référendum d’autodétermination.Un processus bloqué en raison de l’absence de mesures contraignantes du Conseil de Sécurité. Cependant, les Sahraouis résistent. En novembre 2020, ils ont repris la lutte armée en mettant fin à un cessez-le-feu qui les a exposés à une féroce oppression de la part des services de sécurité marocains qui n’ont cessé de persécuter les populations civiles.Une résistance armée qui s’applique à harceler les positions de l’occupant par des bombardements réguliers qui provoquent des dégâts mais surtout des pertes humaines dans les rangs des forces d’occupation.
Mais, pacifiques par excellence, les Sahraouis continuent de promouvoir la voie du dialogue et la solution politique dans l’objectif de libérer leur territoire et recouvrer enfin leur souveraineté. La conférence internationale qui s’est tenue ces deux derniers jours dans les camps de réfugiés de Tindouf, au ministère des affaires étrangères, a permis un large débat autour de la thématique »La Gauche internationale et la question Sahraouie : « Les intervenants, représentant des mouvements progressistes en Europe et en Amérique latine, ont abordé, au premier jour de cette conférence, des thèmes liés au combat légitime du peuple sahraoui pour son indépendance et la spoliation des richesses naturelles sahraouies par l’occupant marocain. »
Rappels historiques
Oubi-Bouchraya Bachir, représentant de la RASD en Europe et auprès de l’UE, a expliqué que « la question du Sahara occidental connait un important développement, dont la reprise de la lutte armée après que l’occupant marocain ait violé l’accord de cessez-le-feu le 13 novembre 2020, ajoutant que le Mekhzen et ses alliés connus s’acharnent plus que jamais pour saper les droits à la liberté et l’indépendance du peuple sahraoui, tout en portant atteinte à la paix et la stabilité dans la région en l’inondant de drogues et en y encourageant le crime organisé et les groupes terroristes. » Des participants étrangers ont eux aussi défendu la noble cause sahraouie en rappelant l’historique d’une entreprise colonialiste marocaine où la violence et la spoliation se conjuguent avec la complicité active ou passive de pays tiers notamment en Europe :M. Pablo de la Vega,   du mouvement de la Gauche progressiste international a  déploré « les souffrances du peuple sahraoui depuis plus de 47 ans représentent une honte pour la communauté internationale, l’ONU et son Conseil de sécurité », appelant à agir en urgence pour permettre au peuple sahraoui d’accéder à l’autodétermination. »
Tandis que la coordinatrice des femmes africaines, Saida Dhab, rendait hommage à « la bravoure et la résistance des femmes sahraouies et celle du peuple sahraoui au joug colonial marocain. »Enfin, signalons que le président de la RASD, Brahim Ghali, a déclaré que « le Makhzen et l’entité sioniste s’acharnent de connivence avec d’autres parties pour cibler non seulement les droits légitimes du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance, mais aussi la paix et la stabilité dans toute la région, y compris par l’intensification du flux de drogues marocaines pour soutenir les bandes du crime organisé. » Sensibilisation, dénonciation et résistance sont plus que jamais d’actualité au sein de la communauté sahraouie. L’ONU doit maintenant assumer ses responsabilités. Nordine Mzala 
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Election présidentielle anticipée : La société civile s’engage La société civile est décidée à jouer un «rôle actif» à l’occasion du scrutin présidentiel du 7 septembre, une «opportunité» à saisir pour renforcer l’unité nationale.

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Plusieurs associations, organisations et acteurs de la société civile ont en effet, tout en saluant la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’organiser une élection présidentielle anticipée le 7 septembre prochain, affirmé leur engagement à contribuer à la réussite de ce rendez-vous important. Dans un communiqué rendu public lundi,  les signataires ont estimé que l’annonce de la Présidentielle anticipée faite par le président de la République «relève de ses prérogatives constitutionnelles», exprimant, dans ce sens, «leur engagement à contribuer efficacement à la réussite de ce rendez-vous électoral». La Présidentielle du 7 septembre prochain «est une étape phare dans l’histoire de l’Algérie démocratique», ont-ils souligné, appelant à «la conjugaison des efforts de tous pour resserrer les rangs et renforcer l’unité nationale». Pour les signataires du document,  «l’Algérie a fait des pas de géant dans l’ancrage des principes de la démocratie participative». Ils appellent dans ce sens «l’ensemble des forces politiques à faire du prochain rendez-vous électoral «une opportunité d’action collective à saisir pour renforcer l’unité du peuple». Tout comme les partis politiques et les autres organisations de masse, la société civile s’organise et se prépare pour le scrutin présidentiel.  Su les partis politiques se activent notamment  au sein des « initiatives », comme celle lancée par El Bina de Bengrina et d’autres formations, dont l’objectif est de « défendre le pays », les associations de la société civile commencent elles aussi à «bouger» dans ce même sens en affichant sa disposition à participer à l’édification d’un Etat fort. De la nouvelle Algérie où tout le monde aura sa place. Bien qu’elle n’ait pas décliné sa «manière» de s’engager dans le processus électoral, la société civile, semble répondre à l’appel du Chef de l’Etat, était qui considérait qu’elle était «marginalisée lors des années précédentes et était appelée à faire preuve d’allégeance uniquement»,  l’invitant à «jouer un rôle actif».  N’a-t-il pas d’ailleurs, une année seulement après son investiture, créé, conformément à la Constitution de 2020, l’Observatoire national de la société civile. «La société civile est consacrée comme un partenaire efficace participant au projet de renaissance visant à renforcer le tissu institutionnel au service du citoyen», a précisé le président de la république en décembre dernier à l’occasion du Forum de la société civile insistant sur son «rôle central» en tant que  «partenaire efficace» et «rempart solide et cadre interactif pour un débat public sur divers enjeux et défis». Le président Tebboune a toujours voulu ériger la société civile en «force de proposition effective et active, en favorisant l’option participative et en travaillant côte à côte avec les pouvoirs publics, conformément aux exigences de la Constitution». Ainsi donc, l’engagement  des acteurs de la société civile lors de ce rendez-vous vital du 7 septembre, peut être un important facteur de mobilisation citoyenne, dans le sens où son rôle dans la sensibilisation de différentes franges de la société n’est pas négligeable.  Les signataires du communiqué le disent en effet en appelant l’ensemble des acteurs politiques à «une action collective» pour le bien du pays dont il faut renforcer l’unité.  Jugée par la classe politique comme  une «priorité nationale pour parvenir à la transition démocratique souhaitée», l’élection présidentielle du 7 septembre  devrait selon eux, faire objet d’un « dialogue» et un «débat national» auxquels prendront part toutes les composantes de la société.

A.I.

 

 

 

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Conseil de sécurité : L’empreinte de l’Algérie Fidèle à son soutien aux causes justes, l’Algérie a joué un rôle prépondérant dans l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution appelant au cessez le feu dans la bande de Ghaza.

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L’Algérie récolte le fruit de ses efforts diplomatiques. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté, lundi une résolution dans laquelle il exige un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, pendant le mois de Ramadan, la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et souligne la nécessité urgente « d’élargir le flux » d’aide vers l’enclave palestinienne. Une résolution adoptée sur initiative de l’Algérie visant à instaurer un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza. Un sujet d’une importance capitale pour la communauté internationale. Depuis le début de l’agression en octobre 2023 et, notamment sa prise de fonction en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, en janvier, l’Algérie n’a cessé de dénoncer l’agression sioniste et d’appeler à mettre fin à l’injustice que subit le peuple palestinien. Prenant en charge la question palestinienne, l’Algérie a convoqué depuis janvier plusieurs réunions au Conseil de sécurité. En dépit de l’échec du Conseil de sécurité de l’ONU, suite au « Veto » américain, l’Algérie avait réaffirmé par la voix de son représentant permanent à l’ONU, Amar Bendjama, sa détermination de revenir pour exiger l’effusion du sang palestinien. Une détermination ayant contraint le Conseil de sécurité à assumer, finalement, ses responsabilités en adoptant, lundi, par un total de quatorze voix pour, la proposition algérienne.  A cet égard, Amar Bendjama a souligné le devoir du Conseil de sécurité de garantir l’application de ses résolutions. Une responsabilité cruciale pour assurer la paix et la sécurité dans la région, ainsi que pour répondre aux attentes de la communauté internationale.  D’autant que le prochain défi de l’Algérie est de faire en sorte que l’État de Palestine accède à la place qui lui revient en tant que membre à part entière et souverain de l’ONU. Ainsi, l’Algérie, fidèle à son soutien aux causes justes, comme celles de la Palestine et du Sahara occidental, a joué un rôle prépondérant dans l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution appelant au cessez le feu dans la bande de Ghaza. Un précédent dans l’action du Conseil de sécurité, illustrant l’habileté de la diplomatie algérienne et sa maîtrise des rouages du travail dans l’enceinte des Nations Unies. En effet, c’est la première fois que tous les membres élus présentent un projet au Conseil sur la question palestinienne. C’est également la première fois depuis le début de l’agression sioniste que le Conseil parvient à adopter une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat pour stopper le bain de sang à Gaza.

De ce fait, l’empreinte de l’Algérie dans cette résolution historique ne peut être que relevée. En tant que voix de la solidarité et de la justice pour les peuples opprimés, l’Algérie a une fois de plus démontré son engagement indéfectible envers la paix et la stabilité dans le monde.

Animant, hier, un point de presse, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a renouvelé la position de l’Algérie vis-à-vis la question palestinienne. A cet égard, le chef de la diplomatie algérienne a assuré que la question palestinienne demeure en tête des priorités de l’Algérie et de sa diplomatie. « Nous avons milité pour criminaliser l’occupant et mettre un terme à la politique d’impunité et à le remettre à l’évidence de la légitimité internationale » a-t-il déclaré. « « Aujourd’hui il est important de faire primer la légitimité internationale pour relancer le processus de paix au Moyen-Orient et atteindre une solution permanente et définitive » a ajouté Ahmed Attaf, en assurant que l’Algérie opte toujours pour l’établissement d’un Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967 avec Al-Quds comme capitale. En faisant adoptée la résolution par le Conseil de sécurité, même si elle est non-contraignante, l’Algérie aura pesé de tout son poids. Un poids qui lui a permis d’influencer les débats et les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU. Un poids diplomatique souligné, janvier dernier, par le think tank américain Washington Institutesignalé.

 

Badis B.  

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Said Chanegriha : «Le contrôle de l’espace aérien est décisif» Le Chef d'État-major a également supervisé l'inauguration d'une nouvelle caserne militaire affiliée au commandement des forces de défense aérienne du territoire.

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Dans le cadre de ses visites d’inspection aux différentes composantes de l’Armée Nationale Populaire durant le mois sacré de Ramadan, le général d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a effectué, hier, une visite de travail et d’inspection au Commandement de la Défense aérienne du territoire. Après la cérémonie d’accueil, le général d’armée a tenu une rencontre avec les personnels du commandement des forces de défense aérienne du territoire, où il a prononcé une allocution d’orientation suivie par le personnel des unités relevant de ce Commandement, via visioconférence, à travers laquelle il a mis l’accent sur « l’importance que le Haut Commandement de l’ANP accorde au contrôle de l’espace aérien comme l’un des facteurs décisifs les plus importants pour atteindre la supériorité aérienne et gagner les batailles modernes». Le général d’Armée a souligné la nécessité de faire preuve du plus haut degré de professionnalisme, de préparation et de discipline, d’être à la hauteur de la confiance placée en eux, de rester pleinement fidèles au message des valeureux Chouhada et de toujours privilégier l’intérêt suprême de la Nation, en œuvrant à réunir tous les facteurs et conditions nécessaires au développement de l’ANP ». Le chef d’état-major a également supervisé l’inauguration d’une nouvelle caserne militaire affiliée au commandement des forces de défense aérienne du territoire. Pour rappel, Saïd Chanegriha a effectué, samedi dernier, une visite au Commandement de la Garde Républicaine. Dans son allocution, le général d’armée a insistésur le fait que «le sens élevé de la responsabilité dont font preuve les enfants dévoués de l’Algérie est la garantie fondamentale de l’immunité sécuritaire dont jouit notre pays aujourd’hui». Exhortant les personnels à «poursuivre les efforts pour développer et moderniser les capacités de combat des Forces navales», le général d’armée SaidChanegriha a appelé au «développement d’une industrie navale locale et la construction de bâtiments de guerre avec des mains algériennes». Lors de sa visite d’inspection au Commandement des Forces terrestres, SaidChanegriha a mis en garde contre « la multiplicité des menaces et des défis qui se posent à notre pays » et qui « imposent à l’ANP le maintien de la disponibilité opérationnelle à ses plus hauts niveaux et le suivi permanent de l’évolution de la situation sécuritaire dans la région».

R.N.

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