Se connecter avec nous

économie

Economie parallèle : À la recherche d’une stratégie de formalisation Début 2021, le Chef de l’Etat avait estimé les montants circulant hors circuit bancaire entre 6000 et 10.000 milliards de dinars

Publié

sur

La concrétisation du projet « Solifem » dédié à la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle et mené par l’Organisation internationale du travail ( OIT) avec un financement de l’Union européenne ( UE) dépend selon le   représentant de l’OIT Daniel Cook, d’une étude du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD). Cette étude a touché jusque-là dans certaines wilayas les secteurs de l’agriculture, du bâtiment, du commerce et de l’artisanat. Et ce, eu égard à l’ampleur de l’emploi informel dans les activités de ces secteurs.

La réflexion sur la stratégie nationale portant sur la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle se poursuit. Ce dossier a certes longuement fait débat au cours de ces deux dernières décennies face à l’ampleur du phénomène qui a engendré d’importantes pertes à l’économie nationale. Mais les mécanismes susceptibles d’assurer cette transition tant attendue n’ont pas suivi. Et ce, en dépit de la multiplication des études et des initiatives pour cerner la problématique et des initiatives via des projets de coopération notamment.  Dans ce cadre, l’Organisation internationale du travail  (OIT) a lancé en 2021 un programme de trois années cofinancées par l’Union européenne ( UE) et destiné à quatre pays arabes : Egypte, Liban, Palestine et Algérie. Il s’agit à travers ce projet d’arriver à la mise en place de stratégies intégrées avec la contribution de tous les acteurs et les secteurs concernés . En Algérie, plusieurs départements ministériels sont associés à cette démarche comme l’a souligné le ministre du Travail de l’Emploi et de la Sécurité sociale à l’ouverture de l’atelier régional tenu ces deux derniers jours à Alger pour faire le point justement sur l’avancement du projet qui faut-il le souligner table sur la consolidation du dialogue social tripartite. Et ce, de manière à faciliter la mise en œuvre de la stratégie escomptée via le projet intitulé  «  Solifem ». Un projet dont la concrétisation dépend selon le représentant de l’OIT Daniel Cook, d’une étude du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD) qui a touché jusque-là les secteurs de l’agriculture, du bâtiment, du commerce et de l’artisanat, eu égard à l’ampleur de l’emploi informel dans les activités de ces secteurs. Pour cerner le phénome, l’étude qui a concerné dans un premier temps des wilayas pilotes sera généralisée, à l’avenir, aux autres wilayas. C’est ce qu’a souligné hier à ce sujet le directeur général de l’emploi et de l’insertion au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Charaf Eddine Boudiaf. Cette étude viendra ainsi combler un manque criard en informations sur un dossier aussi lourd que celui de l’informel sur lequel les annonces n’ont pourtant pas manqué au cours de ces dernières années.  Et ce, au même que les évaluations.

La Banque mondiale (BM) a à titre illustratif évalue à environ 30% la part de l’informel dans l’économie algérienne entre 2010 et 2018 alors que la moyenne régionale au Moyen-Orient et en Afrique du Nord n’excède pas 22%.  Début 2021, le Chef de l’Etat avait estimé les montants circulant hors circuit bancaire entre 6000 et 10.000 milliards de dinars, c’est-à-dire entre 33% et 45% du PIB. C’est dire qu’une parte importante de l’économie chappe à la fiscalité. Mais également au financement du système de protection sociale puisque l’emploi informel reste selon les experts à un niveau élevé.   Certains avancent même que 50% des travailleurs ne cotisent pas et ne payent pas d’impôts. Ce sont autant de chiffres qui donnent le tournis et qui incitent à accélérer la mise en marche d’une stratégie de lutte contre la sphère parallèle. Une stratégie efficace qui puisse donner des résultats à moyen terme . Sinon, l’économie de l’ombre continuera réguler l’économie nationale et à retarder son émergence.

Z.  A.

Continuer La Lecture
Cliquez pour commenter

Laisser une Réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

économie

Pétrole : Le Brent en chute 

Publié

sur

    Cette semaine, les prix du pétrole ont baissé sur tous les points de référence malgré la décision de l’OPEP+ de reporter les augmentations de production.Les prix du pétrole ont connu une baisse de plus de 1% vendredi, culminant en pertes hebdomadaires, alors que les analystes prédisaient un surplus d’approvisionnement pour l’année à venir. Cette baisse sest produite malgré la décision de lOPEP+ jeudi de reporter les augmentations de production jusqu’en avril 2025 et de prolonger la réduction complète des quotas de production jusqu’à fin 2026. Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent se sont établis à 71,12 dollars le baril (-1,35 pour cent). Les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate ont également baissé, clôturant à 67,20 dollars le baril, soit une baisse de 1,61 pour cent. Au cours de la semaine, le prix du Brent a chuté de plus de 2,5 pour cent, tandis que le WTI a connu une baisse plus faible de 1,2 pour cent. L’augmentation du nombre de plates-formes pétrolières et gazières déployées aux États-Unis cette semaine, signalant une augmentation de la production du plus grand producteur de brut au monde, a contribué à la baisse des prix.

Continuer La Lecture

économie

Port d’Alger : Plusieurs dysfonctionnements relevés

Publié

sur

Le ministre des Transports, Said Sayoud, a effectué, hier, une visite surprise au port d’Alger. Selon un communiqué officiel du ministère, cette initiative s’inscrit dans le cadre du suivi des orientations stratégiques énoncées lors des précédentes réunions de coordination et de sa dernière visite sur les lieux.Au cours de cette inspection, le ministre sest penché sur plusieurs projets, notamment les travaux de réaménagement des quais 19, 20 et 21, ainsi que le projet de réhabilitation de la façade maritime du port. Devant certains dysfonctionnements constatés, le ministre, tout en exprimant son insatisfaction, a exigé une mobilisation immédiate de toutes les parties concernées pour lever les obstacles identifiés et améliorer les performances du port.

Par ailleurs, le ministre a visité le dock de l’entreprise de réparation navale (ERENAV) et sest rendu à la gare maritime dédiée au transport des voyageurs. À cette occasion, il a souligné l’importance dune meilleure prise en charge des passagers, en particulier les membres de la diaspora algérienne. Il a également insisté sur le renforcement de la coordination entre les différentes parties impliquées afin d’assurer un service de qualité.

Continuer La Lecture

économie

Coopération algéro-tunisienne : Un nouvel élan

Publié

sur

La coopération économique entre l’Algérie et la Tunisie a connu un nouvel élan, samedi à Alger, lors dune rencontre entre une délégation de la Confédération Algérienne du Patronat Citoyen (CAPC), dirigée par SouheilGuessoum, Vice-président de la CAPC, et le Ministre tunisien de l’économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Les discussions, décrites comme intenses et constructives, ont porté sur les nombreuses opportunités de partenariat offertes par les marchés des deux pays. Plusieurs secteurs d’activité ont été évoqués, témoignant de la complémentarité économique entre ces deux nations voisines.

Les deux parties ont exprimé leur volonté commune d’inscrire cette coopération dans une dynamique durable, visant à refléter les ambitions de développement amorcées de part et d’autre. Cette rencontre s’inscrit dans une démarche plus large de renforcement des relations bilatérales, avec pour objectif de promouvoir un développement économique intégré et bénéfique aux deux pays.

Avec des bases solides et une volonté politique affirmée, l’Algérie et la Tunisie ambitionnent de porter leur partenariat à des niveaux encore plus élevés.

Par ailleurs, Samir Abdelhafidh sest entretenu avec des représentants de l’association nationale des exportateurs algériens. Ces discussions se sont inscrites dans une démarche visant à simplifier les démarches pour les investisseurs des deux nations.

Cette réunion a permis de discuter des moyens pour stimuler les investissements bilatéraux et développer des partenariats stratégiques, notamment à destination de marchés prometteurs comme celui du continent africain.

La visite de Samir Abdelhafidh coïncidait avec sa participation au troisième congrès africain des startups, organisé à Alger et inauguré jeudi par le Premier ministre algérien, NadhirLarbaoui. Ce congrès a offert un cadre propice pour mettre en lumière les opportunités d’innovation et de coopération entrepreneuriale.

Par ailleurs, lors dun entretien avec SifiGhérib, ministre de l’industrie et de la Production pharmaceutique, Samir Abdelhafidh a insisté sur les multiples atouts que partagent la Tunisie et l’Algérie pour approfondir leurs relations économiques dans divers secteurs. Il a également réaffirmé l’engagement de la Tunisie à accompagner ces efforts en mobilisant les ressources nécessaires pour renforcer les partenariats bilatéraux.

Les discussions ont également porté sur l’importance de développer les zones frontalières, perçues comme des leviers majeurs pour dynamiser léconomie locale et renforcer les échanges entre les deux pays.

Continuer La Lecture
Annonce

Trending