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Face à la baisse des prix du pétrole : L’Opep envisagerait de nouvelles réductions Les prix du pétrole se sont nettement redressé ces dernières heures, portés par les informations faisant état d'une possible réduction de la production Opep+ qui doit se réunir le 4 décembre prochain.
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L’organisation et ses alliés devraient s’en tenir à leur démarche offensive, et consensuelle, adoptée dans le sillage de la crise sanitaire, pour réguler le marché pétrolier et sauvegarder leurs intérêts, et ce malgré les pressions occidentales, exercées notamment par l’administration américaine sur le chef de file de l’Opep, l’Arabie Saoudite, depuis la crise russo- ukrainienne.
L’Arabie saoudite a déjà envoyé au marché un signal sans équivoque il y a quelques jours en réponse de rumeurs distillées par la presse américaine sur l’éventualité d’une hausse de la production de l’Opep+.
La semaine dernière, le ministre saoudien de l’Énergie, le prince Abdelaziz ben Salman, a déclaré que l’OPEP+ était » prête à intervenir » avec de nouvelles réductions de l’offre si cela était nécessaire « pour équilibrer l’offre et la demande ».
L’OPEP+ envisagerait ainsi d’appliquer des réductions d’approvisionnement plus importantes alors que les prix du pétrole sont en net recul depuis quelques semaines.
Les analystes d’Eurasia Group, ont suggéré lundi dans une note que l’affaiblissement de la demande en provenance de Chine pourrait inciter l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, dont la Russie, à réduire leur production après avoir réduit l’offre en octobre.
«La décision dépendra de la trajectoire du prix du pétrole lorsque l’OPEP+ se réunira et de l’ampleur des perturbations évidentes sur les marchés en raison des sanctions de l’UE», écrit le groupe dans sa note.
Par ailleurs, selon une enquête Bloomberg la majorité des commerçants, et analystes consultés «prédisent de nouvelles restrictions de la part de l’Alliance Opep+» dans le contexte d’un marché pétrolier mondial déprimé notamment par la détérioration de la situation en Chine, des suites des restrictions liées à la crise sanitaire persistante.
Même si les discussions au sein de l’alliance n’ont pas encore officiellement _ les pourparlers n’étant habituellement entamés que lors de la réunion officielle du groupe, des délégués de l’Opep+ auraient d’ores et déjà prédit selon Bloomberg que «des réductions supplémentaires pourraient être une option.»
L’OPEP+ a commencé à abaisser son objectif de production de 2 millions de barils par jour (bpj) en novembre, dans le but de soutenir les prix du pétrole.
Une dizaines de traders et analystes sur les seize interrogés par l’agence de presse américaine cette semaine anticipaient «une nouvelle réduction de l’offre, avec des estimations allant de 250 000 à 2 millions de barils par jour. ».
« L’OPEP choisira probablement entre un renouvellement ou de nouvelles réductions », a déclaré un, analyste estimant que l’Opep+ « est toujours vigilante sur les équilibres offre-demande ». Cependant la décision finale dépendra de la trajectoire des contrats à terme sur le brut dans les prochains jours soulignent d’autres consultants interrogés.
Le pétrole en nette hausse
Dans ce contexte, les courbes à terme du Brent et du West Texas Intermediate – les deux références internationales –ont largement augmenté , alors que les signes de la volonté du groupe d’agir soutiennent les contrats à terme.
Le Brent a ainsi fortement rebondi – après avoir enregistré lundi son plus bas niveau depuis janvier 2022-se hissant au dessus des 86 dollars le baril mardi, porté par l’attente d’un ajustement des plans de production lors de la prochaine réunion de l’alliance Opep+ ainsi que par l’espoir que la Chine opère un assouplissement de ses contrôles sanitaires, après quelques manifestations contre la stratégie zéro COVID du pays, dans les grandes villes chinoises.
Les marchés évaluent également l’impact d’un probable plafonnement des prix occidentaux sur le pétrole russe. Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate (WTI) ont également augmenté pour dépasser les78 dollars le baril. Le brut américain annule ainsi des pertes importantes, liées à des baisses jamais égalées depuis décembre 2021.
Meriem A.
La Une
Pour sortir de la crise, Emmanuel Macron propose une réunion des « différentes forces politiques »
Le nom du prochain Premier ministre français sera-t-il connu avant Noël ? Le président Emmanuel Macron, qui a ouvert des consultations au lendemain de son allocution télévisée du 5 décembre, propose une « nouvelle méthode ».
Après avoir reçu séparément les représentants du « socle commun » (LR et macronistes), les socialistes, les écologistes et les communistes, le chef de l’État français, entend les réunir autour d’une même table. Objectif : sortir au plus vite de la crise et nommer rapidement un chef de gouvernement, selon la presse locale qui rapporte l’information.
Dernière idée en date : une « réunion des différentes forces politiques pour échanger sur une plateforme programmatique » qui, comme l’ont précisé les Verts à leur sortie de l’Élysée, devrait se tenir dès ce mardi 10 décembre. Marine Tondelier s’est réjoui que le Rassemblement national reste en dehors des discussions.
« La solution ne pourrait pas ou plus reposer sur un accord » avec l’extrême droite, a-t-elle souligné, avant d’ajouter qu’Emmanuel Macron a été « très clair sur le fait que le RN, pour lui, n’était pas dans le périmètre des partis qui souhaitaient discuter ».
Cette discussion transpartisane, à laquelle sont invités différents partis de droite comme de gauche, serait la première du genre depuis la dissolution. Au lendemain des élections législatives anticipées, le Président s’en était tenu à des bilatérales.
Mais le contour de cette rencontre est encore flou. « On ne sait pas encore à qui exactement a été faite cette proposition et qui répondra favorablement », a confirmé la patronne des Écologistes, qui demande que les représentants de La France insoumise se joignent à eux, dans un souci de cohérence et d’unité du Nouveau Front populaire : « Nous avons plus de poids dans cette discussion si les Insoumis viennent ». Manuel Bompard et Mathilde Panot, qui avaient refusé l’invitation de l’Élysée ce 9 décembre, ne semblent pas davantage prêts de participer à cette nouvelle initiative.
Du côté du Parti communiste, Fabien Roussel a semblé très ouvert à la négociation. « Nous avons dit que bien sûr il était préférable qu’il y ait un Premier ministre de gauche », a-t-il déclaré à la sortie, sans en faire « un préalable », accréditant l’idée qu’il faisait « un pas » vers le chef de l’État. « Ce qui compte, c’est que l’on avance, et pour avancer, on ne vient pas en mettant des préalables sur des noms, des propositions, des lignes rouges ».
Le secrétaire national du PCF, qui s’est incliné au premier tour des législatives et a ainsi perdu son siège de député, ne fait plus de l’abrogation de la réforme des retraites à 64 ans un totem. Il propose, si cela peut permettre d’aboutir à un accord avec la droite et les macronistes, « une conférence sociale ».
La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a une idée : additionner les membres du « socle commun » aux députés socialistes et Liot, constituant ainsi une majorité absolue au-dessus de laquelle ne plane plus la menace d’une censure. Mais le PS est-il réellement prêt à s’engager dans une coalition avec LR et les macronistes ? « Si ce n’est pas un Premier ministre de gauche, nous ne participerons pas à ce gouvernement », rappelle le président du groupe socialiste à l’Assemblée Boris Vallaud.
Position partagée par le patron du parti Olivier Faure, qui promet tout de même « des concessions réciproques » avec d’autres forces politiques.
Chez les Insoumis, la colère le dispute à l’incompréhension. Le député LFI Bastien Lachaud craint qu’en cas de plateforme programmatique commune avec la droite, la gauche ne se contente de « quelques miettes » et doivent se renier sur « la hausse des salaires ou le blocage des prix ».
Paul Vannier, lui, enrage de voir ainsi « effacer la victoire du NFP et donner du temps à Macron alors que le compte à rebours de son départ est enclenché ». Aurélie Trouvé quant à elle, voit déjà poindre l’éclatement du NFP. Mais elle promet que La France insoumise « restera garante » du programme partagé.
« Nous continuerons avec tous ceux qui resteront fidèles à nos électeurs », a-t-elle expliqué sur RMC, se targuant de ne pas « tomber dans le piège de Macron ». Pour l’heure, la stratégie de LFI sur la suite des événements reste inchangée : tout miser sur une démission du chef de l’État et l’organisation d’une présidentielle anticipée.
En attendant que ce scénario hasardeux advienne (ou non), une sortie de crise sera-t-elle trouvée rapidement ? Les précédents épisodes invitent à la prudence : cet été, il avait fallu plus de 50 jours à Emmanuel Macron pour choisir Michel Barnier. Dans le cas de Gabriel Attal et Élisabeth Borne, c’était aussi plusieurs semaines.
R.I
Actualité
Augmentation des allocations touristique et du hadj : Une « bouffée d’oxygène »pour les voyageurs
Des experts et des professionnels ont estimé, lundi dans des déclarations à l’APS, que «l’augmentation substantielle» des allocations touristique et du hadj, décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dimanche en Conseil des ministres, était une «bouffée d’oxygène» pour les voyageurs algériens, soulignant la nécessité d’accélérer la mise en place des cadres réglementaires nécessaires à cette opération.
Le président de la République avait décidé, dimanche en Conseil des ministres, de porter l’allocation touristique à 750 euros par voyageur algérien majeur et à 300 euros par voyageur algérien mineur, à compter de janvier 2025, et l’allocation du hadj à 1000 dollars par pèlerin algérien, à compter de la prochaine saison de hadj, honorant ainsi l’un de ses principaux engagements visant à améliorer les standards de bien-être, sachant qu’un décret exécutif fixant les modalités d’obtention de cette allocation sera publié ultérieurement.
A ce propos, Sofiane Mazari, responsable au sein de l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), a souligné que «cette augmentation substantielle de l’allocation touristique, qui a presque septuplé, permettra aux citoyens algériens de voyager à l’étranger dans de meilleures conditions».
Pour l’économiste Boubekeur Salami, cette décision «permettra aux Algériens souhaitant voyager à l’étranger pour accomplir les rites du hadj ou dans le cadre du tourisme, des études ou des soins d’être plus à l’aise sur le plan financier».
L’expert a, dans ce contexte, insisté sur «l’importance d’accélérer la mise en place des mécanismes et cadres réglementaires nécessaires à cette opération».
Le professeur de Finances à l’Université Kasdi-Merbah (Ouargla), Slimane Nacer, a, lui aussi, salué cette décision qui, a-t-il dit, «une fois appliquée, sera un bouffée d’oxygène pour les voyageurs algériens, notamment les touristes, dans la mesure où cette allocation couvrira une importante partie des dépenses de leur séjour à l’étranger».
De plus, «cette décision n’impactera pas l’économie nationale ni les réserves de changes», a-t-il soutenu, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts dans la diversification des exportations hors hydrocarbures pour faire entrer des devises.
Pour sa part, l’économiste Houari Tigharsi a estimé que «l’augmentation conséquente de cette allocation est de nature à réduire la pression sur les citoyens souhaitant voyager à l’étranger».
R.N
Actualité
Santé: Ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations spécialisées en sciences médicales
Le ministère de la Santé a annoncé ce lundi, dans un communiqué, l’ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations post-universitaires spécialisées en sciences médicales au titre de l’année 2025.
Il s’agit des urgences médicales, de l’addictologie et de la médecine transfusionnelle, indique le communiqué, précisant que ces formations s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la formation continue et de la prise en charge des besoins du secteur dans le domaine médical, conformément aux instructions du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, au titre du Plan d’action du malade (PAM) dans sa première et deuxième version.
Ces formations seront sanctionnées par un certificat d’études spécialisées (CES) en sciences médicales, au profit des candidats titulaires d’un diplôme en sciences médicales (médecine générale), exerçant dans des établissements de santé publique.
La durée de la formation a été fixée à quatre (4) semestres pour la médecine d’urgence et à deux (2) semestres pour l’addictologie et la médecine transfusionnelle.
Les formations débuteront au cours du premier trimestre de l’année 2025, au niveau de l’université des sciences de la santé d’Alger, et des facultés de médecine dans les wilayas d’Oran, Blida, et Constantine.
Les dossiers de candidature doivent être remis au directeur de l’établissement de santé dont relève le candidat, qui les transmettra à son tour à la Direction de wilaya de la santé et de la population (DSP).
La sélection des candidats se fera selon les dispositions de l’arrêté interministériel du 29 février 2012, fixant les critères de sélection des candidats appartenant aux corps des praticiens médicaux généralistes de santé publique pour l’accès à la formation et l’obtention d’un CES en sciences médicales, selon la même source.
R.N
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