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Conseil de la nation : Le projet de loi portant Statut général de la Fonction publique présenté Le congé non rémunéré, pour la création d'entreprise, deviendra bientôt une réalité.
Le projet de loi portant Statut général de la Fonction publique a été présenté et un débat s’en est suivi au sénat pour son enrichissement éventuel. Une opportunité que le monde du travail saluera certainement.
Ainsi donc, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Cherfa, a présenté, hier au Conseil de la nation, un projet de loi complétant l’ordonnance 06-03 du 15 juillet 2006 portant Statut général de la Fonction publique et consacrant le droit au congé pour création d’entreprise.
«Au titre de ce projet de loi, le travailleur d’une entreprise publique a droit à un congé non rémunéré pour création d’entreprise», a expliqué le ministre dans son allocution, prononcée lors d’une séance plénière présidée par le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil.
Le ministre a ajouté, en outre, que ce congé est «fixé à une année, renouvelable une seule fois pour une durée de six mois», précisant que les conditions requises pour bénéficier d’un congé exceptionnel pour les fonctionnaires seront insérées prochainement dans un texte réglementaire- Entres autres conditions : le demandeur doit avoir moins de 55 ans et justifier d’une ancienneté cumulée d’au moins trois (3) ans dans une administration ou établissement publics.
Le travailleur en congé sans solde (sans salaire- la relation de travail sera suspendue durant le congé), cependant le travailleur continuera de bénéficier de la couverture en matière de sécurité sociale, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Ce projet de loi, a noté le ministre Cherfa, vient « en adaptation à l’amendement introduit à la loi no 22-16 du 20 juillet 2022 accordant aux travailleurs du secteur économique le droit de bénéficier d’un congé pour création d’entreprise. La consécration de ce droit s’inscrit dans le cadre de « l’application des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, émises lors du conseil des ministres du 10 avril 2022 et visant à promouvoir l’esprit d’initiative et la création de richesses et d’emplois ».
Libérer l’initiative pour créer de l’emploi et de la richesse
Favoriser l’esprit d’initiative et de la créativité au sein des milieux économiques et des entreprises. C’est, autrement dit, une manière d’aller vers un renouveau économique. Ce que la commission des affaires juridiques et administratives, des droits de l’homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial du Conseil de la nation, a affirmé dans son rapport préliminaire. « Ce projet de loi permettra d’encourager l’esprit d’initiative et la création de richesses et d’emplois et contribuera à la promotion du développement et de la production nationale». La libération de l’initiative est à l’origine de «l’entrepreneuriat», «souvent assimilé à la création d’entreprise, revêt en fait plusieurs dimensions. Avant tout, l’entrepreneuriat est assimilé à l’esprit d’entreprise. Celui-ci est une aptitude à prendre des risques pour engager des capitaux, investir et s’investir dans une sorte d’aventure (une «entreprise »), consistant à apporter quelque chose de neuf (une innovation), en combinant de la façon la plus performante possible des ressources au sein d’une organisation, affirment des spécialistes en économie.
Ahmed K.
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Augmentation des allocations touristique et du hadj : Une « bouffée d’oxygène »pour les voyageurs
Des experts et des professionnels ont estimé, lundi dans des déclarations à l’APS, que «l’augmentation substantielle» des allocations touristique et du hadj, décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dimanche en Conseil des ministres, était une «bouffée d’oxygène» pour les voyageurs algériens, soulignant la nécessité d’accélérer la mise en place des cadres réglementaires nécessaires à cette opération.
Le président de la République avait décidé, dimanche en Conseil des ministres, de porter l’allocation touristique à 750 euros par voyageur algérien majeur et à 300 euros par voyageur algérien mineur, à compter de janvier 2025, et l’allocation du hadj à 1000 dollars par pèlerin algérien, à compter de la prochaine saison de hadj, honorant ainsi l’un de ses principaux engagements visant à améliorer les standards de bien-être, sachant qu’un décret exécutif fixant les modalités d’obtention de cette allocation sera publié ultérieurement.
A ce propos, Sofiane Mazari, responsable au sein de l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), a souligné que «cette augmentation substantielle de l’allocation touristique, qui a presque septuplé, permettra aux citoyens algériens de voyager à l’étranger dans de meilleures conditions».
Pour l’économiste Boubekeur Salami, cette décision «permettra aux Algériens souhaitant voyager à l’étranger pour accomplir les rites du hadj ou dans le cadre du tourisme, des études ou des soins d’être plus à l’aise sur le plan financier».
L’expert a, dans ce contexte, insisté sur «l’importance d’accélérer la mise en place des mécanismes et cadres réglementaires nécessaires à cette opération».
Le professeur de Finances à l’Université Kasdi-Merbah (Ouargla), Slimane Nacer, a, lui aussi, salué cette décision qui, a-t-il dit, «une fois appliquée, sera un bouffée d’oxygène pour les voyageurs algériens, notamment les touristes, dans la mesure où cette allocation couvrira une importante partie des dépenses de leur séjour à l’étranger».
De plus, «cette décision n’impactera pas l’économie nationale ni les réserves de changes», a-t-il soutenu, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts dans la diversification des exportations hors hydrocarbures pour faire entrer des devises.
Pour sa part, l’économiste Houari Tigharsi a estimé que «l’augmentation conséquente de cette allocation est de nature à réduire la pression sur les citoyens souhaitant voyager à l’étranger».
R.N
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Santé: Ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations spécialisées en sciences médicales
Le ministère de la Santé a annoncé ce lundi, dans un communiqué, l’ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations post-universitaires spécialisées en sciences médicales au titre de l’année 2025.
Il s’agit des urgences médicales, de l’addictologie et de la médecine transfusionnelle, indique le communiqué, précisant que ces formations s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la formation continue et de la prise en charge des besoins du secteur dans le domaine médical, conformément aux instructions du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, au titre du Plan d’action du malade (PAM) dans sa première et deuxième version.
Ces formations seront sanctionnées par un certificat d’études spécialisées (CES) en sciences médicales, au profit des candidats titulaires d’un diplôme en sciences médicales (médecine générale), exerçant dans des établissements de santé publique.
La durée de la formation a été fixée à quatre (4) semestres pour la médecine d’urgence et à deux (2) semestres pour l’addictologie et la médecine transfusionnelle.
Les formations débuteront au cours du premier trimestre de l’année 2025, au niveau de l’université des sciences de la santé d’Alger, et des facultés de médecine dans les wilayas d’Oran, Blida, et Constantine.
Les dossiers de candidature doivent être remis au directeur de l’établissement de santé dont relève le candidat, qui les transmettra à son tour à la Direction de wilaya de la santé et de la population (DSP).
La sélection des candidats se fera selon les dispositions de l’arrêté interministériel du 29 février 2012, fixant les critères de sélection des candidats appartenant aux corps des praticiens médicaux généralistes de santé publique pour l’accès à la formation et l’obtention d’un CES en sciences médicales, selon la même source.
R.N
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Le président de la République participe à Nouakchott à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a quitté ce lundi, Alger à destination de la Mauritanie, pour participer à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité qui se tient à Nouakchott.
Le Président de la République a été salué, à son départ à l’Aéroport international Houari-Boumediene, par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, et le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, le Général d’Armée Saïd Chanegriha.
R.N
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