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Inspection des instances judiciaires à partir de dimanche : La Justice évalue ses missions Sous pression continue, la justice algérienne assume sa mission au quotidien, en démontrant que l'époque des intouchables est bel et bien révolue...

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Le secteur névralgique de la Justice assurera dès la semaine prochaine une inspection des instances juridiques à travers le pays. L’occasion d’évaluer le travail du pouvoir judiciaire alors que le Président de la République insiste pour l’instauration d’un véritable État de droit qui sache bannir l’impunité ou les abus du passé.
De l’État de droit
Avant-hier, au ministère de la justice, le ministre et Garde des Sceaux, Abderrachid Tabbi, présidait une séance de travail d’une extrême importance : «une réunion regroupant les cadres de l’inspection générale du ministère de la Justice, en prévision du lancement, dimanche, de l’opération d’inspection des autorités judiciaires». Si cette inspection peut paraitre ordinaire dans un secteur habitué à contrôler le bon fonctionnement de ses juridictions, le contexte politique particulier associe à cette inspection un autre objectif. Il s’agit d’une sorte de bilan-évaluation alors que le premier magistrat du pays, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a insisté à plusieurs reprises pour que le pouvoir judiciaire s’applique à consacrer l’état de droit pour tourner la page du règne antinational de la Issaba.
Une responsabilité majeure inscrite dans la nouvelle constitution que le président Tebboune a soumise au référendum populaire du 1er Novembre 2020 comme fondement républicain de la Nouvelle Algérie. Le communiqué du ministère de la Justice précise d’ailleurs que «le programme d’inspection ordinaire des autorités judiciaires concerne toutes les Cours de justice et leurs tribunaux, ainsi que les tribunaux administratifs. Il servira également de base au processus d’évaluation de la mission des présidents des juridictions au milieu de l’année judiciaire». Bien entendu, cette inspection s’attachera à examiner le traitement réservé aux justiciables par rapport à la loi en plus de divers points techniques : «Le ministre a donné des instructions pour mener à bien cette opération et cerner les insuffisances et les dysfonctionnements, dans le but d’améliorer le service public fourni par la justice (…) La bonne gestion des séances, la manière de traiter le justiciable, les délais de prononciation des jugements, le suivi des affaires de spéculation, de contrebande, de drogue et de criminalité sous toutes ses formes, celles liées aux accidents de la route ainsi que le suivi de la liquidation des objets saisis, notamment les véhicules».
Procédures et logistique
On comprend donc que ceux qu’on désigne comme de «tout puissants juges» sont en réalité très encadrés par la tutelle qui n’interfère pas sur le fond de leurs décisions souveraines et motivées par les textes de loi mais veille au respect des procédures et aux conditions d’exercice de la fonction. Par ailleurs, des aspects liés au fonctionnement général, à la logistique font partie de la mission d’inspection comme l’a indiqué la communication officielle du ministère. La rencontre a également porté sur «la liquidation des montants financiers des cautions, des frais judiciaires et du recouvrement des amendes, la prise en charge de la question d’application des peines et d’exécution des jugements civils et des décisions de justice, le règlement du dossier de réhabilitation juridique et judiciaire, le suivi de l’activation de la cellule d’exécution et de la commission chargée de la gestion des archives, de l’inspection et du contrôle technique des projets en cours de réalisation et la levée des obstacles qui entravent leur livraison, et les efforts consentis par les Procureurs généraux en la matière». Ainsi, à l’instar des pouvoirs de l’exécutif et législatif, le pouvoir judiciaire s’impose la rigueur de la Nouvelle Algérie en procédant à une auto-évaluation importante alors que ses milliers de cadres, magistrats et différents fonctionnaires, abattent un travail colossal qui participe à l’édification de l’état de droit.
Nordine Mzala
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Augmentation des allocations touristique et du hadj : Une « bouffée d’oxygène »pour les voyageurs

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Des experts et des professionnels ont estimé, lundi dans des déclarations à l’APS, que «l’augmentation substantielle» des allocations touristique et du hadj, décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dimanche en Conseil des ministres, était une «bouffée d’oxygène» pour les voyageurs algériens, soulignant la nécessité d’accélérer la mise en place des cadres réglementaires nécessaires à cette opération.

Le président de la République avait décidé, dimanche en Conseil des ministres, de porter l’allocation touristique à 750 euros par voyageur algérien majeur et à 300 euros par voyageur algérien mineur, à compter de janvier 2025, et l’allocation du hadj à 1000 dollars par pèlerin algérien, à compter de la prochaine saison de hadj, honorant ainsi l’un de ses principaux engagements visant à améliorer les standards de bien-être, sachant qu’un décret exécutif fixant les modalités d’obtention de cette allocation sera publié ultérieurement.

A ce propos, Sofiane Mazari, responsable au sein de l’Association des  banques et des établissements financiers (ABEF), a souligné que «cette augmentation substantielle de l’allocation touristique, qui a presque septuplé, permettra aux citoyens algériens de voyager à l’étranger dans de meilleures conditions».

Pour l’économiste Boubekeur Salami, cette décision «permettra aux Algériens souhaitant voyager à l’étranger pour accomplir les rites du hadj ou dans le cadre du tourisme, des études ou des soins d’être plus à l’aise sur le plan financier».

L’expert a, dans ce contexte, insisté sur «l’importance d’accélérer la mise en place des mécanismes et cadres réglementaires nécessaires à cette opération».

Le professeur de Finances à l’Université Kasdi-Merbah (Ouargla), Slimane Nacer, a, lui aussi, salué cette décision qui, a-t-il dit, «une fois appliquée, sera un bouffée d’oxygène pour les voyageurs algériens, notamment les touristes, dans la mesure où cette allocation couvrira une importante partie des dépenses de leur séjour à l’étranger».

De plus, «cette décision n’impactera pas l’économie nationale ni les réserves de changes», a-t-il soutenu, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts dans la diversification des exportations hors hydrocarbures pour faire entrer des devises.

Pour sa part, l’économiste Houari Tigharsi a estimé que «l’augmentation conséquente de cette allocation est de nature à réduire la pression sur les citoyens souhaitant voyager à l’étranger».

R.N

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Santé: Ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations spécialisées en sciences médicales

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Le ministère de la Santé a annoncé ce lundi, dans un communiqué, l’ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations post-universitaires spécialisées en sciences médicales au titre de l’année 2025.

Il s’agit des urgences médicales, de l’addictologie et de la médecine transfusionnelle, indique le communiqué, précisant que ces formations s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la formation continue et de la prise en charge des besoins du secteur dans le domaine médical, conformément aux instructions du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, au titre du Plan d’action du malade (PAM) dans sa première et deuxième version.

Ces formations seront sanctionnées par un certificat d’études spécialisées (CES) en sciences médicales, au profit des candidats titulaires d’un diplôme en sciences médicales (médecine générale), exerçant dans des établissements de santé publique.

La durée de la formation a été fixée à quatre (4) semestres pour la médecine d’urgence et à deux (2) semestres pour l’addictologie et la médecine transfusionnelle.

Les formations débuteront au cours du premier trimestre de l’année 2025, au niveau de l’université des sciences de la santé d’Alger, et des facultés de médecine dans les wilayas d’Oran, Blida, et Constantine.

Les dossiers de candidature doivent être remis au directeur de l’établissement de santé dont relève le candidat, qui les transmettra à son tour à la Direction de wilaya de la santé et de la population (DSP).

La sélection des candidats se fera selon les dispositions de l’arrêté interministériel du 29 février 2012, fixant les critères de sélection des candidats appartenant aux corps des praticiens médicaux généralistes de santé publique pour l’accès à la formation et l’obtention d’un CES en sciences médicales, selon la même source.

R.N

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Le président de la République participe à Nouakchott à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a quitté ce lundi, Alger à destination de la Mauritanie, pour participer à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité qui se tient à Nouakchott.

Le Président de la République a été salué, à son départ à l’Aéroport international Houari-Boumediene, par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, et le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, le Général d’Armée Saïd Chanegriha.

R.N

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