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Culture

Amar Ezzahi : Une légende du chaâbi qui a marqué artistes et fans  Le maître de la chanson chaâbi, Amar Ezzahi, disparu en 2016 à l'âge de 75 ans, aura légué une œuvre musicale  exceptionnelle par sa richesse et sa diversité durant ses 50 ans de carrière.

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Réputé pour sa discrétion, et ses grandes valeurs humaines, Amar Ezzahi, Amar Aït Zaï de son vrai nom, a débuté sa carrière à la fin des années 60.  Disparu le 30 novembre 2016, «Cheikh Leblad» comme l’ont surnommé ses innombrables fans, aura légué une œuvre musicale empreinte d’un «style» particulier, et composée essentiellement d’enregistrements de fêtes familiales qu’il avait choisi d’animer exclusivement depuis sa dernière apparition sur scène, en 1987. De la chansonnette avec les textes du compositeur Mahboub Bati, jusqu’aux pièces du Melhoun (poésie populaire) dont il exhume les trésors, Ezzahi aura imposé un style fait d’improvisations, de virtuosité musicale et d’interprétation qui lui vaudra le surnom de «Soltane Lehwa» (Roi des airs musicaux). Cette aisance avec les changements de rythme et de mode, mais aussi dans l’interprétation, lui a été inspiré par ceux qu’il considérait lui-même comme des mentors, avec qui il a beaucoup collaboré et appris, Boudjemâa El Ankis, Mahboub Bati et Mohamed El Badji. «Soltane Lehwa» aura surtout contribué à ouvrir le chaâbi sur d’autres genres, musique classique, bande originale de film et même variété française font leur apparition dans ses morceaux avec une sonorité locale. Dans un des rares entretien accordé au regretté Hamid Kechad de la Radio algérienne à la fin des années 1980,  Amar Ezzahi avait fait part de son goût prononcé pour la musique andalouse et la musique classique universelle, des genres qu’il a réussi à intégrer harmonieusement à sa propre vision du chaâbi appuyé par des textes, parfois rares, de grands poètes. De grands noms de la musique chaâbi, à l’image de Mehdi Tamache, Abderrahmane El Kobi, Abdelkader Chaou, ou encore Kamel Fardjallah considèrent Amar Ezzahi comme un artiste qui a sublimé les bases de ce genre tout en restant modeste et populaire.
APS
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Culture

SAFEM à Niamey: Le stand Algérie attire une attention particulière

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L’artisanat algérien présent au Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM), qui se tient jusqu’au 15 décembre à Niamey (Niger), attire une attention particulière chez les visiteurs, indique un communiqué du ministère du Tourisme et de l’Artisanat.

La participation algérienne au SAFEM (Niamey, 6-15 décembre) qui se fait à travers la Chambre de l’Artisanat et des Métiers de Mostaganem avec cinq artisans issus de différentes wilayas du pays, s’inscrit dans le cadre de «la mise en œuvre du programme de coopération algéro-nigérien dans ce domaine», précise le ministère.

Au stand Algérie, la ministre de l’Artisanat et du Tourisme du Niger, accompagnée de l’ambassadeur algérien à Niamey, a reçu des explications détaillées sur les produits artisanaux exposés, dont des vêtements traditionnels, des objets en cuivre, des bijoux et des tissus traditionnels, de la céramique artistique, des huiles naturelles, des produits locaux dérivés de la datte, reflétant «la richesse et la diversité du patrimoine culturel algérien», selon la même source.

A cette occasion, les différents habits traditionnels authentiques reflétant l’identité et l’élégance algériennes, comme le caftan, le karako, les robes kabyle et chaouie, la gandoura sétifienne, etc, ont été mis en valeur.

R.E

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Culture

SILA 2024: L’ANEP présente avec 800 titres et deux nouveautés

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L’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP) marque sa présence au 27e Salon international du livre d’Alger (SILA), avec 800 titres de toutes les bonnes lectures sur les étalages de son stand qui ne désemplit pas, au regard des centaines de visiteurs qui s’y rendent avec le pas bien décidé, à tous les moments de la journée, en quête de culture, de savoir et de production intellectuelle de qualité.

Entreprise citoyenne à l’écoute et au service de la société algérienne, l’ANEP occupe un stand qui s’étend sur une superficie de 108 m2, sis en plein milieu du Pavillon central du Palais des expositions aux Pins maritimes (SAFEX) à Alger, un endroit à la mesure de cet organisme étatique qui ne jure que par «la qualité des contenus des ouvrages qu’il met à la disposition du large public», a expliqué le conseiller à la direction de l’ANEP, exceptionnellement chargé des relations avec la presse durant le 27e SILA, Hassan Gherab.

Ayant décidé d’une réduction à la vente de 30% sur chacun des titres mis à la disposition des visiteurs dans divers domaines de la connaissance scientifique et littéraire et qui s’adressent aux lecteurs arabophones, amazighophones et francophones, l’ANEP entend contribuer à la «socialisation du livre et à la constitution d’un véritable lectorat», poursuit le chargé des relations avec la presse.

Nouvelle production sur l’éventaire central de l’ANEP, «Les crimes de guerre de la France en Algérie (1830-1847)» de Karima Ait Dahmane, un ouvrage qui établi et met à nu les abjections et la barbarie du colonialisme français durant 17 ans, après son acte de violation des territoires algériens.

Autre nouveauté mise en avant par cette grande maison d’édition, «Le couscous, racines et couleurs d’Algérie», un beau livre de Yasmina Sellam qui répond aux questionnements en lien avec l’«histoire» de ce mets porteur de l’identité algérienne, son «évolution à travers le temps, ses interactions et ses emprunts», peut-on lire sur le document de présentation de l’ouvrage.

Conçu et réalisé dans un esthétisme moderne et fonctionnel par le groupe «ANEP Communication et Signalétique» (ACS), une des filiales de l’entreprise, le stand de l’ANEP-Edition, accueille ses visiteurs avec un grand intitulé dédié à la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de Novembre 1954.

Dégageant des espaces dédiés aux rayonnages de différents genres scientifiques et littéraires, ce stand met en valeur plusieurs ouvrages entre romans, poésies, nouvelles, livres techniques, beaux livres et littérature pour enfants entre autres, présentés aux visiteurs par les bons soins d’un personnel souriant et accueillant, au fait de sa mission.

Les cloisons du stand et les étagères des livres aux couleurs de l’emblème national, attirent le regard des visiteurs de tous les âges qui passent d’un rayon à l’autre, pour aboutir à l’espace réservé aux ventes dédicaces qui a déjà accueilli, Karima Ait Dahmane et Yasmina Sellam, auteures des deux nouvelles parutions aux éditions ANEP, ainsi que Amar Belkhodja pour son ouvrage d’histoire, «L’Emir Abdelkader, adversaires et admirateurs» et Alima Abdhat pour son dernier recueil de poésie, «Telle une chair tatouée», attendant de recevoir dans les prochains jours Brahim Sadok pour son roman, «Sur le chemin des sables en feu».

Maison d’édition généraliste, accordant un avantage pour les ouvrages d’histoire, l’«ANEP Edition» essaye de brasser tous les domaines de réflexion et activités éditoriales, avec une disponibilité permanente à la faveur de tous les auteurs talentueux qui viendraient ainsi, intégrer le club des écrivains de cette illustre maison d’édition.

Le 27e SILA, qui célèbre le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération sous le slogan «Lire pour triompher», se poursuit jusqu’au 16 novembre, avec plusieurs conférences dans différentes thématiques et les exposants de 1007 maisons d’édition issues de 40 pays, dont l’Etat du Qatar, présent en invité d’honneur.

Le 27e SILA ouvre ses portes au public tous les jours de 10h00 à 19h00 au Palais des expositions (Safex) aux pins maritimes à Alger.

R.C

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Culture

Le comédien Djamel Hamouda s’éteint à l’âge de 70 ans

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Le comédien de théâtre, de cinéma et de télévision, Djamel Hamouda, célèbre pour ses rôles dans de nombreux feuilletons télévisés, est décédé ce lundi, des suites d’une longue maladie à l’âge de 70 ans, a-t-on appris auprès de son entourage.

Né le 17 décembre 1954 à Skikda, Djamel Hamouda a suivi une formation à l’Institut supérieur des arts dramatiques et de la danse, d’où il est sorti avec un diplôme d’acteur en 1974.

Malgré ses rôles au théâtre et à la télévision depuis les années 1970, le défunt n’a fait ses débuts artistiques «professionnels» que plus tard, en 1977, période à laquelle il avait travaillé comme acteur au théâtre régional d’Annaba et comme professeur d’art dramatique à l’Ecole municipale de musique et d’art dramatique d’Annaba de 1978 à 1984, avant de suivre une formation à la réalisation à Moscou, en Russie.

Il a également a occupé plusieurs postes de responsabilité notamment comme directeur du Palais de la culture et des arts d’Annaba et conseiller artistique au Théâtre régional d’Annaba.

Comme comédien, Djamel Hamouda a été distribué dans plusieurs pièces de théâtre notamment «El Mahgour» (1978) de Malek Bouguermouh et «Bouderbala» (1984) d’Ahmed Khoudi.

Il a également écrit et mis en scène plusieurs spectacles de théâtre comme « Kahwa wa latay» (1987) et «Sud» (1990), consacré «meilleur scénario» au Festival du théâtre professionnel en 1993.

A la télévision, il a écrit les scénarios de plusieurs feuilletons notamment «La direction du vent» (1998), «Chouf Laajeb» (2001) et «Trois dans l’impasse» (2008).

Devant la caméra, Djamel Hamouda a participé dans de nombreux films comme comédien dans «Aissa El Djermouni» (1982), «Rih Tour» (1992) d’Aziz Choulah et «Le choix» (1997) d’Ammar Mohcène.

Ses rôles incarnés dans plusieurs feuilletons télévisés notamment «El michwar» (1996), «El «Michwar 2» (1998), «El-Ghayeb» (L’absent, 2002) et «Rencontre avec le destin» (2007), ont fait de Djamel Hamouda un acteur célèbre.

R.C

 

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